dimanche 18 mai 2008

Nous partons ce matin pour un séjour de 5 jours. Nous allons visiter Philadelphie, Washington, les chutes du Niagara et Boston.
Quand nous avons décidé d’aller aux USA, nous voulions aller à NYC et visiter ces villes. Nous avions également idée d’aller à Miami mais le temps de trajet n’était pas favorable. Nous aurions perdu beaucoup trop de temps et nous n’aurions pas pu faire tout ce que nous voulions à Miami et visiter les villes de la cote Est.
Une de nos idées, étaient de louer une voiture au départ de NYC et de visiter, par nous-mêmes, les villes de Philadelphie, Washington, Niagara et Boston. Une étude rapide sur mappy nous a fait changer d’idée, il fallait presque 8 heures de routes pour aller à Niagara. Conduire, être attentif à la route, se repérer et visiter : trop de choses pour nous en si peu de temps.
Par chance, par miracle, en surfant sur le net, nous avons trouvé une agence de voyage qui proposait des packs sur 3, 4 et 5 jours permettant de faire des circuits au départ notamment de New-York (http://www.tours4fun.com ). Les prix étaient très attractifs notamment au regard des villes visités et de la qualité des hôtels où nous devions séjourner. Banco nous avons réservé.
Nous sommes allés au point de rendez-vous en taxi bien que ce ne soit pas très loin finalement de l’appartement.
En quelques minutes, nous sommes dans au 85, Bowery street au beau milieu de Chinatown.
Nous faisons connaissance avec notre guide qui nous donne rendez-vous pour le départ dans une heure. Nous avons le temps de prendre un petit déjeuner.
Pour la première fois, nous entrons dans un McDonald’s.
L’endroit est rempli d’asiatiques qui prennent également leur petit-déjeuner ou qui font sagement la queue pour aller aux toilettes.
C’est le McDo le moins bien organisé de tous les Etats-Unis. Nous aurons bien attendus 40 minutes pour avoir notre commande…
Il nous aura fallu nous bagarrer un petit peu pour faire comprendre que nous voulions nous asseoir alors que la table était réservée par trois personnes qui attendaient une quatrième qui n’avait toujours pas commandé.
Mon plateau est prêt avant celui d’Alain et je vais donc m’asseoir. Alain arrivera 10 bonnes minutes plus tard… Au final, c’était le McDo le moins bien organisé mais également celui qui vend la nourriture la moins bonne des Etats-Unis.
Sitôt assis, il est l’heure de retourner à notre point de rendez-vous. Nous allons faire connaissance avec nos compagnons de route.
Surprise, le bus est là, prêt à partir et il est rempli de…chinois. Nous sommes les seuls européens à voyager, presque même les seuls « blancs » !
Notre voyage commence par une visite de New-York (encore une fois). Nous allons découvrir ce que les tour-operators considèrent comme devant être immanquable à NYC…

samedi 17 mai 2008

Levé encore tôt, nous partons pour la seconde journée de découverte de NYC en bus.
Nous choisissons de faire la visite de Brooklyn.
Nous traversons le pont de Brooklyn. Long de deux kilomètres, il a été ouvert à la circulation le 24 mai 1883, après 14 ans de travaux. Pendant cette seule journée 1 800 véhicules et 150 300 personnes l'ont emprunté. Son architecte est mort des suites d'un accident sur le chantier. La circulation se fait sur deux niveaux, l'un pour les véhicules à moteur et l'autre pour les cyclistes et piétons.
La ballade se fait sous le soleil et c’est super agréable. Nous sommes sur la terrasse au fond. Nous passons devant le Brooklyn Museum of Art et le jardin botanique puis Grand Army Plaza.

Chez Ben Benson's

Nous reprenons le bus pour rentrer chez Vinh.
En arrivant à Times Square, nous voyons le magasin M&M’S. Là encore, sur trois étages, tout est à la gloire du célèbre petit bonbon chocolaté avec sa petite cacahuète.
Nous prenons le métro pour rentrer chez Vinh.
Bien fatigués de notre journée, Vinh nous demande si nous aimons la viande. Bien sur. Il nous propose de nous emmener dans l’un des meilleurs Steack House de NYC. Nous voilà donc repartis pour le Ben Benson’s (123 W 52nd S, NY 10019, (212) 581-8888, http://benbensons.com ).
L’ambiance est feutrée. Les serveurs très attentionnés. Vinh nous explique que ce restaurant est surtout fréquenté par des hommes d’affaires ou des cadres de Manhattan le midi et le soir. Certaines tables sont réservées à l’année par les sociétés.
Nous sommes à la table d’Eddy the great (un petite plaque en fer sur le mur est là pour le rappeler) ;
La carte présente un grand choix de viandes. Nous commandons chacun un T-bone. En règle générale, la viande rouge est plutôt chère aux Etats-Unis mais là les prix sont très élevés (48,50$ le T-Bone sans compter les taxes et le service de 15%). En plus, il faudra commander les légumes qui sont également facturés.
La viande est excellente. Nous la dégustons avec la fameuse sauce du restaurant. Il s’agit d’une sauce à base de tomate et de mélasse, sucre roux, anchois, ail, tamarin et raifort. Vinh en achètera un pot pour manger chez lui. A la fin du service, le maitre d’hôtel nous a amené un doggy-bag. A l’intérieur le pot de sauce mais il est aussi possible de demander pour « son petit chien à sa mémére » les restes du repas !
Il pleut. Nous rentrons un métro non sans passer par Times Square tout illuminé.

