dimanche 30 novembre 2008


Retour à Meaux dans la matinée après avoir profité jusqu'à 10 heures de la piscine.
Le temps est mauvais. Sur la région d'Orléans, il a neigé.

samedi 29 novembre 2008

Journée détente


Ce matin après un déjeuner copieux au 6ème étage (vue panoramique sur la campagne et le golf), nous commencons les soins.

Tout commence par un Gommage au sel de Guérande mélangé à de l'huile de massage parfumée aux huiles essentielles. Puis, nous nous plongeons dans un bain bouillonnant et hydro massant.

Ballade ensuite dans les rues de la ville.
Déjeuner dans un restaurant dont les propriétaires sont alsaciens. Du coup, la cuisine aussi.

A 14 heures, nous retournons au SPA pour une série de soins. Détente et relaxation complète avec un modelage des pieds à l'huile essentiel de pin… On est à deux doigts (de pied) de s'endormir. Pour nous réveiller, nous terminons par une douche au jet hydro massant.

On flâne autour de la piscine, du sauna et puis on va se reposer dans la chambre.

Le repas du soir n'a rien à envier à celui d'hier soir...

Patience : velouté d’asperges
Tranche de foie gras, fleur de sel, poivre de Sichuan, confiture de figue
Purée de pomme de terre à la ciboulette, tranche de cabillaud, chips de betterave
Plateau de fromages affinés
Arlequin aux agrumes (orange, pamplemousse), sorbet passion

vendredi 28 novembre 2008

Week-end balnéothérapie


Enfin, nous allons gouter aux bienfaits de la balnéothérapie. Nous sommes arrivés aux Domaines des Dryades à 15 heures. Chloé nous accompagne.

Quelques minutes après avoir pris la chambre, nous sommes dans le SPA à la découverte des installations.

Le soir, un petit cocktail au bar puis nous découvrons les talents du Chef :

Patience : soupe de patates douces
Salade de carrelet, choux rouge, vinaigrette balsamique, pesto
Pintade et foie gras poêlé, asperge et pois verts, petit dauphinois de carottes
Plateau de fromages
Crème brûlée, glace à la mandarine impériale, petit abricot confit.

dimanche 16 novembre 2008

Thomas VDB au Théâtre du Temple

Dans son spectacle, Thomas VDB raconte sa vie et sa vision du monde. Comme dans tous les one-man shows ? Oui, sauf que sa vie est depuis toujours vouée à la cause du rock, musique qu’il écoute avec acharnement depuis … qu’il a l’âge de savoir mettre un disque.

Nul besoin d’être un fin connaisseur de la musique pour écouter avec bonheur le rock tel que le raconte Thomas. Au contraire : il raconte comment de novice, il est devenu journaliste dans un magazine de rock, et ses souvenirs d’interviews les plus croustillants. Hilarant quand il met au coin (comme une punission) Cali, Johnny, Raphaël ou Vincent Delerm;

Un bon moment de rire à partager au Théatre du Temple.

dimanche 9 novembre 2008

La grande ballade

Levé un peu difficile. La fatigue commence à se faire sentir mais nous sommes quand même à 9 heures sur le Pont de la Liberté. Nous décidons de prendre le vaporetto de la Ligne 2 mais dans le sens opposé. Nous passons par la gare des bateaux de croisières, devant les zattere et comme il y a un arrêt sur l’ile de San Georgio, nous décidons de nous arrêter.Venise 458

Visite de l’église et courte promenade sur le port de plaisance. de cet endroit, nous avons une belle vue sur la place Saint Marc.

Venise 466 Le vaporetto nous conduit directement à la place San Marco, nous traversons le grand canal sur sa largeur.

Visite du musée Correr et de la bibliothèque.

Nous quittons rapidement le musée pour profiter des ruelles de Venise.

Venise 499 Nous repassons devant la Fenice. Il est midi, les visites ne sont plus possibles. C’est dommage tant La Fenice fait partie également du patrimoine incontournable de la ville.

 

 

 

 

 

Nous décidons d’aller nous balader du coté de l’église et du quartier de l’Académia à pied.

On prend un traghetto pour traverser le canal. Le prix est dérisoire, et c’est l’occasion de traverser le Grand Canal sur une gondole.

Pas de chance, l’église est fermée durant l’heure du midi. Elle n’ouvre qu’à 14 heures. Trop tard pour nous.

Nous continuons notre ballade et nous passons devant le musée Gughenheim. Le guide nous indique que les chats de la propriétaire sont tous enterrés dans le jardin.

