jeudi 29 octobre 2009

Colombey les Deux Eglises

A 17 kilomètres de Clairvaux, se trouve Colombey les Deux Eglises connu pour être l’endroit où Charles de Gaulle s’est replié après son départ du pouvoir en 1969. Comme nous sommes arrivés tôt sur Clairvaux, c’est l’occasion de m’y rendre.

imageLa tombe du Général de Gaulle est un lieu de recueillement pour tous les visiteurs (des curieux comme moi, des résistants, des nostalgiques du Général et aussi, compte tenu des plaques qui sont déposées, les nombreuses militants de l’UMP anciennement RPR, le parti gaulliste !!). La tombe se trouve à l’entrée du cimetière. Elle est sobre. Pas de fleurs ou de plaque sur la tombe, l’inscription est laconique conformément à son testament. Il faut savoir que de Gaulle n’a pas voulu recevoir de funérailles nationales. Il est enterré auprès de sa fille Anne et de “Tante Yvonne” avec cette simple inscription, « Charles de Gaulle 1890-1970 ».

La demeure familiale de la Boisserie était fermée quand je suis passé. Le bureau, ouvert sur un splendide paysage, donnait l’inspiration au Général qui y a écrit ses Mémoires. Par la suite, la Boisserie fut un lieu de repos et de retrouvailles pour le Président de la République et sa famille. De Gaulle y mourut le 9 novembre 1970 dans la bibliothèque..

imageMais ce qui est le plus connu c’est la fameuse Croix de Lorraine de 43,50 mètres de haut érigée en 1972 sur le point le plus haut du village. Construite en granit rose par les architectes Nebinger et Mosser, elle incarne le souvenir de Charles de Gaulle tel que lui-même l’a souhaité. C’est un lieu de recueillement qui offre également un panorama splendide sur les paysages de Haute-Marne que de Général affectionnait tant.

Tour de France pénitentiaire…

Cette semaine, tour de France des maisons centrales. Pour les néophytes, une maison centrale est la catégorie la plus sécuritaire des prisons françaises.On y affecte les détenus dangereux ou qui doivent purger une longue voire très longue peine.

Départ donc lundi à 3 heures du matin en direction de Lannemezan à la lisière des montagnes pyrénéennes. En route pour 8 heures de conduite et une arrivée pour déjeuner.

Notre périple passera ensuite par Saint-Maur (dans l’Allier et non pas dans le Val-de-Marne comme j’ai pu le lire cette semaine dans un grand quotidien national !) puis la Centrale de Moulins-Yzeure et enfin Clairvaux. Le tout en trois jours…

Photo0162 Petite nouveauté pour moi : conduire une voiture avec gyrophare et sirène deux tons… C’est bien rigolo et c’est des souvenirs d’enfance qui me reviennent quand je jouais au policier dans la cour de récréation de mon école primaire.

mercredi 28 octobre 2009

This is it (Interlude n°2 “Michael Jackson et moi”)

imageIntro-générique: Pas de Michael Jackson dès le début. On fait connaissance avec les personnes qui sont venues passer le casting. Bien qu’il s’agisse là de grands professionnels, l’émotion est intense pour ces danseurs qui viennent se faire recruter par leur idole. Ils viennent d’Australie, des Pays-bas… des quatre coins des Etats-unis et du monde. Chacun exprime son sentiment sur Michael Jackson et certains en pleurent. Lorsque je suis allé voir le film la première fois, tout seul, le 28 octobre, j’ai commencé à pleurer au générique. Après les témoignages, une douce musique arrive avec une lumière blanche pleine d’étoiles. “Michael Jackson’s This is it” commence.

 

Wanna be starti ng something: la voix de Kenny Ortega, organisateur des 50 concerts qui étaient prévus à Londres résonne pour expliquer comment va se dérouler le début du concert. Une sorte de robot géant, sur lequel sont projetées des images diverses (Nelson Mandela, le drapeau britannique…) s’ouvre pour laisser sortir MJ. La musique d’ouverture du concert est lancée et les premières images de Michael arrivent. L’écran se découpe (et se découpera encore souvent) pour montrer que le morceau a été filmé à plusieurs moments différents. Il s’agit de répétitions mais tout semble bien rôdé déjà. On assiste au casting pendant le morceau. Ils sont des centaines et connaissent tous très bien “Smooth Criminal”, on les voit danser devant Michael “je la veux” dit-il au sujet d’une blonde. La chef de casting explique clairement qu’il ne faut pas seulement danser mais être magnétique, dégager une âme. Kenny est très clairs, les danseurs retenus sont le prolongement du corps du danseur Michael Jackson. Il ne s’agit pas simplement de l’imiter.