Le Rockfeller Center

En descendant du bus, ce qui impressionne de suite c’est la hauteur du gratte-ciel et l’impression de symétrie de l’espace autour. L'ensemble n'est pas sans rappeler les objectifs du style Beaux-Arts, avec une influence du style Art Déco pour son décor.
Nous allons sur la Rockefeller Plaza. La célèbre statue en bronze doré de Paul Manship, représentant le légendaire Titan Prométhée apportant le feu à l'humanité occupe le centre de la place. Des jets d’eau la mettent en valeur. Trônant devant la silhouette élancée du GE Building, la statue pèse huit tonnes et mesure six mètres. Le modèle qui posa pour sa réalisation en 1933 était bodybuilder.
Sur le mur de granite derrière la statue, il est écrit un extrait d’Eschyle : « Prometheus, teacher in every art, brought the fire that hath proved to mortals a means to mighty ends » ce qui veut dire « Prométhée, maître de tous les arts, apporta le feu, le plus grand bien qui soit pour les Vivants ».
Nous entrons dans le GE Building, gratte-ciel le plus célèbre du Rockefeller Center.
Construit en style art déco, il mesure 259 mètres de hauteur et comporte 70 étages, ce qui en fait le neuvième immeuble le plus haut de New York. Le GE Building, achevé en 1933, se trouve au centre du complexe voulu par Rockefeller. Il en est la pièce maîtresse par ses dimensions et sa situation au 30 Rockefeller Plaza. Son architecture est l'une des plus originales de Manhattan. Conçu comme une lame effilée, l'une de ses particularités est d'avoir un toit plat, sans flèche, ce qui le différencie des autres tours art déco construites dans les années 1930, comme l'Empire State Building ou le Chrysler Building. Le toit plat est conçu pour ressembler au pont d'un paquebot. Les lignes verticales et les décrochements amplifient l'impression de hauteur et d'élancement, particulièrement prononcée lorsqu'on regarde l'édifice depuis la Rockefeller Plaza.
Il n’est pas possible de prendre les ascenseurs pour accéder aux étages. Par contre, le sous-sol est un labyrinthe de galeries qui s’étendent bien au-delà du simple GE building.
Il y a plusieurs snacks et nous décidons de manger dans un fast-food italien (pizza pour Alain, Salade aux parmesan et pizza pour Christophe).
En sortant du Rockefeller, nous nous retrouvons devant le magasin de NBC. NBC a longtemps été la chaine de télévision n°1 aux États-Unis grâce à des programmes tels que Friends, Urgences, Will & Grace, The Office ou le très fameux Saturday Night Live. Cependant depuis quelques années NBC a connu une forte érosion dans l'audience de ses programmes phares mais la diffusion de la série Heroes confirme la place de la chaîne dans les premiers rangs. Dans les allées du magasin, sur les 3 étages, on retrouve donc des produits à l’image de ces séries… mugs, tapis de souris, magnets, casquettes… mais aussi une tenue d’infirmier pour la série Urgences. Les prix sont excessivement chers. Nous découvrons les premiers T-shirts pour les jeux olympiques… au premier étage, un stand permet de se faire photographier et de repartir avec son héros préférés à ses cotés. Un exploit : nous n’achetons rien !
En sortant, nous sommes intrigués par des tentes installés près du Radio City Hall. En fait, les gens attendent pour obtenir des places pour le Saturday Night Live. Nous avons questionnés une des personnes. En fait, elle attendait depuis la veille et les billets ne seraient que le lendemain. Il faut être dans les premiers car, déjà, des personnes ont réservés par internet et que les places libres sont très peu nombreuses. On ne peut pas vraiment s’imaginer ce que représente SNL aux États-Unis. C’est une émission de divertissement hebdomadaire qui est diffusée depuis 1975. Elle se compose de sketches, de parodies et de segments musicaux.

vendredi 16 mai 2008

Les Nations Unies

us ne sommes pas les seuls à avoir cette idée. Nous devons faire la queue pendant au moins une heure pour acheter notre ticket et découvrir le créneau horaire qui nous est réservé. Nous nous acquittons des 12$ demandés par visiteur.
Il n’y a pas de visite libre et il faut être accompagné par un guide. Pas de chance, il n’y a pas de visite en français programmée. Nous nous rabattons sur une visite en anglais… dans une heure.
Nous attendons tranquillement en scrutant les officiels pénétrer dans le saint des saints.
Les écoliers américains visitent également le bâtiment. Nous nous rendons compte des ravages des hamburgers et de la glace au chocolat. L’Amérique fabrique réellement des générations d’obèses.
Enfin, notre guide vient nous prendre en charge. Elle nous demande de porter un badge de façon bien visible et nous demande d’où nous venons. Elle est chinoise. Nous sommes français, américains, hollandais, allemands, espagnols, taïwanais. La visite peut commencer.
Le Siège se compose de quatre bâtiments, à savoir de l'Assemblée générale, des Conférences, du Secrétariat avec ses 39 étages, et enfin de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, qui fut ajouté plus tard en 1961. Le complexe a été conçu par une équipe de 11 architectes, dirigée par Wallace K. Harrison, des Etats-Unis.
La visite du siège de l’ONU commence par une courte présentation de l’organisation.
Nous découvrons ensuite ce que les Etats membres ont offert en cadeau à l’ONU depuis sa création notamment :
• une sculpture en ivoire offerte par la Chine en 1974 aux Nations Unies. Elle représente le chemin de fer de Chengtu-Kuming, qui fut ouvert en 1970 et couvre une distance de plus de 1000 kilomètres. Ce chemin de fer relie deux provinces de Chine, Yunnan au Sud et Szechuan au Nord. Cette sculpture a été faite à partir de 8 défenses d'éléphant, et il est dit que 98 personnes ont participé à sa réalisation pendant plus de deux ans. La finesse du détail est incroyable, il est même possible de voir des personnes, sculptées à l'intérieur du train.
• une batterie des Caraïbes;
• une maquette de la barge royale de Thaïlande.
Nous pénétrons enfin dans la salle de l'Assemblée générale, la plus grande du Siège des Nations Unies, avec 1800 places assises. Le plan de la salle est un produit de la collaboration étroite des 11 architectes qui ont conçu le siège. Pour marquer son caractère international, la salle ne contient aucun cadeau venant des Etats membres. Le seul cadeau dans la salle de l'Assemblée générale est anonyme : deux fresques abstraites de chaque côté de la salle, de Fernand Léger, artiste français. Elles ont été offertes par un donateur dont le nom n'a pas été révélé, par l'intermédiaire de l'Association pour les Nations Unies des Etats-Unis.