Dans les petites ruelles typiques, sous un porche, un joueur de violon. Il joue bien et la voute donne à la musique une sonorité et un écho particulier.

Venise 526Nous passons devant un magasin de vente d’aquarelle et de lithographie. L’occasion de faire quelques photographies des œuvres d’un artiste qui a une belle sensibilité…

 

Venise 533 Encore de la musique au loin. Un son cristallin. Normal puisque c’est un joueur sur verre.

Venise 559 Nous déjeunons sur la terrasse du restaurant où nous sommes allés vendredi soir. Le serveur nous reconnaît. Pour ne pas débourser trop nous choisissons le menu touristique tout à fait correct : spaghetti à la bolognaise en entrée puis escalope au vin blanc et pommes de terre au four pour Alain, même viande mais une salade mixte pour moi. Café.

Nous retournons vers la gare routière à pied.

Une fois encore, nous faisons un arrêt au Pont du Rialto pour acheter un masque de carnaval.

Nous nous arrêtons ensuite dans le magasin de Silvio Cannizzo (Santa Croce, 743 – 30125 Venise www.silviocannizzo.it ), un lithographe. L’occasion d’acheter deux belles gravures de Venise que nous encadrerons et qui ornerons un des murs du salon.

Venise 591 Le glacier devant lequel nous passons est une institution (Gelateria Alaska, 1159, Calle Larga dei Bari, Santa Croce – Venise). Il est facilement reconnaissable à sa façade bariolée de toutes les couleurs et à un grand panneau sur lequel le propriétaire, Carlo, a punaisé tous les articles et coupures de presse le concernant. Il a des parfums extraordinaires, du moins très étonnants.

Le bord du grand canal est l’endroit idéal pour déguster ces parfums : Chocolat et banane pour Alain, chocolat et gingembre pour Christophe. Divin ! Venise 600 Dernière pause photos.

Il est l’heure ensuite de rentrer à l’hôtel et de se diriger vers l’aéroport.

Il y a beaucoup de monde à l’aéroport. Un seul guichet ouvert pour l’enregistrement des bagages.

On mange dans le restaurant de l’aéroport. : pizza et tarte pour Alain, pizza et salade de fruit pour Christophe.

Nous décollons à 21 heures 15 et nous sommes à Roissy Charles de Gaulle à 22 heures 50.

Retour à la maison. C’est fini.

samedi 8 novembre 2008

Fin de soirée

On reprend le vaporetto jusqu’au pont du Rialto et nous nous mettons à la recherche d’un endroit pour diner.

Trop tard pour rentrer nous reposer à l’hôtel. Il est déjà 18 heures.

Venise 116 Nous prenons l’apéritif dans une ruelle animée de Venise. Bar à vin bien agréable. Nous sommes un peu serré sur la terrasse.

Diner dans un restaurant à coté. Très moyen voire décevant. Les pizzas sont bonnes mais le service passable. On essaye grossièrement de nous vendre des pates aux homards (péchés du matin ! – étonnant des homards à Venise). Les desserts sont franchement mauvais, en tout cas bien trop chers et pas à la hauteur du nom donné sur la carte. Le flan au chocolat et le coulis de chocolat blanc était un brownie dans une sauce parfumée au chocolat blanc. Le saucisson de chocolat une sorte de rouleau en chocolat avec des morceaux de noisettes à l’intérieur.

Les clients sont une bonne occasion de nous faire oublier ce que nous avons dans l’assiette.

Les 4 mamies à coté de nous sont de sortie. Elles n’arrêtent pas de rire mais il ne faut pas les chercher… surtout quand le serveur oublie de fermer la porte qui donne vers l’extérieur et que cela créé un courant d’air.

Derrière nous, un homme seul : il commande un plat mais en guise de hors d’œuvre, il verse de l’huile dans son assiette et sauce avec du pain. Estomac d’acier.

Venise 093 Nous quittons rapidement le restaurant et, sur la Place Saint-Marc, nous assistons à la sonnerie de 20 heures de la Tour de l’Horloge.

Retour de la Place saint marc à la gare routière en vaporetto et gros dodo après une journée bien remplie.

Le Palazio Gracci

Nous prenons le vaporetto au pont du Rialto pour aller au Palazio Gracci.

Venise 434Au départ, c’était le Musée de la Fondation Pinault. Il a restauré ce palais pour y exposer sa collection personnelle alors qu’en France,il n’arrivait pas à finaliser son projet.

