mercredi 30 juin 2010

Emotions fortes et casino

Notre première nuit à Las Vegas sera au Stratosphère. Cet hôtel est situé à extrémité du Strip sur Las Vegas Boulevard. Nous avons choisi cet endroit car, de la tour panoramique nous aurons une belle vue de la ville et qu'au sommet, il y a trois attractions à couper le souffle.

En réservant par Internet, nous bénéficions d'un pass pour 2 attractions. C'est une belle économie puisque le prix d'entrée de la tour est de 10$ et que le prix d'une attraction est de 12,50$.

Ici, la chaleur est accablante. Impossible, en journée, de rester dehors en journée. Il fait pas moins de 40°C..

En début de soirée, nous décidons d'aller au sommet de la tour. Elle fait 108 étages soit 345 mètres de haut et ressemble plus à un château d'eau coiffé d'une plate forme d'observation circulaire.

La coupole abrite un restaurant panoramique et une terrasse qui permet de voir l'immensité de la ville éclairée au milieu du désert.

Trois attractions ont été installées au sommet de la tour.

Xtream entraine les visiteurs dans une chute vertigineuse le long d'une rampe mobile suspendue dans le vide.

Nous ferons les deux suivantes:

Big shot nous a propulsé à 72 kilomètres/heure sur une colonne métallique de 50 mères installée au sommet de la tour. Sur cette antenne, sorte de pointe de fusée dans le ciel, ont peut ressentir les sensations fortes des astronautes de la Nasa. Fermement installés sur notre siège, on monte et on descend trois fois comme sur un siège éjectable. Avant de monter dans l'attraction, Alain n'a pas vouu regarder ce qu'il allait vivre quelques minutes après être assis sur le siège. Aussi, il a bien été surpris et il a beaucoup crié !

Insanity est la dernière attraction qui a été installée. Il s'agit d'une balançoire qui tourne à 42 miles/heure au dessus du vide. Forte impression lorsqu’on se retrouve à l'horizontale à plus de 300 mètres du sol. Là Alain n'a pas du tout crié. Il est resté cramponné à son fauteuil. Un mélange de stupeur, d'évanouissement, la tête qui tournait en même temps que la balançoire et les vraies sensations d'un bon vertige.

Définitivement, Alain est masochiste (mais courageux) puisqu'il sait qu'il a le vertige et s'évertue à l'affronter fermement.

Nous terminons notre soirée devant une machine à sous. Nos 28$ de mises nous ont permis de jouer presque 2 heure 30. Nous ne sommes pas plus riches ni plus pauvres. Nous avons bien ri.

La machine permettait de multiplier nos gains si sur les 5 rouleaux apparaissait des épis de mais ou bein au moins,sur 3 d'entre eux, des poules. L'apparition des poules tant attendues permettait de gagner des parties supplémentaires... Heureusement que les américains ne comprenaient pas Alain qui criait à chaque fois qu'il lançait les rouleaux «  des poules , du mais !, des poules, du mais !». Le jackpot progressif de 9700,00$ n'était toujours pas tombé quand nous avons quitté notre siège à 1 heures 30 du matin.

Saint George et Las Vegas

Il fait déjà très chaud ce matin. Le journal annonce 103°F à Saint-George et 108°F à Las Vegas. Nous allons donc avoir très chaud.

En ouvrant mes mails, je constate que c'est le début des soldes. Ma boite regorge de messages pour dépenser des sous sur des sites de ventes en ligne... Bonne idée que d'aller faire les magasins aujourd'hui. La température excessive et la succession de parcs nous donnent envie de voir autre chose. Dans quelques heures nous serons à Las Vegas ! Dépaysement assuré certainement, aussi, une petite promenade dans le Outlet de la ville nous donnera un peu de calme.

James nous a rejoint pour le petit-déjeuner. Il va partir dans la matinée pour sa nouvelle vie à LA. Il sera hébergé dans de la famille ce qui lui permettra de faire quelques économies et de monter son affaire de coach sportif. Pour les castings, il est réaliste. Il faut en passer des centaines – par mois - pour obtenir 3 ou 4 contacts. Les premières publicités donnent ensuite la possibilité de tourner dans une série ou une sitcom, ensuite, on peut attaquer les films. Par contre, le premier contrat pour une publicité procure de 5000 à 100000 $. Les premiers sous gagnés servent donc à payer les factures et à enchainer les castings suivants. Pas question de tout dilapider en quelques semaines et faire la grande vie en se prenant pour une vedette.