La salle de l'Assemblée générale est la seule salle à porter l'emblème des Nations Unies. L'emblème représente la carte du monde vu du Pôle nord, entourée d'une couronne d'olivier comme symbole de la paix.
En sortant, nous découvrons la mosaïque de Norman Rockwell ; Cette mosaïque fut offerte aux Nations Unies, à l'occasion du 40ème anniversaire en 1985 par Nancy Reagan, alors première Dame des Etats-Unis. La mosaïque est basée sur une peinture de Norman Rockwell, intitulée la Règle d'or. L’artiste voulait illustrer comment la Règle d'or est un thème commun dans la majorité des religions à travers le monde. Elle représente des gens de toute race, conviction et couleur avec dignité et respect. La mosaïque porte une inscription signifiant "Comporte-toi avec les autres comme tu voudrais qu'ils le fassent avec toi."
La section suivante présente les trente articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme illustrés par l’artiste brésilien Octavio Roth, ainsi qu’une exposition sur le désarmement.
Parmi les objets exposés se trouvent :
o des objets ayant survécu aux explosions nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki (pièces de monnaie, bouteille, uniforme d’écolier et sculpture de Ste Agnès);
o des mines anti-personnel de types et formes variés;
o l’Escopetarra, une guitare fabriquée à partir d’une Kalachnikov AK-47 par César Lopez, musicien et activiste colombien.
Nous pénétrons ensuite dans la salle de réunion du Conseil de sécurité. Cette salle, dessinée par l'architecte norvégien Arenstein Arnenberg, a été offerte par la Norvège.
La fresque de l'artiste norvégien Per Krogh est un élément central de la salle. Elle représente un phœnix renaissant de ses cendres, symbole du monde en reconstruction après la deuxième guerre mondiale. Au dessus de couleurs sinistres, différentes images de couleurs vives symbolisent l'espoir en un avenir meilleur. L'égalité est représentée par un groupe de personnes pesant des graines pour les partager entre elles.
La tapisserie de soie bleue et or sur les murs et les draperies des fenêtres donnant sur l"East River" représentent l'ancre de la foi, la semence de l'espoir, et le cœur de la charité.
La Charte des Nations Unies donne au Conseil de sécurité la responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales.
Considéré comme la "salle d'urgence" des Nations Unies, le Conseil de sécurité doit être prêt à se réunir à tout moment en cas de menace pour la paix. Pour le coup, nous sommes muets face à la solennité de cette salle aussi surannée que chargée d’histoire.
La dernière partie de la visite est consacrée à la présentation du Conseil de sécurité, du travail des opérations de maintien de la paix et des efforts déployés par l’ONU pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement à travers des panneaux d’expositions qui manquent de dynamisme. En langage non diplomatique, c’est chiant !
Comme toute visite qui se respecte, il est temps de passer par la boutique…
Porter un t-shirt avec le logo des nations unies est plutôt tentant et… nous ne résistons pas à la tentation. Nous achetons un T-shirt, un porte clés. Alain achète (bien entendu) le célèbre drapeau bleu qui ira rejoindre tous ceux qu’il a déjà achetés lors de nos précédents voyages.
Nous voulons manger car il est presque 14 heures 30 mais la cafétéria pour les visiteurs est minuscules et le peux de choses à manger est hors de prix. Finalement nous attendrons encore un peu.
Nous sortons du bâtiment pour reprendre notre tour de New-York.
Le bus se fait attendre. Il pleut toujours.
Au loin, des sirènes de police. C’est fascinant d’entendre ces voitures, les pompiers, les ambulances ont aussi des sirènes assourdissantes. Pourquoi autant de décibels, autant de flashs et de gyrophares ? Je ne suis pas certain que cette abondance d’effets sonores et visuels aident mieux à se diriger dans la circulation. Peut être juste l’intention de rappeler à la population : « Voyez, entendez, nous sommes là, nous veillons sur vous ».
Là, c’est une file de voitures de police qui passent devant nous, presque au ralenti. Il y en a bien une dizaine, gyrophares allumées et sirènes hurlantes. Un cortège officiel pour les Nations Unies. Non, elles continuent leur chemin… pas d’explications.
De retour dans le bus. C’est l’heure de manger. Notre bus fait un arrêt au Rockfeller Center et nous décidons d’y descendre.