Jam: aussi musclés qu’ils soient, aussi doués qu’ils soient, aussi “équilibrés” qu’ils soient, les danseurs de Michael doivent être toastés! Exercice que Michael connait très bien puisqu’il l’a fait à chaque ouverture de concert pendant la tournée de Dangerous. On est obligés de tenir la main de gros balèzes qui ne sont pas très rassurés visiblement d’être éjectés comme des pains grillés.

They don’t care about us: Michael est perfectionniste. Pour son écran géant pendant ce morceau, il prévoit le défilé virtuel de milliers de soldats. Il fait des choix. Les danseurs sont contents de le voir arrivés. Michael n’est pas en forme? Beaucoup de mauvaises langues le disaient très fatigué. Pourtant, MJ va se mêler aux danseurs qui tournent la séquence et leur montrer ce qu’il attend. Gros silence chez les danseurs. Michael, chewing-gum à la bouche leur donne une sorte de leçon et soyons clairs, ils ont du mal à suivre. Michael a la musique dans les tripes et leur donne les mouvement à réaliser en fonction du tempo. Certains ne suivent pas jusqu’au bout! Puis pendant lemorceau, on découvre une chorégraphie super originale ou les danseurs deux par deux ont leurs bras qui se mêlent.

Human nature: Michael ne chante pas cette chanson, il la vit. “J’aime vivre ainsi, j’aime la vie que je mène”. Il semble que ce ne soit pas prévu, mais Michael décide de se lancer dans la répetition de cette chanson. Et là c’est dur de se retenir. A capella au début, la voix de MJ me transperce. Même avec mes amis, lorsque je suis retourné voir le film avec eux, je pleure sur ce morceau. Les musiciens jouent doucement comme pour ne pas déranger Michael. Comme à toutes les tournées, le morceau se finit sur Michael qui disparait dans le décor, marchant dos au public.

Smooth Criminal: Rita Hayworth chante Gilda. Voilà encore un passage du spectacle 100% finalisé. un mini film nous raconte qu’après avoir reçu le gant de Gilda, Michael est poursuivi par le méchant. Le titre Smooth Criminal apparait mais là tout s’arrête, la chanson ne part pas. Michael veut changer deux choses: il sera face au public et “sentira” lui-même quand il pourra commencer et justement, il précise que c’est lui qui donne le signal. Kenny s’incline et demande à ce qu’on relance le moment où apparait le titre de la chanson. On entend Kenny préciser “ça crépite, ça crépite, ça crépite, le titre apparait, le public devient fou (il nous connait bien) action!”. On retrouve la chorégraphie bien connue et je bouge en même temps sur mon siège! A nouveau, Michael tient très largement la dragée haute à ses jeunes danseurs. La chanson et la danse sont impeccables. Le morceau de termine avec le petit film qui se termine. Michael est pris au piège par son poursuivant. Il n’a plus d’autre choix que de passer par la fenêtre, un ralenti montre la vitre se briser et les balles qui évitent MJ de justesse.

imageThe way you make me feel: Nouvelle preuve du perfectionnisme de Michael, celui-ci assiste aux répétitions des musiciens. Une intro doit être créée. Michael écoute ce qui lui est proposé et, à le note près, au tempo près et au ton près, Michael se met à hurler que ça ne va pas. “c’est trop tôt!” “une note en dessous” “ c’est trop rapide”. Puis Michael explique une chose importante: le spectacle est pour des fans, les fans connaissent la musique et ils souhaitent l’entendre telle qu’ils la connaissent. Et je confirme! Sans savoir ce qu’il allait se passer, j’ai reconnu le morceau mais leur intro clochait à plusieurs moments. Puis on voit qu’un décor spécial de chantier de building à New-york était prévu. Des bonhommes en pause s’étirent sur le rythme lent du piano. Michael lance la chanson sur ce tempo ralenti. Puis arrive la fille au déhanché très prononcé. la chanson part au rythme normal. la bonne surprise et que la chorégraphie du clip est reprise! C’est trop cool! Une chorégraphie bien sexy! A la fin, retour du tempo lent, les ouvriers remontent sur leur échafaudage et Michael embarque la nana! Aparté: tous ceux qui bossent avec Michael sont eux-mêmes des fans! Alors ça fait quoi de l’embarquer par la taille?