Notre visite du Outlet nous permet d'acheter des jeans dans la boutique Levi's. Les prix pratiqués en France sont à ne rien y comprendre. Ici, le jeans non soldé est à 46 euros en moyenne. Aujourd'hui, j'achète un modèle 525 à 19,95 $ !!!

Il est temps de partir. Las Vegas est réputée pour ses magasins à prix d'usine. Pas question de nous attarder trop longtemps ici donc.

Sur la route, en entrant dans le Nevada, le thermomètre de la voiture indique qu'il fait 105°F. Les prochains jours seront éprouvants.

Pour Las Vegas, James nous a donnée un conseil : « quand vous en aurez marre de Las Vegas, et ca va arriver vite – tout ce bruit, l'alcool qui coule à flot, les dollars qui sont claqués en un instant - ,allez vous reposer au Lac Mead près de Hover Dam ». Ca tombe à pique, nous avions prévu d'aller voir le barrage d'Hover demain après-midi.

Comme vous êtes aussi des pros de l'heure américaine, vous savez maintenant que nous avons avancé l'heure de nos montres d'une heure...

mardi 29 juin 2010

Zion Park

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Bryce Canion




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Barrage de Glenn Canyon




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Barrage, cheminées de fées, écureuils et bière belge !

Quel titre énigmatique et qui doit normalement vous donner envie de lire la suite de ce post. Il résume notre journée. Il est plus long car je profite de ce qu’Alain conduise pour écrire durant les trajets. Quand je conduis, c’est plus dure d’écrire à l’hôtel en rentrant…

Ce matin, nous nous sommes réveillés encore plus tôt que d'habitude. Alain a dormi d'une traite mais j'ai eu du mal à trouver le sommeil et je me suis réveillé vers 5 heures 15. Cette heure en Utah serait une heure normale puisque il faut rajouter une heure (il serait alors 6 heures 15) mais à Page nous sommes en Arizona donc il faut retrancher une heure. Vous imaginez donc les calculs que nous devons faire tout au long de notre voyage. A longueur de temps, nous transformons les miles en kilomètres, les pieds en mètres, les galons en litres, l'heure de la montagne en heure du pacifique et encore l'heure qu'il est en heure qu'il est en France...

A Page, il fait très chaud. En plus, dans la chambre, la climatisation est assez bruyante et il n'était pas possible de la laisser allumer si nous voulions nous dormir...

Notre petit-déjeuner est pris au bord de la piscine. Il fait déjà très chaud. La piscine n'ouvre qu'à 8 heures 15 et nous serons déjà partis. Notre programme est une fois encore chargé. Nous voulons retourner au Lac Powell pour y voir le barrage puis nous visiterons le Bryce Park et le Zion Park.

Le barrage de Glenn Canyon

« Jamais création industrielle n'aura été aussi réussie pour la nature et aussi bien utilisée par le tourisme ». Voilà ce que nous disent les guides. Construit en 1957 alors que rien n'existait à cet endroit, le barrage de Glen Canyon a créé de toute pièce la ville de Page, ses infrastructures et une industrie touristique florissante autour. En effet, le barrage a, de fait, créé un lac artificiel qui a vu se développer une marina, des hotels, des croisières en bateau, une activité de pèche...Le barrage a créé 1900 miles de côtes et 96 plages répertoriées.

Les drapeaux – qui sont habituellement devant tout les édifices publics mais aussi devant certaines maisons - du bâtiment d'accueil des visiteurs sont en bernes. On nous explique qu'un sénateur américain est décédé dans la nuit.

Une visite du barrage commence dans 5 minutes. Nous nous inscrivons pour y participer.

Après quelques contrôles de sécurité et des conseils (ne pas se pencher, ne pas monter sur le parapet, ne pas plaisanter sur le thème des attentats, des armes, des bombes au risque de se faire emmener par un des gardes, nous commençons la visite.

Le guide, Kevin Anderson, est un professeur d'éducation civique et d'histoire-géographie d'une trentaine d'années, voire la quarantaine, qui fait ce job depuis 8 ans pendant les vacances d'été. Faire travailler les professeurs l'été, c'est une idée que Notre Président n'a pas encore testé..

