Les flèches du temps

Hier soir, nous sommes enfin allés au spectacle historique de Meaux. Ce spectacle nocturne nous offre un voyage à travers l’histoire de Meaux, en plein cœur de la Cité Episcopale de Meaux, l’une des rares encore intactes en France, au pied de la Cathédrale.

Notre guide pour ce voyage est un archer, un petit personnage secrètement sculpté sur la façade de la cathédrale de Meaux lors de sa construction. Pour nous, il décoche ses flèches et déroule le fil du temps : la guerre de 14-18, la libération, les batailles napoléoniennes, l’œuvre de Bossuet à Meaux, la nuit qu’a passée Louis XVI au retour de Varennes, la révolution et la rédaction de la déclaration universelle des droits de l’homme et bien sur la construction de la cathédrale et les débuts du protestantisme…

Un bon moment au cours duquel les 500 acteurs nous permettent, à travers des tableaux colorés, des danses et une évocation poétique de voyager et de découvrir notre ville.

Vocabulaire

Aujourd’hui j’ai rédigé une note pour mon directeur. Ma chef de service a apporté quelques corrections. Elle ne peut pas s’en empêcher ! Elle me met en copie du mail qu’elle adresse au directeur avec un message qui dit en substance : “Vous trouverez ci-jointe la note préparée par Christophe et que j’ai amodiée”.

Tiens je ne connais pas ce mot. Je fonce donc sur internet et je recherche la signification…

En fait, il y a dans le vocabulaire administratif des termes qui sont plus ou moins à la mode. Actuellement, il semble du dernier chic d'utiliser le terme "amodier", tellement plus joli que “modifier”,  "atténuer" ou "aménager". Ca fait plus techno, et tellement plus sérieux...

Le problème est que le verbe amodier n'a strictement rien à voir avec le sens qui lui est ainsi donné. Ainsi que rappelé mieux que je ne saurais le faire dans les sites les plus sérieux (cf. "langue française.fr"), "amodier" est un terme juridique signifiant "louer ou concéder une terre ou une exploitation minière contre une redevance".
Merci donc à ceux qui me lisent de faire savoir cela autour de vous et, de façon diplomatique, à votre supérieur hiérarchique. Une discussion à la machine à café parait la meilleure solution “J’ai un ami, sa chef aime employer le terme… en vérifiant dans le dictionnaire…C’est drôle non ?”.

Au moins, vous lui éviterez qu’il se rende ridicule si l’idée lui venait d’employer des mots qu’il ne connait pas !

De midi à deux…

Deux heures de pause pour déjeuner c’est un peu long.

Aujourd’hui, je mange avec les collègues au restaurant administratif de la Mairie de Paris. Nous avons l’embarras du choix puisque les employés de la mairie disposent de nombreux restaurants administratifs.

Nous pouvons aussi manger au restaurant du BHV, et à celui des employés du Crédit Lyonnais.

Menu sympa au prix dérisoire de 3,60 euros : assiette de crudités, bavette-frites sauce au bleu, fromage et dessert (un crumble à la banane et à la noix de coco).

Je profite du temps libre pour prendre les horaires de la piscine Saint-Merri (tous les jours, je peux nager jusque 13 heures 30) et le prix de l’abonnement au Club de sport Vit’halles de Beaubourg. Avec la DAP, je peux avoir un abonnement au tarif préférentiel et je compte bien en profiter : la bavette frites c’est bon mais tous les jours, ca risque de me faire prendre trop de kilos en plus.

La bonne résolution de la rentrée : faire du sport entre midi et deux.

Orages à Trilport

 

 

Premier orage ce soir.

Il pleut, il fait des éclairs et il tonne.

Nouveau boulot

Aujourd’hui, je commence à la Direction de l’Administration pénitentiaire. Plus précisément à l’Etat major de sécurité. Plus communément appelé EMS. Je suis affecté à la toute nouvelle section “Réglementation, procédures et pratiques professionnelles”

Mon bureau est situé dans la Rue du Renard, juste en face de l’Hôtel de Ville de Paris, à deux pas du Centre Georges Pompidou.