A la découverte de Big Apple

Nous nous sommes réveillés très tôt. Vers 5 heures 30 et comme nous n’arrivions pas à dormir, nous avons finalement décidé de nous lever vers 6 heures 30. Nous sommes rapidement préparés, impatients de découvrir NYC.
Le temps est pluvieux. La journée risque d’être très humide…
Jeudi nous avions repéré un petit resto qui sert le petit déjeuner. Il s’appelle Andrew’s.
Les banquettes du resto sont les mêmes que celles que l’on voit dans les films. Il est équipé en Wifi gratuit ce qui nous permet d’appeler la France gratuitement depuis le téléphone d’Alain. Nous laisserons un message sur le répondeur téléphonique de maman et Alain réussi à joindre ses amis de l’hôtel pour leur dire que nous sommes bien arrivés.
La serveuse déverse dans nos tasses un café. Ici, le café est à volonté.
Au menu, Christophe choisi des œufs sur le plat (très cuits), bacon et pancakes et sirop d’érable. Alain opte pour les œufs et des petites saucisses, des toasts. Jus d’orange frais pour nous deux. La serveuse vient régulièrement vérifier que nos tasses ne sont pas vides, et nous les rempli. Le café est léger mais, pour le matin, c’est correct.
Passage chez Vinh pour déposer l’ordinateur qui n’a servi à rien puisqu’il n’a pas trouvé de réseaux Wifi disponibles et qu’il n’avait plus assez de batterie.
Pour notre premier jour, nous avons décidé de faire le tour de la ville en bus (Sightseeing Bus). Une façon tranquille d’avoir une idée générale de ce que nous ferons durant notre séjour, d’aider à nous repérer et d’accuser le coup du décalage horaire (-6 heures par rapport à la France).
Nous décidons de prendre le métro pour nous rendre au point de rendez vous. Il est situé dans la 8ème Avenue (entre la 47ème et la 48ème).
De chez Vinh, nous devons prendre la ligne 3, il y a une station à deux pas de la maison.
Nous achetons une Metrocard. C’est une carte magnétique qui permet aux voyageurs d'utiliser dans le métro une somme prépayée à un guichet, ou dans une machine automatique, ou de disposer d'un nombre illimité de voyages pendant une durée déterminée (appelé aussi Pay-Per-Ride un jour, une semaine ou un mois).
Il est temps maintenant de franchir le tourniquet et d’emprunter le célèbre métro new-yorkais.
Faut-il encore comprendre avant son fonctionnement…
L'organisation du métro de New York est plus complexe que celle du Métro de Paris et auquel nous sommes habitués. Les stations ressemblent en effet la plupart du temps à des dédales, mais de très nombreux panneaux permettent de s'y retrouver, et une fois le principe compris, on parvient sans difficulté à trouver son chemin.
À Manhattan, le métro se déplace quasiment toujours du nord au sud, ou du sud au nord, car les lignes sont la plupart du temps situées sous les grandes avenues. Pour rejoindre le nord, il faut prendre les métros dans la direction Uptown, alors que pour se rendre dans le sud de l'île, il faut prendre les métros dans la direction Downtown. Il faut ensuite parvenir à trouver la bonne ligne, car sur un même quai, une, deux, voire trois lignes différentes peuvent circuler. La présence de plusieurs lignes sur un même quai tient au fait que dans Manhattan, le réseau est divisé en section de lignes.
Les lignes omnibus s'arrêtent dans toutes les stations de leur section de ligne, alors que les lignes express ne font halte que dans les stations considérées comme principales de par le nombre de voyageurs qui y transitent. Les sections de ligne comportent alors quatre voies: les deux voies centrales (accessibles par des quais centraux dans les stations majeures) sont utilisées par les lignes express, alors que les voies externes sont employées par les lignes omnibus. En outre, certaines lignes utilisent le skip-stop (passage/arrêt) pendant les heures de pointe. Les stations sont alors également séparées en stations principales et en stations secondaires, et seul un métro sur deux s'arrête dans les stations secondaires.
Il faut donc bien veiller, lorsque l'on souhaite rejoindre une station particulière, à prendre sur un quai un métro qui s'y rend, car plusieurs lignes d'une même section de ligne vont aller dans la bonne direction, mais il se peut que la station désirée ne soit desservie que par un métro omnibus.
Ceux qui ont compris à la première lecture lèvent la main !
Finalement c’est plus facile à utiliser qu’à expliquer puisque nous ne nous sommes (presque) pas trompés.
Ce matin là, le métro grouille de monde, plus pressés les uns que les autres. C’est finalement pareil dans toutes les capitales. Il n’y a pas qu’à Paris que les gens courent tout le temps. Et puis, c’est aussi l’heure d’aller bosser pour les New Yorkais. 8 heures 15, nous sommes en plein dans l’heure de pointe.
Nous montons dans la rame qui vient d’arriver. Lors du départ, un message de sécurité annonce « Stand clear of the closing doors please ».
Dans le métro, notre impression générale est plutôt positive. Le métro est propre, pas d’odeurs désagréable. Nous nous sentons en sécurité. Le métro accueille également son lot de paumés et de cinglés. Pas plus, pas moins qu’à Paris si ce n’est qu’ici ils nous font plutôt rire parce qu’ils ont, le plus souvent, le « vin gai ».
En sortant du métro, nous sommes sur Times Square. Quartier en constante effervescence, à toute heure du jour et de la nuit, cet endroit reflète sans doute le mieux l'activité de New York, « La ville qui ne dort jamais ». Times Square est une sorte de microcosme à l'intérieur de la ville, avec ses magasins géants, et bien entendu ses affiches (les billboards, enseignes lumineuses ou non) démesurées : publicités pour des voitures, pour des séries télévisées, où pour des pièces de théâtre devenues mythiques jouées dans les théâtres voisins de Broadway.
Nous avons réservés sur internet nos billets (http://www.coachusa.com/newyorksightseeing ) mais les vendeurs sont à l’œuvre dans les rues et il est facile d’acheter ses billets directement pour monter dans ces bus à double étage et à impérial. Le système est intéressant. Quatre circuit (All loops tour - 3 de jour et un la nuit) permet de s’arrêter aux points touristiques de la ville et de remonter dans le bus suivant après la visite (Drop on, drop off).Il y a un bus toute les 20 minutes.
Nous allons commencer par le circuit dans le sud de Manhattan (Downtown) qui dessert plusieurs des grands sites touristiques de la ville.
Le bus à impérial, pratique et très agréable quand il fait beau pour découvrir la ville et faire des photos devient rapidement un supplice quand il pleut. C’est le cas aujourd’hui et les ponchos blancs distribués par le guide n’arrangeront rien à l’affaire.
Que doivent penser les new yorkais ? Nous somme dehors, à l’étage de ce bus, sous la pluie, avec seulement la tête qui dépasse de notre poncho. Notre parapluie nous abrite certes mais il nous empêche de voir ce qui défile autour de nous ?
Nous passons à proximité du Madison Square Garden, nous traversons Greenwich Village, Soho, Little Italy.
Le temps est peu propice à la flânerie à l’étage du bus. Nous décidons de descendre dans le bas du bus et de changer de programme.
Le bus a un arrêt devant le bâtiment des Nations Unies. Comme nous avions décidé de les visiter durant notre séjour, c’est l’occasion de nous replier vers une destination abritée.
En descendant du bus, Chris s’aperçoit qu’il a oublié nos parapluies à l’intérieur. Le bus n’est pas encore parti, le guide sourit, les voyageurs aussi : ce n’est pas le moment de perdre un objet aussi précieux aujourd’hui.