Après avoir pris un ascenseur, nous sommes sur la partie haute du barrage. D'un coté le lac et de l'autre les puissantes turbines qui permettent de fabriquer l'électricité et le fleuve Colarodo.

Il nous explique les étapes de la construction du barrage qui a commencé en 1956 pendant 10 ans.

Le lac exerce une pression sur la structure de béton de plus de 9 000 milliards de gallons d'eau... Faites le calcul mais ca doit faire, à la louche, plus de 30000 milliards de litres...

Ce qui impressionne donc c'est la masse de béton utilisée. Le tablier fait 10 mètres de large en haut et 100 mètres au fond. Autant de béton que pour construire une autoroute entre Chicago et Phenix.

Puis nous prenons un ascenseur qui nous emmène au cœur des turbines, 200 mètres plus bas (à raison de 15 mètres à la seconde). Nous pouvons donc voir les 8 turbines dont seulement 2 fonctionnent. Elles sont en cours de changement. Les turbines en fer qui sont en fonctionnement et qui datent de la création de la centrale – fabriquées en Belgique - sont remplacées par un modèle en inox (donc plus de corrosion). Pour une turbine, le processus prend 8 mois et coute 2,4 millions de dollars.

A la fin de la visite, nous reprenons la route pour voir lelac en lumière du jour. Hier soir, le soleil était couchant.

A 10 heures 30, il est temps de partir pour Bryce Canyon. Nous déjeunons dans un Wendy's.

Sur la route nous rencontrons un troupeau de bisons qui paissent (ou broutent) tranquillement une herbe très verte. Ici, le paysage change. Il n'est plus question de désert. Nous sommes dans des espaces fertiles, verdoyants et qui, au surplus, subissent un irrigation en complément des apports de la rivière qui traverse les champs.

Juste avant Bryce Canyon nous traversons Red Canyon. Comme son nom l'indique, la terre est rouge. Nous nous arrêtons quelques instants pour une pause photos. Notre voiture a fière allure sous l'arche qui surplombe la route.

Bryce Canyon

Ce parc est réputé pour ses cheminées de fée. Il s'agit de formations rocheuses qui, par l'érosion, formes des colonnes sur un espace en amphithéâtre d'une hauteur de 600 mètres.

Le parc héberge également des chiens de prairie. Ce sont des petits rongeurs semblablement à des écureuils qui vivent à l'état sauvage mais, nous en verrons, qui s'approchent assez facilement des touristes.

Zion Park

A notre arrivée sur le site, une pluie fine commence à tomber mais elle n'est que passagère.

Ce parc ne ressemble à aucun autre. Pour une fois, nous ne sommes pas tout en haut au bord du canyon. Nous sommes en bas, là où coule la rivière. La petite randonnée que nous faisons nous conduit, par un chemin facilement accessible au lit de la rivière. Bien équipés, nous pourrions continuer à marcher dans la rivière pour admirer des constructions géologiques façonnées par la nature depuis plusieurs siècles.

Au fil du chemin, nous avons rencontrés des écureuils et des biches. Bien que sauvages, c'est animaux ne sont pas du tout apeurés par notre présence. Habitués à voir des touristes, ils vivent leur vie tranquillement. Comme le soleil est en train de se coucher, la température baisse et la faune du parc commence à sortir.

Sur le chemin du retour, nous croiserons des écureuils encore, une biche affairés à manger des feuilles sur les branches puis d'autres près du lit de la rivière ou dans un pâturage herbeux. Plus étonnant, nous croiserons également pas mal de belles dindes... (des vrais , ne voyait là aucune malice de ma part!).

Bizarrement, on finira par « s'habituer ». Si on s'attarde devant les premiers écureuils ou une biche pour la regarder évoluer voire la photographier, au bout d'un certain temps, leur présence devient normale (c'est peut être la notre qui n'est pas conventionnel dans un si bel espace naturel) et nous continuons tranquillement notre chemin. Il n'en reste pas moins que d'approcher ces animaux à quelques chose de magique et d'extraordinaire.

Sur le chemin du retour, Alain me dit qu'il avait lancé à l'aller de la poudre anti-crocodile et que ca a bien marché puisqu'on en a pas vu un seul !

Il est 21 heures quand nous quittons le parc.

Avant de quitter le parc, une biche traverse tranquillement la route devant nous entre les voitures qui roulent au pas ! Elle n'a pas l'air d'être le moins du monde dérangé par le terrain de camping tout proche, ni par nos phares et le bruit de notre moteur !