image Medley Jackson 5: comme à toutes ses tournées, un petit hommage est rendu aux Jackson par quelques chansons. Mais là, il y a un problème, Michael ne chante pas. Y aurait il un problème? Kenny Ortega fait arrêter la répétition et demande ce qui ne va pas. MJ se plaint alors très timidement, avec de sincères excuses, que le son lu déchire l’oreille interne. Habitué à se produire avec du son direct, l’utilisation d’une oreillette le fait souffrir. il promet de s’adapter et d’y mettre tout son coeur. “On peut faire autre chose Michael? de quoi as-tu besoin?” Michael a l’air presque gêné par la question, son visage se fige et on sent qu’il n’ose pas dire “votre technique de m-rd- à la c-n me saoule grave”. mais il ne dit rien. Il s’y fera. Et comme à toutes les tournées, Michael laisse la place à un choriste pour “I’ll be there” le temps de boire un coup.

I just can’t stop loving you: La choriste  s’approche avec son micro. Elle va chanter en duo et semble intimidée par Michael. La chanson part. C’est une répétition mais c’est magnifique! Michael conseille à la jeune femme de se tourner vers le public à la toute fin du morceau. MJ s’excuse alors de ne pas y être allé à fond, il veut préserver sa voix. Mais même Kenny lui explique qu’il a très bien chanté car il en avait envie.

Thriller: une nouvelle intro a été spécialement créée. Michael assiste au tournage du nouveau mini film. On découvre un univers macabre, les allées de l’O2arena devaient être survolées par des fantômes. Le passage lu par Vincent Price est bougé au début et c’est un nouveau texte qui est écrit pour nous effrayer à la place, faisant des références à Londres. La aussi, Michael ne faillit pas et la chorégraphie est parfaitement maîtrisée. Evidemment, je bouge comme un asticot sur mon siège, je la connais aussi par cœur! Tout est parfaitement réglé, cette partie du show est bel et bien prête.

Beat it: Kenny Ortega demande à Michael si ça le branche de tester la nacelle qui va servir notamment dans Beat It comme à chacune de tournées. “elle n’est pas dans la position la plus haute, est-ce que tu veux plus haut Michael?” “Pourquoi tu demandes? Bien sûr!” “Je le savais”. La chorégraphie que je connais par cœur est superbe. Et pour la première fois, la dispute entre les deux gangs commence par deux filles qui se disputent! Les temps changent! Michael fait néanmoins arrêter la répétition alors qu’on est à la fin quasiment. En effet, Michael simule qu’il vient de lancer sa veste par terre et qu’il y a mis le feu (ce qui, semble t’il, sera le cas sur scène à Londres) et il trouve que les danseurs manquent de folie à ce passage! “la veste est en feu, c’est la folie! On lâche tout!”. ils reprennent. C’est un peu mieux mais quand le morceau est vraiment fini, Michael crie “veste en feu, extincteur, fini le feu”.

Black or White: Une des chansons préférées des fans. La musique est lancée, mais Michael n’est pas content et il faut reprendre quand il donne le signal, en effet, pas de deuxième couplet. La musique reprend et arrive le moment du solo guitare! Michael demande à la blonde sexy de venir exécuter “son moment”. Incroyable, MJ imite les notes de musique de la guitare électrique pour faire comprendre à la jeune fille ce qu’il attend exactement. La blonde et un autre guitariste repartent dans un duel de guitares endiablé!

Entracte (Who is it?): Pour qu’il puisse récupérer un peu, Michael a demandé un passage totalement délirant de jeunes femmes enfermées dans des structures tubulaires. Les filles, contorsionnistes, habillées de paillettes et de strass réalisent de jolies figures. On nous explique aussi alors quels étaient les innovations prévues pour les textiles. Notamment un costume lumineux pour Billie Jean.