Bienvenue chez l'Oncle Sam

Aussitôt arrivés, nous sommes dans l’aéroport. Ici, pas le droit de photographier ou de filmer. Les formalités douanières sont très encadrées. Chacun son tour et un par un. Il faut connaître l’anglais pour répondre au douanier qui ne fait aucun effort pour articuler et se rendre compréhensible. Le petit frenchie que je suis a bien du mal à comprendre ce qu’il me demande. Son air patibulaire (mais presque) ne donne pas envie de lui faire répéter. Deux coups de tampon sur le passeport. Nous sommes acceptés pour 90 jours sur le sol américain.
Alain m’expliquera ensuite que les deux questions étaient : « Quelle est la raison de votre visite aux USA? » et « Combien de temps comptez vous rester? ».
Nous pouvons passer ensuite au contrôle des bagages.
Nos valises subissent le test des rayons X dans une machine énorme. Pas manqué, notre valise est repérée comme douteuse. Pourtant, les douanières ne paraissaient pas super attentives à l’écran de contrôle sous leurs yeux.
Le fameux boudin dans le sac nous a trahi. Elles demandent de quoi il s’agit. La réponse que c’est du canard ne les satisfait pas vraiment. « Cuit ou cru ? » demandent-elles.
Un instant de réflexion et Alain répond « cuit ». Ouf, nous obtenons notre sésame pour continuer notre chemin. Il faut savoir que tous les produits frais sont interdits à l'entrée aux USA. Comme les fruits, les légumes, la charcuterie, le fromage, ou les pâtisseries, notre roulé au foie gras a bien failli finir son voyage au fond d'une poubelle (ou dans l'estomac des douanières…)!
Nous choisissons de prendre un supershuttle (www.supershuttle.com) pour nous rendre à Manhattan et rejoindre l’appartement de notre ami. Ce sont des minibus de couleur bleue ou noire qui peuvent contenir une dizaine de personne. Le voyage coute 21 $ pour la première personne et 12 $ par personne supplémentaire ce qui est plutôt avantageux par rapport au taxi habituel. Le supershuttle vous dépose au pied de chez vous, ce qui est très appréciable (surtout lorsque vous avez des grosses valises).
Nous faisons connaissance avec les routes américaines et la conduite dans NYC. Beaucoup d’embouteillages et la voie opposée à la notre complètement saturée. Il doit y avoir un accident.
Nous empruntons le Lincoln Tunnel. Il relie le New Jersey à Manhattan via la traversée souterraine de l'Hudson River. Emprunté par 120 000 véhicules par jour, c’est le tunnel routier le plus fréquenté du monde.
Le plus grand, le plus gros, le plus haut, le plus long… Nous sommes bien aux Etats-Unis et nous n’en avons pas fini avec ces superlatifs.
Le minibus nous dépose au pied de l’immeuble de Vinh dans St John Street. Nous sommes saisis par la chaleur qu’il fait. Une sensation de chaud qui s’abat sur nous certainement due à la climatisation du bus mais aussi du fait que les immeubles cachent le soleil et empêchent le soleil de pénétrer dans la rue.
Vinh a laissé les clés de son appartement au « doorman ». C’est comme cela que l’on appelle les employés qui gardent les entrées des résidences à NYC. Tous les immeubles possèdent ce super concierge qui vous ouvre la porte quand vous entrez ou sortez, consigne le nom des visiteurs qui vous rends visite, rejette les importuns ou les colporteurs et garde, en votre absence, votre courriers ou vos colis. C’est lui aussi qui réceptionne les chemises qui reviennent du pressing. Une bonne idée de métier à mettre en place en France pour lutter contre le chômage, sécuriser les résidences et faciliter la vie de tous les jours des gens pressés.
L’appartement de Vinh est au 7ème étage. Au rez-de-chaussée, on trouve une salle de sport, et au dernier étage, une petite terrasse. A chaque étage, un local sert de vide ordure (tri des déchets obligatoire) ainsi qu’une laverie. Il suffit d’acheter des jetons au doorman pour utiliser l’une des deux machines à laver ou le séchoir « grande capacité ». Très pratique.
Bien que fatigués par le voyage et le décalage horaire, nous sommes tiraillés entre l’envie de nous reposer mais aussi de partir déjà à la découverte de la ville.
Nous décidons finalement de découvrir le quartier. Sans beaucoup de forces, nous nous laissons porter par la rue en pente descendante et nous arrivons au Pier17. Situé au bout de South Street Seaport, c'est une zone commerciale et touristique très prisée des New Yorkais comme des touristes. On vient ici flâner, chiner, déjeuner ou dîner ou simplement boire un verre avec des amis. Quelques pas et nous découvrons le Brooklyn bridge.
Gigantesque, il n’est même pas possible de le prendre en photo en entier…