Cette journée aura encore été particulièrement riche. Nous sommes à 40 minutes de Saint-Georges, notre ville étape pour la soirée. Inutile de dire que nous n'allons pas nous coucher tard.

Fin de soirée inattendue

Quand nous sommes arrivés à l'hôtel Econolodge, il faisait déjà nuit mais, bonheur, la piscine était éclairé. Quelqu'un barbotait encore dans le jacuzzi. Il était près de 21 heures 30 et l'idée de se baigner a pris rapidement le dessus par rapport à l’envie d’aller diner.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous étions dans le bain.

Le jeune américain a commencé à discuter avec nous dans le jacuzzi. Il s’appelle James et il a 25 ans. Il vient de Denver et part refaire sa vie à Los Angeles. Coach sportif et acteur dans divers publicités pour des chaines locales de télévision (aux états-unis, les grandes villes ont des chaines locales qui sont différentes d'une ville à une autre) et quelques séries, il allait à Los Angeles pour tenter de faire carrière et passer divers casting. Sa voiture garée sur le parking de l'hôtel rassemblait toute sa vie. En plus de son expérience à la télévision et des cours de comédie qu’il a suivi, il a aussi pris des cours de piano et de chant. Il nous parle de son envie de tenter le casting de certaines séries américaines et de Pop Idol (la nouvelle star en France). En France, nous l’aurions pris pour un fou, aux Etats-Unis c’est ce qui s’appelle le rêve américain.

A 22 heures 30, le technicien de l'hôtel est venu fermer la piscine. James nous a proposé de diner ensemble. Notre expérience de la cuisine américaine (Denny's) l'a laissé pantois car il n'aime pas ce genre d'endroit – trop cuisine américaine, trop gras, trop populaire. Nous sommes allés dans un restaurant texmex. Au menu, margarita au citron vert, BBQ ribs et hamburger à partager autour d'une bonne bière « Belgium method ». Tout un programme si les américains se mettent à faire de la bière belge !. Et pourtant, elle était bonne.

Un point sur notre rencontre avec James. Les américains sont très facile au contact. Quand vous entrez dans un magasin, les vendeurs vous disent bonjour “Hello guys”. Idem quand vous entrez dans une pièce, dans la salle de petit déjeuner de l’hotel ou… dans un jacuzzi. Partout, on se dit bonjour et s’il y a moyen on commence la conversation. Ainsi, souvent, dans un hôtel avec le réceptionniste, la serveuse d'un restaurant ou des personnes qui demandent un renseignement ou que nous les prenions en photo, la conversation s'engage. Tout le monde le fait. C’est encore plus frappant pour nous qui sommes étranger mais il faut dire aussi que la France a un certain attrait pour eux. D'une part ils trouvent que la langue française est belle à écouter , que notre accent quand on parle américain est “so cute’” (mignon) et Paris restera toujours Paris : « Parissss, Oh my Goood ! ».

Finalement ce soir, nous n'aurons pas tenu deux de nos engagements : manger léger et nous coucher tôt. Ce fut en tout cas une soirée aussi inattendue que fort sympathique.

lundi 28 juin 2010

Lac Powell



Monument Valley




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Dans la poussière...




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Programme de folie

Le programme de la journée s'annonce chargé puisque nous avons prévu d'aller à Canyonland puis à Monument Valley. Nous devons terminer par une balade et une baignade – si la température – s'y prête dans le Lac Powell; Si nous avons encore du temps, en soirée, nous devrions aller voir le fleuve Colorado de plus près. Pour l'instant, nous ne l'avons vu que du haut de Grand Canyon.

Canyonlands

Nous ne garderons pas un grand souvenir de ce parc national. En fait, notre imprévision a eu raison de nous.

D'une part, nous n'avions plus assez d'essence pour entrer dans le parc, le visiter et regagner la route principale. Nous avons décidé de quitter le parc et d'y renoncer. Finalement, la Ranger qui était à l'entrée nous a indiqué une pompe à essence à 1 miles. Nous nous sommes rendus dans le camping qui délivre l'essence à mon sens la plus chère de l'Etat. Nous payons en effet 5$ le gallon (soit 3,8 litres); Alain relativise en remarquant que cela revient finalement au même prix qu'en France...