Earth song: Un petit film était prêt aussi pour illustrer cette chanson. une petite fille se promène dans une forêt magnifique, luxuriante, peuplée de papillons multicolores. Un commentaire de MJ explique qu’il a le plus profond respect pour la nature et ce qu’elle sait faire “Tout le monde que c’est à eux de prendre des décisions. Qui eux? Les gouvernements? Il nous reste 5 ans pour inverser la tendance”. Michael chante les couplets puis monte sur la nacelle.  Dans le film la petite fille du film se réveille dans une forêt ravagée.Les danseurs, danseuses et choristes pour entonner les “what about us?” du couplet final de la chanson. Une seule fleur subsiste mais la petite fille qui essaye de la déterrer es surplombée par une énorme machine. on découvre en images de synthèse que MJ doit être surplombé par cette machine directement sur scène. Mais Michael coupe la répétition a une idée. Dans le silence total, la machine ronronne, quelques notes de piano l’apaisent et la machine pose sa mâchoire qui devait déchiqueter MJ.

Billie Jean: Le tube le plus fort est chanté en solo sur scène. Pas de danseurs. Eux sont dans la fosse, hystériques quand Michael commence à chanter et à danser. Michael n’est pas fatigué. Les choristes sont à fond. Michael, après le dernier couplet, entame un solo de danse. Les danseurs et la production qui assistent à ce passage sont en transe! Le morceau est conclu par des applaudissements et des hurlements. Michael est très gêné et remercie les gens qui sont là.

Man in the mirror: Comme d’habitude, le concert de Michael se termine par Man in the mirror. Kenny Ortega et le coach vocal rient car Michael va donc s’envoler à la fin du show “On va avoir droit à MJ Air! Les issues de secours sont à l’avant et au milieu” “Oui j’adore ça” répond Michael. Kenny lui lance que ça aussi, c’est son invention. Michael lui demande de ne pas le dire. On a le droit à un passage de la chanson. L’image se fige sur Michael.

 imageThis is it”, la chanson, démarre. On revoit quelques images du spectacle.

“This is it” est un documentaire musical qui retrace les répétitions de Michael jackson et de sa troupe au Staples Center de Los Angeles, pour la série de 50 concerts prévus à Londres. Il s’agit de répétitions, Michael laisse parfois des blancs, mais ce n’est pas par perte de mémoire ou par fatigue, un des musiciens dit que Michael connaît sa musique sur le bout des doigts. Michael n’y apparait jamais fatigué, ça n’aurait aucun intérêt! On y voit par contre un Michael obsédé par la perfection. On y voit un Michael participatif. On y voit un Michael soucieux de plaire à ses fans. On y voit un Michael ordinairement humain qui mange une sucette, mâche un chewing-gum, aime des choses et n’en aime pas d’autres. Et on y voit un Michael toujours au top de la danse! Au premier visionnage, le 28 octobre, je me suis rendu seul à la séance et j’étais à la fois touché de revoir Michael en mouvement et en même temps terriblement déçu de tout ce que j’avais raté à Londres.

samedi 24 octobre 2009

Valérie LEMERCIER à l’Olympia

Hier soir, nous étions au spectacle de Valérie LEMERCIER à l’Olympia.

La salle était presque pleine pour applaudir l’actrice comique. Son spectacle ressemble à ce qu’elle joue dans les comédies. Le même esprit, elle ne peut échapper à un coté pipi-caca et son humour est à prendre au second degré : le père veuf qui raconte à son fils comment son épouse étaient “gourmande” et qui lui propose de mater ses ébats pour se rappeler le bon temps ou le couple échangiste qui accueille les caméras de “Du Coté de Chez Vous” alors que Patrick Sébastien vient pour sa petite affaire : “Rentre Patrick, Viviane t’attend en haut, elle est impatiente de te voir” et “Vous le caméraman, c’est Thomas votre prénom, si vous voulez vous pouvez rester ce soir”…

Ses sketches tombent juste; La petite fille qui raconte les problèmes des “patients clients” de sa mère psychanalyste qu’elle entend à travers les murs; L’interview de la fille adoptive de Jacques Chirac, l’attachée de presse bourrée à Roland Garros, la manager de Moustaki arrêtée à la frontière et qui doit assurer à distance la prise en charge d’un groupe rock irlandais…

La mise en scène est dépouillée : un accessoire rouge qui change à chaque sketch et qui habille Valérie Lemercier et deux podiums sur scène qui s’articulent, se superposent, au gré du spectacle.

On a bien rit et nous avons passé un bon moment.

La rumeur, paresse intellectuelle ?

La mécanique est toujours la même : la théorie du complot. Nous y avons eu droit pour la mort de Marylyn Monroe, celle de Michael Jackson, l'épidémie de Sida, les inondations de la Somme...