En fait, ce ne sont plus les œuvres de la collection personnelle de François PINAULT mais une exposition sur le thème de l’art contemporain italien (de 1968 à nos jours).

Ca commence par le hall : 9 corps recouverts d’un linceul. Une œuvre en marbre.

Venise 436 Le reste est finalement beaucoup moins extravagant qu’on pourrait s’y attendre. Si le palais est magnifique, les œuvres exposées sont moins intéressantes que Chris l’imaginait. Heureusement l’audio guide permet de mieux s’y retrouver et de comprendre un peu mieux “le délire de l’artiste” (très tiré par les cheveux le plus souvent).

St Martin à cheval

Venise 562 Le 11 novembre, les enfants de Venise fêterons la Saint Martin. C'est l'occasion aussi pour eux de se faire offrir un Saint Martin à cheval qui... se mange !

Murano et Burano

Levé à 8 heures. Petit déjeuner et départ avec le bus de ville. Nous réussissons à prendre celui de 8 heures 51.

Venise 344 A l’embarcadère, nous prenons le vaporetto pour Murano. C’est la ville du verre. Il y a des magasins partout.

Nous n’allons pas au musée du verre ayant déjà vu, à notre avis, la même chose sur le trajet pour Niagara au printemps…Venise 289

Ballade sur les quais.

 

Nous profitons d’une porte ouverte pour regarder des ouvriers travailler.

Petit en-cas (café et petit sandwich) dans un café sur les quais et retour en vaporetto vers le quai de départ pour Burano.

Le vaporetto est dans 30 minutes. Dernière ballade dans Murano. Nous cédons pour un souvenir : Une coupe en verre signée par l’artiste et avec le « M » de Murano. Tout se marchande, des 36 euros du départ, nous l’obtenons pour 30 euros. Marchandage relatif finalement.

Le trajet de Murano à Burano est assez long. Nous déjeunons sur les quais. Je goute une spécialité de poissons frits ou en beignets (calamars, petits poulpes, éperlans, crevettes…). Alain se contente d’un classique panini et de frites.

Venise 363Burano est une île de la lagune de Venise. Elle est traversée par des canaux enjambés par des ponts et est reliée par un pont à l'île de Mazzorbo. Cette île est connue pour la dentelle qui y est fabriquée et pour ses canaux bordés de maisons colorées. La coutume veut qu'il revienne aux femmes de choisir la couleur de leur maison. On dit qu'elles choisissent une couleur vive afin que leur époux, pêcheur, puisse repérer de loin la maison, surtout par temps de brume ou après une soirée trop arrosée !

Venise 384 Sur une place, nous découvrons la statue de Baldassare Galuppi — né le 8 octobre 1706 à Burano et mort le 3 janvier 1785. Venise 382

Nous découvrirons en rentrant que c’est un compositeur vénitien, connu pour ses opéras.

Belle ballade dans la ville. Maisons de pécheurs typique colorées. Partout, du linge est pendu aux fenêtres. Burano : la ville qui sent la lessive.

vendredi 7 novembre 2008

Diner au bord de l'eau...

Plusieurs restaurants sont situés au bord du Canal à proximité du Rialto.

Il doit être bien agréable de diner à la bougie au bord de l’eau et surtout au mois de novembre…

Nous jetons notre dévolu sur le dernier restaurant au bout du quai.
Le serveur nous place sur une table tout au bord du Canal ;
Après un apéritif léger, nous choisissons sur la carte. Les italiens ont l’habitude de manger un premier plat (généralement des pâtes), puis un plat de viande ou de poissons, puis des légumes et enfin de prendre un dessert.

Christophe commande un bar accompagné de sauce tomate et de fruit de mer et goute un tiramisu. Alain prend une entrecôte et choisi aussi un tiramisu.

Retour en bus à l'hôtel.

Dans le quartier du Dorsoduro

Nous prenons le vaporetto pour aller dans le quartier du Dorsoduro.

Nous faisons un repas rapide dans un café de quartier. Alain prend une pizza aux quatre fromages et Chris une salade mimosa (salades, mais, œuf, tomate, cube de mozzarella). Le menu indiquant que les pizzas et les pates étaient surgelées, il valait mieux jouer la prudence et choisir des produits frais. Gagné, la pizza était immangeable, du moins , elle n’avait rien à voir avec l’excellente de la veille au soir.

Nous nous promenons ensuite dans le quartier puis nous débouchons sur les Zattere, un grand quai qui longe le canal sur deux kilomètres. C'est la promenade préférée des vénitiens qui aiment s'y trouver au crépuscule.