De la gare de Trilport, je prends le train de 8 heures 07. Le train s’arrête à Meaux puis il est direct jusque la Gare de l’Est. Deux lignes de métro plus tard (5 et 11 – station Hôtel de Ville) , je suis au bureau au 4ème étage.

Rapide présentation des collègues qui ne sont pas en vacances, je me pose avec l’équipe qui va partager mon quotidien ces prochains mois. Ils font partie de la Brigade de sécurité pénitentiaire. Mon bureau n’est pas encore prêt. Il est squatté par deux personnes qui font partie d’une autre sous-direction. Ils doivent déménager le 18 septembre pour me laisser le bureau libre le 21 septembre.

La journée commence sur les chapeaux de roue puisque l’on me confie le dossier Grippe A – H1N1. A moi de reprendre le dossier en l’état et de participer aux réunions de crise sur le sujet. Nous devons prévoir le fonctionnement des services en cas de pandémie (c’est à dire quand le niveau 6 sera décrété – nous en sommes au 5 actuellement): cela passe par la communication vers les personnels mais aussi les détenus, les principes de précaution à prendre, les mesures de prévention (distribution de gel hydro-alcoolique, masques…) et surtout comment les établissements vont fonctionner si beaucoup de personnels manquent.

A 11 heures 30, première réunion avec le médecin chargé de conseiller le Directeur de l’administration pénitentiaire et le service de la communication. Comme nous sommes toujours confrontés à l’actualité et à la demande du “politique” à 17 heures 30, le cabinet du Garde des sceaux veut un point sur la pandémie dans les Dom-Tom. Moi qui voulait finir tôt pour ce premier jour, c’est foutu !

Très vite, je comprends la lourdeur de cette administration et de ce dossier. Beaucoup de réunions, des tableaux et des notes d’informations à rédiger. Rien ne peut se faire sans qu’une avalanche d’accords tombe (ce qui est appelé chez nous des “starts”). La plupart des notes ou des textes que nous rédigeons concernant la Grippe passent par le Cabinet du ministre via le Haut fonctionnaire à la Défense via la CIC (commission interministérielle de crise).

Aujourd’hui nous apprenons que l’affiche d’information sur la grippe pour les personnels et celle pour les détenus que nous voulons diffuser prochainement devra être avalisée selon le même principe (direction de l’administration pénitentiaire puis institut national de la prévention et de l’éducation pour la santé puis cabinet du ministre de la santé puis commission interministérielle de crise qui se réunie tous les jours à Matignon) pour aller chez l’imprimeur !

Mon travail consiste également à analyser les événements qui se déroulent dans les établissement, à demander des compléments d’informations et à faire des préconisations ou des remarques par rapport aux procédures à mettre en place et à respecter. Je serais aussi amené à me déplacer pour faire des audits sur des questions de sécurité au gré des événements, de l’actualité et de la demande “du politique”.

Droit de réserve et secret professionnel oblige (voire secret défense puisque j’ai reçu l’habilitation), vous n’en saurez pas beaucoup plus sur ce que je peux faire de mes journées au travail… Inutile d’insister !

Je quitte la DAP à 18 heures 30 après avoir remis ma précieuse note. Il pleut et il commence à faire de l’orage… Je n’ai pas de parapluie. Ouf, la station de métro est au coin de la rue.

A 19 heures 30, je suis à la maison.

Rebond

En picard, le rebond est la journée qui suit la fête du village (ou bien le week-end de la semaine suivante)… Dimanche, ceux qui le peuvent reviennent pour terminer “les restes”…

Dans l’après midi, il fait trop chaud et l’envie de nous baigner est trop forte. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la piscine est sur la pelouse. Pas de pompe pour gonfler le premier boudin mais Artur nous offre ses poumons. Quelques litres d’eau plus tard, nous entrons dans le bain.

Si l’eau est quand même assez froide, on s’y fait rapidement et il devient même agréable de s’immerger;

Un mms envoyé à Laetitia finira de la convaincre d’arriver rapidement avec ses enfants qui s’en sont donnés à cœur joie : l’occasion de bien mouiller l’herbe et d’arroser la pelouse avec un flot d’éclaboussures.