Suite à la sortie du livre de Eric Raynaud "11 septembre - les vérités cachées", Frédéric Taddéï a organisé un débat de quelques minutes dans son émission "Ce soir ou jamais" le 15 septembre 2009.

L'auteur du livre n'était pas présent sur le plateau, la question centrale, était, est-il légitime de s'interroger sur la version que le gouvernement américain nous a donnée quant aux attentats du 11 septembre 2001 ? Mathieu Kassovitz, présent sur le plateau, a indiqué qu'à son avis, de nombreux points du 11/09 restaient inexpliqués et qu'il serait judicieux de les "clarifier" en créant une nouvelle enquête.

Dans un ouvrage récent, le politologue Pierre-André Taguieffe explique : "Croire au complot c'est se mettre en mesure de donner du sens à ce qui en parait dépourvu et qui inquiète". Le mythe de la conspiration rassure en fournissant des réponses simples. C'est finalement l'aveu d'une certaine paresse intellectuelle.

Pauvre Loana

Que Loana reste chez elle et se soigne !

Il va bien falloir que quelqu’un se décide à dire à Loana de rester chez elle et de cesser de donner des interviews à tous les magazines people de la terre, et surtout à toutes les chaînes de télé.

L’ex-star du Loft se traîne de caméra en caméra pour exposer son malaise. C’est une fille totalement paumée qui apparait le visage bouffi, les pupilles dilatées comme ce fur le cas l'autre soir à 100 % Mag sur M6. La jeune femme était dans un état second, incapable d’articuler, mangeant la moitié des mots. Le commentaire du journaliste expliquant «qu’elle était sous médicaments et pas toujours claire dans ses réponses» était superfétatoire tant c’était le moins que l’on puisse
dire.

On a juste envie de lui demander de rentrer chez elle, de se faire soigner et de ne revenir que quand elle sera en pleine forme.

Et finalement non, elle peut définitivement rester chez elle.

dimanche 18 octobre 2009

Le Roi Lion – Saison 3

clip_image002Dans la savane africaine, tous les animaux du royaume se réunissent pour célébrer la naissance du prince Simba, fils du roi Mufasa et de la reine Sarabi. Tous, sauf Scar, le frère de Mufasa, pour qui la naissance de cet héritier anéantit tous les espoirs d'accéder un jour au pouvoir. Voilà l'histoire du Roi Lion qui nous est contée pendant près de 3 heures.

Inutile de dire que c'est grandiose. Dès le premier tableau, la force de la musique, des chants et l'arrivée magistrale des animaux de toute part du théâtre m'ont presque fait échapper une larme... Je ne m'attendais pas à un tel spectacle : beauté des costumes, ingéniosité pour faire disparaitre l'homme au profit des animaux, danses magnifiques. clip_image001Plusieurs personnages d'animaux présents dans le spectacle sont des acteurs costumés ayant des accessoires supplémentaires pour se mouvoir. Les girafes, par exemple, sont interprétées par des acteurs marchant précautionneusement sur des échasses. Pour les personnages principaux, les costumes comportent des casques mécaniques qui peuvent être levés et abaissés pour accentuer l'illusion d'un félin se ruant sur sa proie. D'autres personnages, tels que les hyènes, sont joués par des acteurs dans des marionnettes géantes.

La version française a reçu lors des Molières 2008, trois lauréats bien mérités sur les trois nominations (meilleures costumes, meilleures lumières et meilleur spectacle musical).

La première partie est d'une grande beauté et nous en met plein la vue...

La deuxième partie est plus bavarde et on s'ennuie un peu dans les premiers tableaux. Les enfants, présents dans la salle, ont d'ailleurs du mal à contenir la concentration.

Pour ma part, si les acteurs jouent efficacement leur rôle, je regrette que celui qui jour Simba adulte ait une voix qui manque de puissance et de virilité. Disons que Simba, le roi lion devenu adulte manque un peu de testostérone...

Au final c'est magnifique et j'ai hâte d'y retourner.

Théâtre : Vous plaisantez, monsieur Tanner

image Qui n’a jamais acheté une maison, fait des travaux, eu recours à des ouvriers, déménagé, employé un ouvrier au noir ne peut pas comprendre combien cette pièce tombe juste et frise le réalisme alors que les situations sont plus cocasses les unes que les autres.