Notre guide nous conseille de goûter les glaces de Chez Nico. Nous cédons. Par contre, nous faisons l’impasse sur la visite de l’Eglise des Gesuati. Plusieurs explications à cette décisions : nous sommes saturés de tableaux, bordures en stucs, escaliers de marbre et autres spécialités de la décoration vénitienne, la visite est payante et nos jambes commencent à être lourdes.

Nous décidons de retourner à l’hôtel en vaporetto puis en bus et de nous reposer un peu dans la chambre.

Après quelques heures de repos, nous reprenons la direction du pont du Rialto.

Le Campanile et la Basilique...

Nous sommes réveillés à 7 heures 30.

Le petit déjeuner qui est servi à l’hôtel est très correct : jus de pamplemousse, d’orange et d’ananas, fromage, charcuterie, yaourt, viennoiseries, salade de fruits, plusieurs sortes de pains et de céréales… Alain trouve que c’est plutôt simple. Si on tient compte du rapport qualité-prix, c’est tout à fait acceptable.

Sitôt finis de déjeuner, nous prenons le bus pour être le plus vite possible et avant l’arrivée des hordes de touristes sur la Place Saint Marc. Il faut être prudent : chaque année, 14 millions de touristes «passent » par la piazza...

Notre premier objectif est le Campanile. Nous décidons de monter en haut du Clocher. Alain va vaincre sa peur du vide et son vertige.

Construit d’abord comme tour de défense et tour de guet de la première forteresse des doges, au 10e siècle, il a été reconstruit et surélevé à plusieurs reprises. Garni d’une chappe de cuivre, il servait même de phare, visible à plus de quarante kilomètres.
Par adjonction de la pièce la plus haute, au 16e siècle il est devenu clocher, et abrita cinq cloches qui sonnaient le début du travail, l’heure de midi, la convocation des sénateurs et l’annonce des exécutions.

Il s’est écroulé plusieurs fois, en 1388, 1489, et 1511, frappé par la foudre ou ébranlé par une secousse sismique.

En 1902, il s’écroule une fois de plus sur ses bases, verticalement, sans causer de dégâts, ni à l’église, ni au palais des doges et sans faire de victime humaine. La chute étant prévisible, les abords avaient été dégagés. Seul, le chat du concierge y a perdu la vie.

L’archange Gabriel, placé au sommet, qui servait de girouette, est resté entier dans sa chute. On dit que le campanile « s’est écroulé en gentilhomme ».

La décision de le reconstruire en parfaite réplique est prise aussitôt, avec l’impérative nécessité de réutiliser autant que possible les éléments d’origine. Cela demanda dix ans. Il est terminé en 1912. Il mesure alors 98,50 mètres.

En 1962, le campanile a été équipé d’un ascenseur. Ouf, c’est un soulagement pour nous qui allons monter.

Nous nous enthousiasmons devant ce panorama de Venise baignant dans son bleu lagunaire.

En descendant nous nous dirigeons vers la Tour de l’Horloge.

La construction de cette tour date de 1496. L'horloge indique l'heure, les phases de la Lune, la position du soleil et des signes du zodiaque, et les saisons. Elle était utile aux navigateurs pour prévoir les moments favorables de la navigation. Au-dessus du lion ailé de Saint Marc, des automates sonnent les heures.

La place est remplie de pigeons. A notre étonnement, ils ne sont absolument pas craintifs. Mieux, c’est très facile de les faire monter sur nos bras ou nos épaules : quelques miettes dans les mains et l’affaire est réglée. Beaucoup de touristes se font prendre en photos avec. L’un appelle l’autre et c’est bientôt des dizaines de volatiles qui nous entourent.

Visite de la cathédrale Saint Marc. On entre sans difficultés. Pas de file d’attentes. Les touristes ne sont pas encore là ?

Le saint patron de Venise était Saint Théodore. Le saint grec témoignait de l'influence byzantine sur Venise. Quand en 828, le corps de Saint Marc fut ramené d'Alexandrie par 2 marchands vénitiens, il devint le Saint patron de la ville. On lui construisit une petite chapelle, dans le Palais des Doges, qui n'était à l'époque qu'un château fort.

En 832, on termina, non loin du palais des Doges, une petite église mausolée, incendiée en 976. Reconstruite en 978, elle sera de nouveau abattue.

En 1063, on construisit un sanctuaire inspiré de la Basilique des Saints Apotres et de la Basilique de Sainte Sophie à Constantinople. Edifice en croix grecque, elle est assez trapue, possède déjà des coupoles basses et sa façade est de briques rouges. La Basilique fut consacrée en 1094.