D'autre part nous nous sommes trompés d'entrer. Au lieu d'arriver par le nord ce qui nous permettait de voir la plupart des éléments remarquables nous sommes arrivés par l'ouest là où la plupart des sites à voir sont accessibles au bout de longues heures de randonnées ou en 4x4.

Nous parcourons les quelques sites qui peuvent être fait en voiture ou à pied et nous quittons le parc.

En route nous déjeunons dans un Taco Times. C'est un fast-food de plats mexicains comme il en existe de nombreux dans tous les Etats-Unis. On y trouve des tachos, des burritos, des nachos et des salades... Il y a même des hamburgers au bœuf mexicain.

Sur la route qui nous mène à Monument Valley, il y a de nombreuses biches qui sont mortes écrasées et qui sont encore au bord de la route. Les panneaux de signalisation qui signale le danger des bêtes pouvant traverser méritent toutes leur place sur l'Hyghway 191

Monument Valley

Vers 15 heures 30, nous arrivons à l'entrée du Parc. Nous sommes entre l'Utah et l'Arizona.

Le parc est en territoire navajo, il est totalement géré par les indiens. Le droit d'entrée est de 5$ par personne et le Pass America is beautiful n'est pas accepté puisqu'il ne s'agit pas d'un parc national. L'argent entre directement dans les caisses des indiens. A l'intérieur du parc, les nombreux stands de produits locaux et d'objets artisanaux incitent au paiement en liquide. Les paiements en carte bleue sont quand à eux taxés...

Nous avons emprunté la route principale, longue de 17 miles, qui traverse le territoire. En fait, il s'agit d'une piste sablonneuse la plupart du temps et parfois caillouteuse. Comme c'est une voiture de location, rien à craindre mais si c'était notre propre voiture, je pense que nous aurions rebroussé chemin assez rapidement. Les amortisseurs et les pneus ont bien soufferts...

Très commerçants, les indiens proposent des tours de la « Valley drive » en 4x4, ce qui est peut être moins fatiguant mais aussi plus impersonnel. Il s'agit de pick-up ouvert qui peuvent accueillir de 15 à 20 personnes et, à les voir sur les pistes, en plus d'être bousculés dans tous les sens, les passagers - assis en rang d'oignons par 4 - « bouffent » du sable car le chauffeur va vite et ne ménage pas non plus ses amortisseurs.

Monument valley est un lieu mythique rendu célèbre par le cinéma. John Ford, le réalisateur de western, a même un point d'observation qui porte son nom. On retrouve ra donc les paysages de la Chevauchée fantastique, le massacre de Fort Apache, Rio Grande ou, plus récemment, de Retour vers le futur III, Forest Gump et du film français (pour ne pas dire franchouillard) Restons groupés.

A John Ford's Point, un indien propose aux touristes de ce déguiser en cow-boy pour la pause photo. Alain n'a pas résisté longtemps et c'est pris au jeu. Quand les touristes sont moins nombreux, il enfourche le cheval et va se positionner à la pointe du rocher... Ambiance western garantie...

Nous aurons parcouru ces 17 miles en près de 2 heures. Inutile que la conduite n'est pas aisée sur cette piste et qu'Alain a eu beaucoup de courage (surtout avec moi à ces cotés). Notre périple au bon temps du western ne nous aura couté qu'un seul ensablement, vite résolu d'ailleurs. Notre Chevrolet HRR s'est bien débrouillée face aux mastodontes à 4 roues motrices qui voulaient la dominer.

Vers 18 heures 30, nous prenons la direction de Page.

Page

Nous avions prévu de nous baigner dans le Lac Powell. L'heure tardive à laquelle nous arrivons (20 heures 30) semble peu propice à mettre à exécution nos plans. Passage donc par l'hôtel pour une bonne douche. Nous irons ensuite au Barrage de Glen Canyon, cette construction de 216 mètres de haut qui a donné naissance au fameux lac.

Mais, changement de programme...

Qui l'eut cru. A 19 heures 30, nous étions dans les eaux du lac. Il nous a fallut un peu de temps pour trouver la marina et surtout l'endroit où il est possible de se baigner mais nous avons trouvé !

Quel bonheur. L'eau est parfaite. Il arrive que l’eau du lac soit à 28”C. Nous avons assisté au coucher de soleil (encore un !) sur le lac et nous nous sommes baignés alors que le jour diminuait. Séance photos de circonstances, les pieds dans l'eau.