Pendaison de la crémaillère

Aujourd’hui, nous recevons nos amis et une partie de notre famille pour la pendaison de la crémaillère. C’est l’occasion de remercier ceux qui nous ont aidé à déménager et aussi de présenter ceux qui ne sont pas encore venus à la maison.

L’occasion pour moi de retrouver mes anciens collègues de travail (David, Pierre, Cédric et Yorrick) et pour Alain de revoir Nancy, son amie de l’Université d’Amiens, sa cousine et son Oncle.

A 12 heures 30, nous sommes encore en train d’enfiler les brochettes. L’intendance alimentaire est assurée par Fatima (brochettes de poissons, de crevettes, de saint-jacques, de poulets et aussi de champignons et tomates cerises sans oublier son fabuleux taboulé). Ma maman s’est chargée des hors d’œuvres (champignons à la grecques, salades de tomates, de pommes de terre…) et des desserts (tartes à la rhubarbe, aux pommes et aux prunes)… Elle a également ramené de Picardie, une spécialité régionale : le gâteau battu.

Notre “réception” a commencé par un apéritif et des verrines que nous avions préparées le matin (la plupart à base de crevettes, œufs de caille, saumon fumé et du gaspacho).

L’oncle d’Alain lui a fait une grosse surprise en lui donnant le billet original du concert de Michael Jackson du 28 juin 1988 au Parc des Princes auquel ils étaient allés ensemble. Alain en parle dans un article du blog…

Ce fut l’occasion également de souhaiter, avec une journée d’avance, un bon anniversaire à Fatima.

Cette merveilleuse journée s’est terminée à la lueur des torches et d’une guirlande électrique tendue entre le cerisier et le pommier.

Merci à tous pour votre présence.

Derniers travaux

Enfin, la journée se termine.

Beaucoup de travaux encore aujourd’hui : pose de cadres, de luminaires, d’un miroir.

Je suis allé aussi à l’ancienne maison nettoyer le garage et décoller les papiers-peints. Je me suis aussi amusé à retirer les clous et vis qui étaient plantés un peu partout dans la maison !

Leader Price en bas de la rue est ouvert le dimanche toute la journée. Quelle aubaine. C’est vraiment tranquille de faire le plein du frigo le dimanche après-midi et en plus il n’y a personne dans les allées et à la caisse. Une bonne adresse à retenir (jusque 19 heures). Menu du soir : Pizza aux fruits de mer. J’en raffole.

Chloé n’a pas apprécié du tout que la barrière soit posée en bas de l’escalier et,au surplus, qu’elle soit fermée. Moralité, elle a pleuré une bonne partie de la nuit et son maitre a eu du mal à fermer l’œil. Excédé, je suis descendu et je l’ai foutu dehors ! Mais Chloé a plus d’un tour dans son sac: elle s’est mise à aboyer. Je suis redescendu pour lui ouvrir la véranda et qu’elle puisse de nouveau entrer dans la maison. Finalement, elle a continué de pleurer et puis elle est allé se coucher dans le canapé !

Espérons qu’elle ne va pas recommencer ce cirque là ce soir.

Bien arrivés à Trilport

Désolés de ne pas avoir donné de nouvelles depuis quelques jours mais, du fait de notre déménagement, nous n’avons pas encore de ligne internet. Difficile alors de vous rendre compte de nos derniers jours.

Grace à la mobilisation de nos amis, nous avons déménagés en une seule journée. Samedi en fin d’après midi, notre maison de Meaux était vide. Alain a attrapé un bon rhume (nous y reviendrons) et moi, un bon lumbago qui m’a obligé à me ménager et à ne pas porter trop lourd. La machine à laver du premier voyage a eu raison de mon dos.

Laetitia s’est même décidé à tondre !

Fatima à la cuisine nous a encore régalé : salade et un bourguignon avec des pates à mourir.

Samedi soir nous avons débouché les premières bouteilles de champagne !