Cette pièce  est l'adaptation théâtrale du roman de Jean-Paul DUBOIS et qui porte le même titre.

Le pitch ? Avant d’hériter de la maison familiale, Paul Tanner menait une existence paisible. Mais depuis qu’il a décidé de la restaurer, rien ne va plus !

« N’importe qui doté d’un peu de raison aurait vu entre ces murs un paquebot de soucis, un porte-avions d’emmerdements. »

Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous, tous semblent s’être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. C’est une chronique de ce qui devient un combat et une galerie de portraits terriblement humains : le récit véridique d’un chantier infernal, coloré d’une bonne dose d’humour… Noir !

« Pourquoi fallait-il toujours que je me retrouve dans des situations pareilles, face à des gens d'apparence normale, mais qui soudain, inexplicablement, dérogeaient aux principes élémentaires de la raison commune ? »

Le spectacle a été crée en avril 2008 en Off d’Avignon. Il se joue actuellement au Théâtre des déchargeurs (Paris 1).

Roch-Antoine ALBALADEJO, le comédien, est un virtuose. Il passe d’un personnage à un autre, virevolte sur le plateau. Sa diction, ses imitations sont un plaisir.
Un excellent moment.

vendredi 9 octobre 2009

Bronzette au Phare Amédée

P1120704 Port Moselle très tôt le matin, le Mary D Dolphin n'attendra pas.  Nous étions prévenu. Départ à 8 heures 30. C'est ce bateau qui nous conduira jusqu'à l'îlot pour une journée très atypique.

Après 45 minutes de traversée, une fois le pied posé sur le ponton, de multiples choix s'offrent à nous : plongée sous-marine, plongée en apnée, visite du phare, bateau à fond de verre, barrière de corail.

Le phare Amédée est situé sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa. Il balise l'entrée du port, par la passe de Boulari, entre le grand récif Aboré et le récif Kwé.

La réalisation d’un phare semblant difficile sur place, la construction de l’édifice métallique a eu lieu en métropole. Les plans distinguent Nouméa (46) une ossature métallique intérieure et l’enveloppe extérieure afin de lutter contre la corrosion qu’implique le climat tropical. Ces plans, considérés comme une prouesse technique à l'époque, ont été présentés à l'exposition universelle de Londres en 1862. L'ouvrage, majestueux et solidement planté au milieu de l’Ile a été réalisé à Paris, monté une première fois pour vérification à La Villette. Il a ensuite été démonté pour son embarquement par la mer. La réalisation sur place a duré dix mois, de janvier à novembre 1865.

P1120749 A midi, apéritif et repas. Les danses tahitiennes et autres démonstrations nous transportent réellement vers l'exotisme notamment une démonstration de jonglage avec une lance enflammée.

La qualité et la diversité du repas sont à souligner : nous avons gouté de nombreuses spécialités des entrées aux desserts (salades tahitiennes, poué..) .Un régal!

Après le repas, nous avons fait l’effort pour monter l’escalier à vis de 247 marches et constater que la vue est magnifique du haut de cette plateforme de 52 mètres.

P1120786 Le bateau à fond de verre nous a permis de voir quelques beaux spécimens de poisson ainsi que le corail qui borde l’Ile. On distingue la barrière de corail que par les remous des vagues et la couleur de l'eau. S’il était encore possible de voir des requins il y a quelques jours, c’est impossible maintenant car les bateaux ont interdiction de jeter des carcasses de poissons pour les attirer.

Nouméa (96) L’après midi nous a permis aussi de faire quelques explorations aquatiques avec masque et tuba. Les coraux et les poissons sont cependant beaucoup moins impressionnants que ceux que nous avions pu découvrir à Hurghada en Egypte. Mais de le dépaysement est la quand même. Sur le bateau, nous avons eu la chance de voir pointer la tête d’une tortue de mer et quelques requins se sont approchés de notre embarcation.

P1120782 Ah oui, l’Ile est déconseillée à ceux qui n’aiment pas les serpents. Il faut se méfier des tricots rayés très présents sur l'îlot ! Il y en a partout. Ces serpents ne sont pas spécialement méchants puisqu’ils viennent sur le sable pour se reposer et digérer les anguilles qu’ils vont chercher dans l’eau. Leur tête est petite et, si leur venin est très mortel, ils ne peuvent nous ordre qu’à l’intersection des doigts… Ca limite les risques !!

jeudi 8 octobre 2009

A travers la forêt, le lac et les mines…

Première journée de détente. Enfin, l’audit de l’établissement est terminé et je peux me consacrer enfin à la visite de l’Ile et à la découverte des paysages qui environnent Nouméa. Avec mes collègues, nous partons en direction du Sud, vers le Barrage de Yaté et sa vallée.