Nous flânons un peu dans le centre commercial : une ancienne halle où devaient y être entreposés ce qui était débarqué par les bateaux accostant sur les quais. Les commerces nous paraissent vendre très peu cher. C’est de toute façon l’impression que nous garderons en entrant dans les magasins tout au long de notre séjour.
Nous redescendons ensuite vers Manhattan et nous arrivons, à l’autre bout de St John street à Ground 0, là où le mardi 11 septembre 2001, les tours jumelles du World Trade Center ont été percutées par deux avions détournés par des pirates d’Al Qaida.
C’est l’image qu’il nous reste de cet événement. On oublie qu’en fait c’est quatre avions de ligne qui ont été détournés, qu’un avion s’est jeté sur le Pentagone, siège du département de la Défense des États-Unis, à Washington et que le quatrième s'est écrasé en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie.
Les deux tours se sont effondrées deux heures après l’impact entrainant également le Marriott World Trade Center dans leur chute et dans l’après-midi, la tour 7 du WTC.
Manhattan a été vidée de ses habitants qui se sont réfugiés, à pied, sur Brooklyn et Jersey City, tous les transports ayant été interdits pour faciliter les opérations de secours et par prévention que d’autres attentats ne surviennent.
Les attentats ont été vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde puisque les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center ont été diffusées en direct, ainsi que l'effondrement complet des trois tours. Le choc psychologique a été considérable au plan international et nous nous souvenons tous de ce que nous faisions ce jour là.
Nous avions hâte de nous rendre ici.
La vue de l’endroit est rendue difficile par les barricades qui enferment les travaux. En faisant le tour du chantier, d’une passerelle, on finit enfin par avoir une idée de l’espace. En fait, un immense trou béant résultat des 1,8 million de tonnes de débris et gravats qui ont été enlevées du site du World Trade Center.
Finalement, Alain est impressionné par la dimension réduite que représentaient les tours à la surface du sol. Le rectangle ne mesure même pas la surface du Stade de France. Pour ma part, je ne suis pas impressionné par l’endroit et c’est peut-être pour les mêmes raisons. Je suis surpris par l’absence d’émotion sur ce site alors que devant la télévision j’étais atterré. Aujourd’hui, l’endroit me parait tout petit. Les palissades et l’interdiction de les longer, de s’arrêter pour regarder à travers les trous donnent le sentiment que l’Amérique ne veut pas trop qu’on s’y attarde. Essaye t’elle de cacher, le temps des travaux, cette plaie béante comme une blessure honteuse ?
Pourtant, la nouvelle construction, la Freedom Tower, pour laquelle un concours architectural a été ouvert pour un mémorial, un lieu de vie et d'activités est aujourd’hui au point mort. Si une nouvelle Tour 7 du World Trade Center a était inaugurée en 2006, malgré le vacarme des grues et des pelleteuses, pas un seul des ambitieux projets de reconstruction n'a émergé à quatre ans de la date officielle de finalisation du site.
Concrètement, seulement vingt-quatre tonnes d'acier récupéré sur le site ont été utilisées pour la construction du USS New York (LPD-21), un navire de guerre rebaptisé ainsi en la mémoire des victimes. Les gravats ont permis également de créer Battery park, endroit que nous visiterons plus tard lors de notre séjour.
Ce soir là, nous aurons beau tourner, nous ne trouverons pas ce que nous avions vu à la télévision : la croix réalisée avec les poutrelles des tours, les messages ou les photos d’anonymes et des parents des victimes accrochés sur des grilles.
Au détour d’une rue, nous découvrons une plaque commémorative saluant l’action des pompiers du , premiers arrivés sur les lieux et dont la caserne était la plus proche.
C’est l’heure finalement de rentrer à l’appartement. Nous passons par la supérette au coin de la rue. Immense, elle est ouverte 24 heures sur 24. Les allées sont étroites, les rayons regorgent de produits. Le stand traiteur laisse à penser que les américains ne cuisinent pas à domicile. Viandes et poissons cuisinés, pates, salades en tout genre sans compter les spécialités étrangères, nous avons l’embarras du choix.
Alain déniche un Camembert « made in France by Président » et bien nommé « Paris » !
Un dernier tour. Nous découvrons le rayon des céréales qui fait bien 10 mètres de long.
Nous achetons de quoi manger rapidement ce soir (lasagne aux épinards pour Chris, cordon bleu et pommes de terre pour Alain, Salades de fruits frais en dessert pour les deux) nous allons nous reposer.
Vinh arrivera quelques minutes plus tard. Nous sommes devant la télévision. Le temps de lui donner nos « cadeaux », nous discutons un peu et nous nous écroulons de fatigue.