Peu à peu, la façade de l'austère basilique se pare de revêtements de marbre et de portiques profonds, soutenus d'une double rangée de colonnettes. La brique disparait sous le marbre. Le grand portail est orné de bas-relief représentant les métiers et les signes du zodiaque.

Flèches, bas-reliefs, arcs, chapiteaux, du 11e au 15e siècle, elle intègre différents styles, assimilant les arts de l'Orient et ceux de l'Occident.

Elle les assimile tellement qu'une partie des ornements provient directement d'Orient, comme le groupe des Tétrarques en porphyre rouge syro-égyptien, ou les célèbres chevaux de Saint Marc. Nous y reviendrons.

Outre les coupoles, ce sont surtout les magnifiques mosaïques sur fond d'or, couvrant entièrement les parois de la Basilique, qui rattachent cette basilique chrétienne, à l'art oriental.

A l'intérieur, ces mosaïques constituent une véritable Bible illustrée, servant à l'édification des croyants.

A l'origine, ces figures sont toutes de type oriental, en aplat, sans mouvement, elles apparaissent souvent rigides, sans mise en scène. Elles ont été exécutées par des artisans orientaux ou vénitiens, mais toujours dans un style oriental caractéristique des icônes.

La mosaïque introduit plus tard des notions nouvelles, comme le relief et la perspective. Les mosaïques de la basilique San Marco sont ainsi une véritable école d'art, depuis les premiers aplats byzantins jusqu'à des mises en scène en perspective.

Mais le trésor des trésors de la Basilique San Marco, c'est le Pala d'oro.
L'un des plus beaux chefs d'oeuvres d'orfèvrerie qui soit permis d'admirer. Ce rétable d'or date du 14e siècle: 3000 pierres précieuses et 80 émaux sont enchassés, à la gloire des fêtes chrétiennes (registre supérieur), tandis que le Christ apparait au centre, entouré de 4 prophètes et dominant l'impératrice Irène, le Doge Ordelaffo Falier et la Vierge. Sur les côtés, ont pris place les apôtres et autres prophètes.

Nous sortons. Une file de plusieurs dizaines de mètres de long s’est formée durant notre visite. Les touristes sont arrivés et ils sont … asiatiques !

Au sortir de, nous regardons les chevaux qui semblent garder la place du haut de la terrasse de San Marco. L'origine des chevaux est incertaine. Œuvre grecque, œuvre romaine du 4e ou 3e siècle av. J.-C. ? Datent-ils de l'époque de Constantin, 3e siècle ap. J.-C. ?

Non, ils seraient plutôt un butin de guerre, ramené d'un hippodrome de Constantinople, en 1204, par le doge Dandolo, lors de la 4e croisade.
Ils devinrent le symbole d'une Venise libre et triomphante.
Napoléon, envahisseur de l'Italie, céda Venise à l'Autriche, en 1797. Il en emporta, entre autres, le quadrige dans son butin de guerre. Il eut l'idée de faire installer ces chevaux sur l'Arc-du-Caroussel, à Paris !
Inutile de préciser que cet envahisseur qui dépouilla Venise est particulièrement haï des vénitiens. En 1805, Venise rejoignit le royaume d'Italie.
Venise récupèrera son quadrige en 1815, mais la ville ne se dépara plus de sa haine envers Napoléon.

Le Palais Ducal

Une fois passée la porte, on pénètre dans la cour où se trouve le seul escalier qui conduit encore aux étages.

Le superbe Escalier des Géants de trente marches est surplombé par deux statues colossales d’Antonio Rizzo représentant les dieux du commerce et de la mer, Mars et Neptune, symbolisant la puissance commerciale et maritime de la république.

Au Nord, les bâtiments de la cour s'appuient sur la Basilique.

Sur le palier supérieur de cette scala dei giganti, chaque doge nouvellement élu remerciait de sa nomination, les participants du Grand Conseil; c'est là qu‘avait lieu, par voie de conséquence, son couronnement. Il coiffait alors le bonnet ducal appelé corno en raison de sa forme à protubérance arrière, et il prêtait serment.

L’aile orientale, à l’est de la cour, possède une façade magnifiquement sculptée, restaurée au cours de ces dernières années.

La luxuriante décoration du type renaissance, abritait les appartements privés. Elle donne à la cour un aspect des plus harmonieux.

Nous découvrons l’escalier d’or (scala d’oro) qui relie la grande loggia aux étages nobles, traité par Sansovino.