Pour nous remettre, après s'être bien séché, nous sommes allés dans un steack-house typique de la région. Banquette en plastique, planche de bois au mur et de la viande à en crever. Excellente cuisson de l'entrecôte d'Alain. Quant à moi, j'ai vite échanger le saumon grillé que j'avais initialement choisi par des BBQ-Ribs.

Il est maintenant 21 heures 39. Nous avons décalé une fois encore nos montres d'une heure. La ville de Page est en Arizona donc à 21 heures 39 mais le Lac Powell est en Uhta donc, à 1 miles, il est 22 heures 39.

Nous sommes sur la terrasse de la chambre. Il fait 98°F. Je vous laisse faire le calcul puisque je vous ai déjà donné la formule magique.

National Arch Park




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Canyon de Chelly



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Meteor crater

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A l'entrée du Colorado

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samedi 26 juin 2010

Petrified Forest



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Petrified Valley et le Canyon de Chelly

Levé vers 7 heures.

Nous commençons notre journée par la visite du Météor Crater à 35 miles de Flagstaff. C'est un immense cratère fait par une météorite. Les astronautes de la NASA s'y entrainent.

En route ensuite pour le Parc national de Petrified Forest. Le Ranger à l'entrée du parc est sympathique. Nous « upgradons » notre entrée du Grand Canyon pour un Pass America is beautiful qui nus donnera l'accès à la plupart des parcs nationaux sans rien débourser (80$ pour un an donc rapidement rentable puisque la plupart des parcs ont un droit d'entrée de 10 à 25$).

Déjeuner rapide car il est déjà 14 heures. En souvenir, nous achetons un morceau de bois pétrifié. Le magasin en vend de toute sortes et de toutes les tailles. Il est formellement interdit d'en ramasser dans le parc sous peine d'une amende de 75 dollars. Les véhicules peuvent être contrôlés à la sortie du Parc national. Aujourd'hui, pas de vérifications quand nous franchissons le porte de garde des Rangers.

Nous arrivons au Canyon de Chelly à 17 heures mais le Visitor Center vient de fermer. Nous n'avions pas vu que ca fermait tot. Des bikers sont également devant la porte close. Ils partent et nous décidons de les suivre. Finalement, le Canyon est ouvert en permanence puisque les points d'observation se situent sur une route qui dessert aussi des habitations

Nous visitons la rive Sud puis un point sur la rive Nord car il est sur la route de Farmington.

La route pour Farmington nous fait passer dans des montagnes. Des indiens Navajos pique-nique sur les aires de détente. On croise deux jeunes indiens sur des vélos en train de descendre à toute vitesse la route en direction de la vallée. On se demande si les vélos ont des freins en tout cas cela paraît très dangereux. De l'autre coté de la vallée, nous arrivons à Shiprock. Le grand bloc est au milieu d'un plateau. C’est un endroit avec une grande importance religieuse pour les indiens.

Nous entrons dans le Nouveau Mexique. Il nous faut, cette fois, procéder à un changement d'heure. De 20 heures, nous passons à 21 heures.

Sur notre trajet on voit des fusées de feux d'artifices. Dans chaque villes que nous traversons, des chapiteaux sont installés et on y vent des « Fireworks », des fusées de feux d'artifices. Les panneaux indique « 1 acheté, 1 offert ».

Vers 21 heures 30 nous sommes à l'Hotel Travel Lodge. Un plongeon dans la piscine. Elle ferme à 21 heures 30 mais je n'avais pas vu le panneau. Il me dit qu'il me laisse une dizaine de minutes et qu'il reviendra fermer la porte ensuite.

Repas chez Denny's. Si la façade donne l'impression qu'il s'agit d'un ènième fast-food,c'est une bonne surprise. Cette chaine offre des plats généreux et pour un prix assez modique. Ils sont ouverts tot le matin puisqu''ils servent le petit-déjeuner et ferme tard puisque nous sommes arrivés à 22 heures et qu'il y encore pas mal de monde qui entrent pendant que nous mangeons. Nous y retournerons certainement avant la fin de notre séjour. Vu notre accent, l'employée super aimable et souriante nous a demandé d'où nous venions : « Oh mon Dieu, qu'est ce qu'on vient faire au Nouveau Mexique quand on vient de France ! »... Visiter pardi !

Grand Canyon




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