P1120613 Le lac de Yaté est un lac artificiel d'une superficie de 40 km² environ de la Grande Terre. C’est la plus importante étendue d'eau douce de Nouvelle-Calédonie.

Nous passons également à la Cascade de Wadiana.

Le territoire de la commune de Yaté, qui comprend aussi Goro, se caractérise par la beauté sauvage et souvent rouge (en raison des latérites – des roches rouges ou brunes, qui se forment par l’altération des roches sous les climats tropicaux.), de ses paysages, par sa richesse écologique.

clip_image002Arrêt au village de pêcheurs de Goro pour manger dans un snack et retour par le maquis minier et la foret humide.

Retour pas le maquis minier et la forêt humide.

Petite précision sur le rythme de vie en Nouvelle Calédonie. Lors de notre séjour, le soleil s’est levé en général vers 5 heures 30 et il se couchait vers les 17 h 30. Le Calédonien est donc généralement un lève tôt, les magasins sont ouverts vers 7 heures et un couche tôt, les magasins sont fermés à 18 heures !

Pour voir les photos

Peu de photos de mon périple en Nouvelle Calédonie directement sur le blog mais vous pouvez les voir en cliquant sur le lien suivant : http://www.facebook.com/album.php?aid=35871&id=1107053134&l=c268f35de2

mercredi 7 octobre 2009

La ville de Nouméa…

Les rues de la ville :

 Nouméa (121)

P1120668

Nouméa (123)

 

 

 

 

 

 

La pub n’est pas absente…

Nouméa (120)

Un petit coin de France à l’autre bout de la terre. Pas de changement flagrant en ce qui concerne la nourriture. Dans les boulangeries, on trouve des croissants, des millefeuilles, toute la pâtisseries françaises. On peut manger dans des restaurants alsaciens, des crêperies bretonnes… et même ch’ti aux 3 Brasseurs :

P1120658

Le marché aux fruits :

Nouméa (12)

Devant le Centre pénitentiaire de Nouméa:

 P1120478

mardi 6 octobre 2009

Tokyo, Nouméa, Air Câlin

Nouméa (4) L’escale à Tokyo n’aura duré que deux heures.

Peu de temps en fait pour se rendre compte vraiment du décalage entre la vie occidentale et la vie japonaise. Tout paraît feutré dans l’aéroport, c’est peut être la moquette au sol qui donne cette impression. Beaucoup d’employés portent des masques chirurgicaux.

Nouméa (6)Les boutiques sont peu nombreuses mais on y trouve que ce l’on y attend : des plats typiques (des seiches et des poissons séchés, des sushis) et un tout un lot de babioles japonisantes où Hello Kitty est en bonne position.

Que fais un chiotte sur le blog ?

Expérience : j’ai testé les fameux toilettes qui lavent, à la fin, les fesses (et le reste mais pas besoin d’aller dans les détails). Les toilettes sont munis d’une télécommande. Comment ca marche ? A la fin de la grosse commission, vous appuyez sur le bouton et un jet vous lave. C’est surprenant. On peut régler la chaleur de l’eau, la force du jet…

Nouméa (150) Air France ne dessert pas directement Nouméa et nous montons vers 22 heures dans un avion de la compagnie Air Calin… Il fallait l’inventer !

Sitôt en vol on nous sert encore un repas et nous voilà partis à nouveau pour 8 heures de trajet.

Nous volons à 900 kms/ heure environ et à une hauteur de 12000 mètres.

Nouméa (7)J’arrive à Nouméa à 7 heures 20 du matin. La descente de l’avion est saisissante. Le soleil est levé et il fait déjà chaud. Trajet en voiture jusqu’à l’hôtel. Une douche qui est bienvenue puisque je ne me suis pas lavé depuis 24 heures et nous pouvons commencer le travail.

lundi 5 octobre 2009

Dans le ciel, dans la nuit…

Nouméa (1) Il est déjà tard, nous avons décollé depuis moins d’une heure.

