mardi 23 février 2010

Cinéma cinéma tchi tcha

Bon les sorties récentes ne sont pas aussi étonnantes et intéressantes que prévu.

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Il y a d’abord Planète 51, sorti récemment mais toujours à l’affiche, grâce aux vacances scolaires. Car oui, il s’agit bien d’un film à l’attention des scolaires. Une seule allusion un peu salace sur l’antenne qu’ont certains humains entre les jambes, rien de plus. Fans de l’âge de glace ou de Shrek, films d’animations pleins d’humour tout public, passez votre chemin, la déception sera grande, j’en veux pour preuve la micro-sieste de 10 minutes que je me suis accordée à la fin du film. J’avais envie de le voir car la promotion du film avait débuté avec les Bogdanoff invités chez Ruquier en décembre qui expliquaient leur participation à un film d’animation.

Mais il n’y a pas que cela!

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Car il y a eu la dernière production EuropaCorp, la société de Luc Besson. Quoi? Vous ne reconnaissez pas l’affiche? Normal, en exclu sur le blog de Chris-Alain, je vous montre l’affiche qui va faire sortir les billets verts des porte-feuilles américains: l’affiche US. Le film est fait pour plaire aux américains, plein d’actions entrecoupées de quelques dialogues. Et comme Jonathan Rhys Meyer, l’acteur qui partage le haut de l’affiche avec John Travolta (“you’re the one that I want! Whoo whoo whoo”), nous subissons les ordres d’en haut! Besson a écrit un film avec un dictionnaire Harrap’s sous le coude et mêmes les vannes tombent à l’eau, l’humour est d’entrée de gamme. Les scènes d’action sont vraiment bien mais ne font que combler la pauvreté d’un scénario dont l’actrice principale pour attirer les spectateurs étrangers sera Paris elle-même. Il n’y qu’à voir l’affiche ci-dessus. Mais cette fois, je n’ai pas dormi pendant le film.

samedi 20 février 2010

Conseil de lecture

Anthony, lors d’un trajet entre Meaux et Paris, lisait un gros livre vert. Le titre était intriguant : Un peu de respect, je suis ta mère.

image Mirta Bertotti, est une femme au foyer de 52 ans, née dans le quartier de Mercedes à Buenos Aires, qui vit entourée d’un mari au chômage, d’un beau-père drogué et de trois enfants en pleine crise d'adolescence. C’est en fait l'histoire d'une famille argentine de classe moyenne. Cette personne on ne peut plus normale doit gérer au quotidien une famille complètement loufoque et déjantée.

Anthony m’a expliqué que c’était une histoire vraie. Pour ne pas céder à la dépression face à toutes les péripéties de sa vie de famille, Mirta Bertotti s’est mise à rédiger un blog. Cette histoire, publiée presque quotidiennement sur internet, entre septembre 2003 et juillet 2004, a très vite connu un succès public sans précédent. Ce sont chaque jour plus de cent mille lecteurs de toute l’Amérique du Sud qui profitent de la lecture des aventures de la famille Bertotti. D’où, compte tenu de ce succès, la publication du livre.

J’ai découvert que la vérité est tout autre : Mirta Bertotti n’est qu’un personnage fictif tout droit sorti du cerveau d’un journaliste argentin, Hernán Casciari, qui admet s’être librement inspiré d’un personnage réel : sa mère.

Hernán Casciari est devenu le fondateur d’un nouveau genre littéraire : la blogonovela (le blog-roman) et son talent est immense. Son humour qui fait mouche à chaque instant, sa capacité à faire « vivre » tous ces personnages virtuels et sa volonté de conserver dans l’écriture toute la spontanéité de l’oralité sont les preuves qu’il est un conteur exceptionnel.

A lire très vite mais attention aux crises de fou rire dans un wagon de train bondé. Histoire bien réelle celle là qui m’est arrivée dans la semaine.

Encore une polémique à la con…

image Depuis quelques mois, la chaîne de restauration rapide Quick ne vend que des produits halal dans huit de ses 350 restaurants français.

Cette semaine, l’initiative du Quick suscite la polémique. La ville de Roubaix a d'ailleurs déposé plainte pour "discrimination".

Encore une belle connerie d’un élu socialiste dont le parti ne manque jamais de se tirer une balle dans le pied !

"On a une offre halal exclusive, le choix n'est pas permis. Le consommateur (...) est subordonné à la fourniture de son hamburger sur l'appartenance ou la non-appartenance religieuse", a-t-il déclaré à l'AFP, 

"Quand je me présente moi consommateur chez Quick, lorsque je vais à Roubaix je fais l'objet d'une discrimination à raison de mon appartenance vraie ou supposée à la communauté musulmane", a-t-il poursuivi.

Au plan juridique ca ne tient pas puisqu’il n’y a pas de discrimination. Chacun peut entrer dans le Quick et commander un hamburger hallal. Cette nourriture n’est pas réservée aux musulmans.

image La viande hallal et la viande des boucheries traditionnelles n’a  pas de qualité gustative différente. Rien ne peut la différencier sinon le mode d’abattage de l’animal. Le consommateur n’y voit donc que du feu…

L’idée de Quick est excellente. En proposant des hamburger hallal, elle offre à tous la possibilité de manger des hamburgers… musulmans ou pas.

Moi, quand je vais au KFC, je me moque que le poulet soit hallal, ce que j’aime c’est le gout des pilons de poulets et des nuggets. Et si tout le monde peut en profiter, je trouve ca très bien…

Y-aurait pas encore un peu de racisme et de peur de l’autre dans tout ca ?

vendredi 12 février 2010

Petit plaisir

Sortir du métro, monter les escaliers et voir hôtel de ville de la Mairie de Paris.
Foncer vers la rue du Renard pour aller au bureau avec, dans les oreilles, le titre de Michael Bublé, Haven't me you yet.
Génial au moment du solo de trompette...

Saint Valentin

Le journal 20 Minutes publie ce matin les meilleurs annonces pour la Saint-Valentin... Si vous voulez voir la page 5 du cahier spécial, on parle de nous...
 

lundi 8 février 2010

A lire absolument : Matin brun de Franck Pavloff

Matin brun (en référence aux chemises brunes, surnom donné aux Sturmabteilung, qui étaient des miliciens nazis) est un récit français, écrit par Franck Pavloff éditée par une maison d'édition habituellement spécialisée dans la poésie, les Éditions Cheyne en décembre 1998. Très court, l’ouvrage de 10 pages vendu à 1 euro est une métaphore antifasciste qui dénonce la pensée unique.

Le texte est simple, efficace. Pas de commentaires car c'est aussi un texte sur l'échec du discours politique, juste une façon de montrer où peut conduire la peur et l'absence de révolte; Deux hommes ordinaires assistent, en refusant de s'inquiéter, à la mise en place d'un Etat brun. Insensiblement, tout prend cette couleur : chat, chien, journaux.

Franck Pavloff l'a écrit au moment des élections régionales de 1998, quand des élus de droite se sont alliés avec ceux du Front national. Le livre a connu un grand succès en 2002 (plus d'un million d'exemplaires vendus) après la surprise du premier tour de l'élection présidentielle où le candidat du parti d'extrême droite Front National, Jean-Marie le Pen, fut qualifié pour le second tour. Depuis, il est régulièrement l'objet de discussions et de travaux dans les écoles.

Cliquez ici pour la version audio.