Le plafond est de stucs dorés raffinés, par Vittoria.

Le bâtiment est parsemé de boites aux lettres très particulières : Ces « bouches de dénonciation » recevaient les dénonciations, que les procurateurs prenaient plus ou moins en compte.
Juste un petit billet glissé discrètement dans la bouche entrouverte ... et vous pouviez vous retrouver aux fers ?
Un rival, un jaloux, voire un ignorant pouvait-il ainsi décider du sort d'une vie ? Bien sûr que non.
Les dénonciations devaient être signées, voire appuyées de témoignages. Et gare aux auteurs de dénonciations mensongères qui risquaient la peine de mort.

Dans une pièce à l'écart, au dessus d'un escalier, un magnifique tableau de Saint Christophe;


Au fil des siècles et des changements de goûts, les salles de travail, les salles de réunions, des principaux organismes de la république, les pièces de réception et d'apparat offrent des différences de structures et de décoration, des désaccords quelquefois nets; il demeure pourtant un sens profond de l'unité de l'ensemble qu'on respecté les grands artistes.

Les plafonds magnifiquement sculptés, les moulures, les compartiments de peinture, les toiles des murs, remplaçant les fresques à jamais perdues au cours des incendies, tout tend à l’illustration des hauts faits de l’histoire vénitienne, des conquêtes glorieuses, des croisades victorieuses, ainsi que les thèmes religieux sur la protection de la Sérenissime.

La plus grande des salles est celle du grand conseil, représentant la magistrature la plus haute de l’Etat,où siégeait la plus grande partie de la noblesse.

Les dimensions sont grandioses, 54 mètres sur 25 mètres, 12 mètres de hauteur englobant deux étages, décorées par Tintoret, Veronèse, Da Ponte, Titien.

Sur le mur du trône : le couronnement de la Vierge; sur les autres murs : la lutte entre Frédéric Ier et Alexandre III, la quatrième croisade et la prise de Constantinople conduite par le doge Dandolo âgé de 92 ans.

La solennité et les proportions de toutes les salles démontrent partout la grandeur et la richesse de Venise.

Notre visite du Palais ducal nous permet de visiter la prison et de passer à l’intérieur du pont des soupirs.

Nous découvrons aussi les geôles : Autrefois les prisons étaient internes au Palais des Doges.

Les cellules anciennes, sous le Palais des Doges, étaient des cachots insalubres, des "puits". D'autres cellules étaient situées sous les toits recouverts de plomb, d'où leur nom, les "plombs". Mais, au total, les puits et les plombs ne comportaient que 25 cellules alors, par souci d'offrir de meilleures conditions de détentions aux prisonniers, en même temps que par nécessité de multiplier le nombre de cellules, les prisons ont dû être agrandies de l'autre côté du canal. Elles étaient reliées au Palais des Doges, par le fameux "Pont des soupirs". Soupirs des condamnés, bien entendu.

Cet endroit a reçu un hôte de marque, Casanova. Arrêté le 26 juillet 1755, pour propagande antireligieuse et mœurs dissolues, il croupira jusqu'au soir du 31 octobre, où il réussit à s'échapper par les toits, gagnant la salle Carrée, d'où un gardien du palais, le prenant pour un retardataire égaré, le libère ... Casanova ne demanda pas son reste, et s'enfuit à Munich, puis Paris.

Notre visite a durée plus de deux heures.

A pied jusqu'à San Marco

Comme il fait beau, nous décidons de suivre les panneaux qui nous conduirons, à pied, jusqu’à la place Saint Marc.

Nous passons dans des petites ruelles et des grandes places animées.

L'église Santi Giovanni e Paolo, du 15e siècle, est l'une des plus belles églises gothiques de Venise. A l'intérieur, on y trouve les tombeaux de 25 des doges de la Sérénissime. Pour les amateurs, il y est conservée, dans une urne, la peau de Marc-Antoine Bragadin, qui, refusant de céder aux turcs, a défendu Famagouste (sur l'île de Chypre), jusqu'à s'y faire écorcher vif.

La scuola San Marco fut transférée dans les locaux sur la gauche, face à l'église San Giovanni et Paolo, en 1437. Plusieurs fois remaniée, la scuola est devenue, depuis 1815, l'hôpital de Venise. La facade est extraordinairement belle.