Vol AF0018 pour NYC

Enfin, le départ. Nous préparons ce voyage depuis plusieurs mois, en fait depuis la date à laquelle nous avons acheté les billets.
La deuxième batterie que j’ai achetée sur un site allemand par internet pour mon appareil photo n’est pas arrivée. L’envoi a du se perdre.
Nous décidons de faire un détour à la Fnac de Paris Nord.
La Fnac n’ouvre qu’à dix heures le matin. Nous attendons un peu dans la galerie commerciale car l’heure n’est pas encore arrivée. A l’ouverture je me précipite vers un vendeur du rayon photo. Il n’y a pas de batterie standard pour mon appareil en stock, c’est dommage j’aurai pu la payer moins chère. Le vendeur me propose donc une batterie PANASONIC au prix prohibitif de 99 euros. Je refuse poliment puisque sur internet, la batterie standard est vendue 16,90 euros.
Ce détour nous permet quand même à Alain d’acheter une bombe anti crevaison au Carrefour. La Citroën C3 Pluriel que nous avons acheté et que nous sommes allés chercher hier à Saint-Soupplet avait un pneu dégonflé ce matin. Je suis allé le regonfler rapidement à la station essence près de la rue mais il vaut mieux prévoir le nécessaire pour regonfler la roue à notre retour.
A quelques kilomètres de là, nous sommes au Suitehotel de Roissy. Celui où Alain travaille comme assistant d’hébergement. Nous y déposons la voiture dans le parking de l’hôtel et nous profitons du petit déjeuner. Le principe est super sympa même s’il peut dérouter un peu de prime abord. Elaboré par une cuisinière et une nutritionniste, ce petit-déjeuner allie des petits plaisirs gourmands et l’équilibre. Il se compose d’un plateau en carton dans lequel on y glisse des ramequins en plastiques remplis de recettes aussi originales et savoureuses que colorées. Le principe est de déposer 4 éléments d’un petit-déjeuner équilibré : constructeurs, énergétiques, lactés et fruits. Aussi, on peut manger une omelette froide aux fines herbes et à la tomate, des morceaux de jambons et de fromages, de la semoule à la lavande ou bien un crumble à la compote de pommes et de fraises.
Enfin, c’est l’heure de la navette.
Nous partons du SuiteHotel pour Roissy avec la navette de l’hôtel. C’est pratique, elle dessert l’hôtel et les aérogares. Il y en a une au minimum toutes les quarts d’heure et au plus toutes les 40 minutes. Elle nous dépose au terminal 2 E en vingt minutes.
Les premières formalités à l’aérogare sont plutôt rapides. En fait, les contrôles ne sont pas effectués par des employés d’Air France mais ceux d’une société privée.
Ils nous remettent la fameuse carte verte que nous devrons remplir dans l’avion et présenter aux autorités américaines. Le préposé nous pose une question concernant nos valises : « ces valises sont-elles les vôtres ? », « avez-vous préparé vos valises vous-mêmes ? ».
Notre pré enregistrement effectué la vieille nous permet de prendre rapidement notre carte d’embarquement sur une borne informatique. C’est en tout cas ce qu’il aurait du se passer. Hélas, la borne ne reconnaît pas la bande de lecture optique de notre passeport. Une hôtesse d’Air France s’apercevant du problème nous dirige donc vers un comptoir dépassant ainsi les passagers qui attendaient sagement leur tour.
Aller dans le hall d’embarquement est un vrai périple. Nous embarquons à la porte 76 E. C'est-à-dire dans un autre bâtiment de l’aéroport. Pour y arriver, nous devons prendre des escalators, un tapis roulant et… un autorail.
Les contrôles douaniers sont interminables. Le contrôle des objets avant la zone internationale créée une file que les agents n’arrivent pas à réduire. Les passagers s’impatientent, certains (dont nous) coupent les files et passent sous les cordons de sécurité pour gagner quelques rangs.
Depuis le 11 septembre 2001, de nouvelles règles sont mises en place. L’une d’elle s'applique aux liquides que les passagers sont autorisés à emporter dans leur bagage à main au-delà des points de contrôle. Tout liquide (y compris les crèmes, gels, pâtes dentifrice, aérosols et parfums) doit être contenu dans un récipient individuel d'une capacité maximale de 100 ml et placé dans un sac en plastique transparent refermable, d'une capacité n'excédant pas un litre. Beaucoup de femmes remplissent les sachets qui sont distribués avec leurs tubes de crème et leurs rouge à lèvres ;
Nous serons bientôt en retard pour l’embarquement. Le contrôle est rapide. Nous passons sous le portique de détection après avoir retiré de nos poches tous les objets métalliques et notre ceinture.
Une petite course pour l’embarquement nous permet d’être juste à l’heure à la porte E76.
Nous prenons place dans l’avion et à 13 heures 15, c’est effectivement le décollage de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle-Paris.
Nous sommes aux premières loges. Nous assistons en direct au décollage puisqu’une caméra est placée sous l’avion. L’image est retransmise sur les écrans situés dans l’appui tête en face de nous. Rapidement, l’avion prend de la vitesse et de la hauteur. Bientôt nous survolons la région parisienne et le train d’atterrissage est rentré.
Juste le temps de regarder un peu toutes les possibilités offertes par l’écran devant nous que c’est déjà l’heure de manger.
Les hôtesses nous proposent tout d’abord un apéritif. Pour fêter ces vacances tant attendues nous trinquons au champagne. Alain n’apprécie pas trop les petits gâteaux feuilletés au fenouil.
Les hôtesses nous distribuent un menu assez original. Il s’agit d’une petite carte postale sur laquelle est noté ce que nous allons déguster mais aussi les plats chauds que nous devons choisir.
L’entrée est un couscous provençal. Le plat chaud est, au choix, une fricassée de poulet printanière accompagnée d’une purée de pomme de terre à la ciboulette ou bien des pâtes fusilli servies avec une sauce marinara aux légumes grillés. Alain tranche pour les pates et moi pour la fricassée.
Nous avons aussi sur notre plateau une part de fromage, un entremet au chocolat (une sorte de crème au chocolat assez épaisse) et un gâteau à l’orange et aux canneberges.
Nous prenons ensuite un café et, comme c’est la fête, nous terminons par une petite liqueur de poire.
Le système de vidéo embarqué nous permet d’avoir des informations sur le vol (temps de trajet, altitude de l’avion, température) mais aussi d’écouter de la musique, de regarder des films (système de multidiffusion toutes les 10 mn en plusieurs langues) ou bien de jouer.
Nous profitons donc de plusieurs films. Je m’oriente vers les Chti’s et Enfin veuve. Alain regarde…
L’arrivée à New-York NEWARK prévue à 15 heures 35 est avancée, compte tenu des excellentes conditions météo.
Nous touchons donc la terre de l’Oncle Sam à 15 heures 08