L’hôtesse nous annonce que le personnel de bord va nous distribuer un repas chaud.

En effet, quelques minutes plus tard, les fameux plateaux arrivent. Je n’aurai pas du manger ce soir…

Au menu : Salade de courgettes, carottes, et surimi, cake à la ratatouille ; poisson mariné sauce aigre-douce, riz Misoshiru ; Camembert ; Smoothie et Tarte aux figues et au pain d’épice.

Pour info, le misoshiru est une soupe traditionnelle japonaise constituée essentiellement de pâte de haricots ou fèves de soja, fermentée jusqu'à 3 ans puis salée. Elle peut être consommée à n'importe quelle heure de la journée, même au petit déjeuner...

Finalement, c’est bon et ca cale. Rien de mieux pour commencer ma nuit.

Je regarde (enfin) le film de Laurent Cantet tiré du livre de François Bégaudeau, Entre les murs. Je n’avais pas encore eu l’occasion de le voir.

On m’avait conseillé de ne pas dormir jusque Tokyo pour mieux supporter les 12 heures de décalage horaire mais le vin blanc en altitude fait rapidement l’effet hypnotique désiré. Je dors comme un bébé…

dimanche 4 octobre 2009

Prêt pour le vol

clip_image002Les valises ont été difficiles à faire. En fait, tout le monde autour de moi me trouve chanceux et moi, soit je ne réalise pas vraiment ma chance, soit je suis trop lucide : même si les palmiers sont au rendez-vous et que le soleil donne (comme dit la chanson), j’y vais quand même pour bosser, je pars seul et pas en amoureux (ca change quand même les choses) et aussi il va falloir que je me tape 50 heures d’avion en moins d’une semaine…

Tout ca permet de relativiser ce que d’autres appellent de la chance. Il n’en reste pas moins que je suis très heureux qu’après seulement un mois dans le service, ce soit moi qui puisse partir.

Me voilà finalement à l’aéroport quasi désert à cette heure-ci prêt à embarquer…

jeudi 1 octobre 2009

Nouméa… départ imminent

Mon départ s’est décidé très rapidement, je l’ai su aujourd’hui. En même temps, ça courait depuis lundi mais la décision tardait à venir : je pars donc effectivement à Nouméa dimanche soir.

Quand la machine se met en branle à l’administration pénitentiaire tout va très vite quand même. A 17 heures la décision, à 18 heures j’ai mon billet et ma réservation d’hôtel. Merci American Express Voyages.

Départ dimanche de Roissy en direction de Nouméa où j’arriverai, avec le décalage horaire, mardi 6 octobre à 7 heures du matin. Le voyage sera ponctué d’une escale à Tokyo (2 heures d’attente).

Retour samedi 10 à midi pour une arrivée à Paris, dimanche matin à 4 heures 20. Là encore j’ai une escale à Tokyo mais 1 heure de plus d’attente donc 3 heures sur le sol nippon.

Tout ça pour la modique somme de 2914,22 euros…

Roman Polanski doit il rendre compte à la justice de son pays ?

Intéressant de constater cette rupture entre deux mondes. D’un côté le milieu artistique, médiatique et politique, de l’autre celui de ceux qui ne comprennent pas, depuis trois jours, les prises de position en faveur de Roman Polanski. Dans tous les médias, chroniqueurs, journalistes, acteurs, réalisateurs et même des ministres, défilent devant les caméras pour s’offusquer de la façon dont est traité leur ami, Roman Polanski.

Et pourtant, ce réalisateur est un fugitif depuis 30 ans, un homme accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec une fille de 13 ans! Difficile de comprendre pourquoi le milieu intellectuel est à ce point outré que l’on demande à un homme de rendre compte de ses actes devant la justice. Rappelons qu’il a fuit les Etats Unis la veille de son procès et qu’il s’est bien gardé d’y retourner.

Le bureau du procureur de Los Angeles a retracé trente années de tentatives infructueuses pour faire arrêter Roman Polanski, après sa fuite en France en 1978. Sans connaître les détails du dossier, tout cela donne le sentiment qu’il est normal qu’un homme se présente devant la justice de son pays quand il s’agit d’un état démocratique et libre.
Polanski est peut-être un “génie du 7ème art”, il a peut être vécu des choses horribles (le ghetto de Varsovie, l’assassinat de sa femme") mais il n’en demeure pas moins un citoyen comme les autres, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.