Par une petite rue, nous débouchons sur la place Saint Marc. C’est certainement comme cela qu’il faut découvrir cette place. Elle se découvre en arrivant d’une ruelle, endroit par endroit, monument par monument. Le regard est appelé à tout les endroits de cette place qui est remarquable, nous nous en rendrons compte, aussi bien le jour que la nuit, sous le soleil ou dans la brume.

La place San Marco est la seule "piazza" de Venise, c'est dire qu'elle est le centre historique de la cité. Les batiments que nous découvrons au fil de notre entrée dans la place sont le fruits de constructions qui se sont étalées dans le temps.

On se ballade ensuite le long du grand canal.

Nous passons sur un pont et nous découvrons le Pont des soupirs. Il est en travaux : on soupire. La façade est barrée par une publicité pour Alfa Roméo ; on voit juste une fenêtre du fameux pont créé par Antonio Contino, en 1600 et qui relie le Palais des Doges, où se rendait la justice ... aux nouvelles prisons.
Ce ne sont donc pas des soupirs d'amour qui s'entendaient depuis ce pont.

Alors, pourquoi se nomme-t-il ainsi ?
C'est au 19e siècle qu'il reçoit ce surnom, vite interprété par les romantiques. Et si ce surnom lui est resté, c'est que les italiens sont toujours restés des romantiques... A Venise, tout du moins.

Nous continuons notre ballade vers l’Arsenal et, comme la nuit est déjà tombée, nous retournons vers la Place Saint Marc par les petites rues.

La Place Saint Marc est sous les lumières. Les arcades sont illuminées. Cela donne à l’endroit un air très chic. Comme la place Vandome même si il est un peu idiot de comparer. Les cafés et les restaurants sont également superbes. Décorations et salons rafinés. Dehors, il est possible de s’assoeir et de boire un verre au son d’un orchestre. Une rapide consultation de la carte des boissons nous permet de constater qu’un supplément de 5,60 euros par personne est demandé à la première commande lorsque les musiciens jouent. Tout a un prix à Venise.

Nous repartons vers le Rialto.

Comme nous sommes là pour gouter les spécialités locales, nous allons boire l’apéritif. Il reste une table vide sur la terrasse d’un café et des italiens y boivent un verre. C’est bon signe. Nos jambes commencent à fatiguer. Nous prenons place.

Le spritz est un cocktail alcoolisé servi à l'apéritif et largement consommé dans les grandes villes des régions italiennes et le plus populaire à Venise. Cette boisson se compose de vin blanc (du Prosecco pour le haut de gamme), d'eau de Seltz auxquelles viennent s'ajouter un alcool plus ou moins amer comme du Campari (Spritz bitter), de l'Aperol (Spritz dolce), qui lui donnent respectivement une couleur rouge ou orange. S'y ajoutent en général une olive et une rondelle de citron, d'orange ou d'orange sanguine. Le dosage et la composition varient d'un établissement à l'autre, le Spritz peut donc être très peu ou fortement alcoolisé. Celui que nous buvons est plutôt bien dosé.

Nous décidons de manger une pizza près du Théâtre de Goldoni. Le café-restaurant que nous choisissons a tout pour que nous passions un bon moment : les tables sont pleines, il n’y a pas beaucoup de place, les photos des plats servis sont alléchantes et les clients ont l’air d’être satisfaits.

Alain choisit une pizza au jambon cru. Chris goute une « 4 fromages » : emmental, mozzarella, gorgonzola… et un autre fromage dont nous ne nous souvenons plus du nom.

Comme notre premier jour a déjà été bien rempli, nous décidons de rentrer et nous retournons à la gare routière en vaporetto. Nous prenons ensuite le bus.

Du Grand Canal au Rialto


Le bus s’engage rapidement sur Le Pont de la Liberté, ou Ponte della Libertà en italien. Ce pont relie la ville de Venise à la terre ferme.

Il a été construit sur un projet de l'ingénieur Eugenio Miozzi datant de 1931 et fut inauguré par Benito Mussolini en 1933 sous le nom de Ponte Littorio. Il constitue en fait l'unique voie d'accès au chef-lieu de la Vénétie pour le trafic automobile.

À la fin de la deuxième guerre mondiale, il fut rebaptisé Pont de la Liberté en honneur de la libération contre les nazis et les fascistes.

Le pont, qui constitue l'aboutissement de la route, aujourd'hui l'autoroute A4, venant de Milan et Padoue, est long de 3,850 km. Il offre deux voies dans les deux sens et ne possède pas de voie d'urgence.

À son débouché à l'intérieur de Venise, derrière la gare Santa Lucia puisque le pont du chemin de fer lui est parallèle, il ne donne accès qu'au Piazzale Roma où se trouve la gare routière de Venise et aux garages situés dans la zone portuaire.