jeudi 15 mai 2008

Préparatifs pour le départ

Les valises sont prêtes. Nous avons décidé de voyager léger. Vinh , notre ami de NYC, nous a dit qu’il ne fallait pas prendre beaucoup de vêtements car nous allons acheté beaucoup de choses aux Etats-Unis. La parité euro/dollar est tellement intéressante en ce moment qu’il ne faut pas se priver.
Les valises sont un vrai casse tête. Nous sommes allés acheter un ensemble de valises dans le magasin SAMSONITE de Valley Shopping à Val d’Europe. La vendeuse nous a mis en garde sur la taille de valises acceptées par les compagnies aériennes. Il faut savoir que la taille et le poids des valises acceptés sur un vol dépendent de la compagnie aérienne qui nous emmène mais aussi de la longueur du trajet…
La vendeuse nous a également indiqué qu’il faut fermer sa valise avec un cadenas pour éviter les vols. Mais attention, il faut utiliser un cadenas spécial qui est accepté par le service des douanes aux Etats-Unis. Les nouvelles normes de sécurités aériennes internationales imposent certaines règles pour l'ouverture des bagages par les douaniers. Les sangles et cadenas agréés par l'administration des transports internationaux comportent un petit losange Rouge qui prouve de leur agrément TSA. Ces sangles et cadenas peuvent être ouverts uniquement par les douaniers sans détériorer le bagage si une fouille est demandée. Sinon, il parait que les douaniers coupent la valise au besoin.
Vinh nous a dit de voyager léger puisque nous ferons beaucoup de shopping et que les tentations sont nombreuses. Nous avons pris un sac de sport assez large que nous glissons directement dans la valise. Il nous servira pour ramener nos achats au retour.
Vinh adore la nourriture française mais il n’a pas tout ce qu’il aime à NYC. Nous lui ramenons donc des Kinder’s maxi, des plaques de chocolat Lindt de toutes sortes et aussi quelques fameux bâtons de berger de Justin Bridoux.
Il aime aussi une spécialité basque. Je suis allé en chercher à Paris. Il s’agit de magrets de canard fourré au bloc de foie gras. C’est en vente dans la boutique de Pierre ORTEIZA. Ca se présente sous vide comme un gros saucisson. Nous l’avons congelé avant le départ et caché dans au fond de notre sac. Il est interdit en effet d’amener aux états unis de la nourriture. Normalement, ce magret de canard fourré se déguste froid, accompagné de tomates cerise, de confit d'oignon ou de gelée de piment. Vinh nous en a fait gouter. Délicieux en apéritif, sur une tranche de pain de campagne ou sur une fine tranche de pain d'épices, nous l’avons mangé sur du pain de mie américain. C’est excellent.
En fin de soirée nous nous sommes préenregistrés sur le site internet d’Air France. Ca nous a permis de choisir et réserver notre siège et de ne pas avoir les dernières places libres le jour du départ. Après quelques minutes de procédures, nous réservons les sièges 21J et 21K, au centre de l’appareil près des ailes.

Nous n’avons plus qu’à nous présenter demain avant 12 heures 15 au comptoir « e-services » pour obtenir notre carte d'embarquement et déposer nos bagages.