Sitôt descendu, nous prenons le premier Vaporetto pour découvrir la ville sur l’eau.

Nous descendons une partie du Grand canal. Le Grand Canal est le principal canal en forme d'un « S » inversé qui traverse Venise, de la place Saint-Marc au terminal routier et ferroviaire, coupant en deux la célèbre cité italienne. Le Grand Canal s’étire sur quelque 3 800 mètres. Sa largeur est comprise entre 50 et 70 mètres selon les endroits; sa profondeur de 5 à 10 mètres. Certains ose affirmer que ce boulevard liquide mérite sans aucun doute qu'on le considère comme la plus belle avenue du monde.

Nous arrivons au pont du Rialto. Nous décidons d’y faire une halte pour déjeuner.

Le Pont du Rialto (Ponte di Rialto) est l'un des quatre ponts qui traversent le Grand Canal de Venise. Le Pont du Rialto est cependant le plus ancien et certainement le plus célèbre d'entre eux et un des monuments les plus visités de Venise. Il constituait jusqu'au XIXe siècle l'unique liaison entre les deux parties de la ville, reliant les sestieri de San Polo et de San Marco.

Nous mangeons dans un self service en bordure du canal. Première chose surprenante : ici, les couverts sont payants. En fait, ils le sont dans tous les restaurants de la ville. Le prix varie de 50 centimes d’euros à 2 voire 3 ou même 4 euros selon le standing du restaurant.

Chris prend des lasagnes et une crème caramel.

Alain goute les Tagliatelles aux champignons et une tarte aux fruits.

Nous nous baladons sur le pont dont l’architecture est étonnante. Elle est le résultat de plusieurs constructions. Après son écroulement de 1444, on réédifia une structure en bois avec un passage entre deux rangées de boutiques et une partie centrale mobile pour permettre le passage des navires.

Le pont a été reconstruit en pierre.

Le pont actuel, à arche unique sur le Grand Canal de 48 mètres, offre trois passages piétonniers, un au centre entre deux rangées de boutiques installées dans six arches à la montée et six arches à la descente, et deux de chaque côté des boutiques. Les trois allées piétonnières se raccordent au centre du pont par deux arches de plus grandes dimensions. Sur les reliefs de chaque côté du pont, on peut voir les deux saints patrons de la ville, Théodore et Marc.

jeudi 6 novembre 2008

Départ pour Venise

Nous partons de Paris Roissy Charles de Gaulle. Comme pour tous les charters, le vol est au départ du Terminal 3. L’avion est programmé à 11H15. Il y a beaucoup de brouillard sur la piste et le trafic aérien est ralenti. Nous partons finalement avec un retard de 25 minutes.

Nous volons avec la compagnie XL Airways. Compagnie inconnue pour nous mais qui offre une prestation tout à fait acceptable pour un vol aussi court.

Nous mangeons un encas dans l’avion : un sandwich au poulet et nous prenons une boisson.

Après une heure de vol nous longeons la lagune de Venise. Nous sommes hélas sur le mauvais coté de l’avion. La meilleure vue est sur la droite de l’appareil et nous sommes à gauche.

Nous arrivons à Venise à 13 heures 30. A l’aéroport, nous prenons rapidement les valises et sommes pris en charge pour le transfert vers notre hôtel.

Nous avons profité d’acheter une carte de bus pour 3 jours au comptoir de l’aéroport. Cela nous permettra de bouger de l’hôtel dès notre arrivée. La carte est un achat important puisque les transport sont très chers à Venise. A titre d’exemple, les billets de bus ou vaporetto ACTV sont vendus à l’unité 6,50 € - le trajet possible est d'une heure maximum, avec changements possibles, mais toujours dans la même direction. La carte elle coute 31 euros.

Après un petit quart d’heure de car, nous arrivons à l’hôtel RUSSOTT (Via Orlanda 4, San Giuliano, Venice 30173, Italy). L’hôtel est ancien et à bénéficié d’un coup de jeune il y a quelques temps. Cet hôtel dispose de 181 chambres modernes et lumineuses, toutes équipées de la télévision par satellite, d'un système de réglage de la température, de connexions sans fil à Internet et d'un minibar.

Les chambres ne seront prêtes qu’à 15 heures 30 et il est à peine 14 heures. Nous posons les affaries dans la bagagerie et nous prenons le bus pour découvrir le plus rapidement possible les charmes de la Ville.