Dimanche, les “filles” sont venues à la maison et là… les fées du logis se sont mises en action. Laetitia s’est occupé de tondre la haie ! Un petit barbecue le midi, un bon thé à la menthe dans l’après midi pour nous requinquer.

A 18 heures nous étions dans un cocon tout propre.

Merci encore à Fatima, Laetitia, Dalila, Gwen, Eric, Vishal et surtout Nina qui nous a aidé comme une adulte du haut de ses 15 ans (je ne suis pas sur de l’âge) !

Alain s’est occupé des cartons durant la semaine. Il a été consulté SOS Médecins dimanche soir et le médecin a diagnostiqué une grippe A H1N1… Finalement mardi, il s’agissait “juste” d’un épisode bénin dû à la climatisation au boulot ! Ouf.

Dans la semaine, nous avons continué l’aménagement. Des nouvelles chaises dans le séjour, des luminaires dans la cuisine, le séjour, le couloir.

Aujourd’hui, Alain est à Saint- Gaudens en famille.

Je suis seul à la maison. J’en profite pour continuer la peinture des meubles de la cuisine. C’est même quasiment terminé.

Chloé s’est parfaitement adaptée à son nouvel environnement. Nous avions mis la barrière en haut de l’escalier pour éviter qu’elle monte dans les chambres mais finalement elle a dormi tout les jours avec nous à force de pleurer et de faire son petit regard malheureux !

Aujourd’hui changement de programme et bonne résolution, j’ai posé la barrière en bas et Chloé ne dormira plus avec nous !

Déménagement J-2

Aujourd’hui nous avons fait quelques emplettes à Leroy Merlin.

Nous avons commencé à peindre les meubles de la cuisine (Gris Manhattan – Laqué Brillant).

Nous changeons les sols des placards, adieu la moquette pourrie qui sent l’urine de chat.

Le lave-vaisselle créé la surprise. Nous devons faire appel à un plombier pour mettre en place une vraie évacuation des eaux et prévoir l’arrivée d’eau. Le système mis en place sur l’ancien matériel est digne de Mathusalem. Rendez-vous pris pour le 13 aout.

Alain se charge de continuer les cartons à la maison. Nous sommes un peu à la bourre.

Les bonnes volonté se manifestent pour nous aider samedi. Nous sommes contents. Merci à Laetitia, Vishal, Eric, Mickael, Fathia et Marie.

1000ème lecteur…

Merci à tous de nous lire. Qui aurait pu croire que nos aventures pourraient intéresser autant. Nous savons que nous sommes lus en France bien sur mais aussi au Canada (Geneviève, Cindy), au Royaume Uni (Alex), à Chypre (Geneviève), en Allemagne (la famille Graffard) et aux Etats-Unis (Windy).

Le 1000ème lecteur s’est fait connaitre mais a souhaité rester anonyme. Hier, nous avions oublié d’écrire qu’il y gagnerait un cadeau surprise. Dommage, nous ne pourrons pas lui envoyer son bon pour… un tour du monde avec la personne de son choix.

Préparatifs

Aujourd’hui, Christophe a lavé la cuisine et tous les éléments, retiré l’ancien frigo, le four et le lave vaisselle que le propriétaire nous a laissé. Le tout est donné au Secours Populaire Français qui viendront chercher tout ça en fin de semaine.

Alain s’est occupé de laver le bâti en aluminium de la véranda.

En rentrant, grande lessive des rideaux de la véranda.

Avant de partir, relevé des index des compteurs d’électricité, de gaz et d’eau, prises de quelques mesures pour les travaux à suivre...

Chloé a fait sa première visite. Elle a bien aimé le jardin…

Enfin, Neuf est opérationnel et a pris en compte notre déménagement pour muter notre ligne et notre accès internet. Il aura quand même fallu prendre un nouvel abonnement à France Télécom (et donc changer de numéro de téléphone) mais ils remboursent les frais d’ouverture de ligne.

Chez le notaire…

Enfin, aujourd’hui à 14 heures,nous avons signé la vente de la maison à Trilport . Après un petit quart d’heure du retard, le clerc (en fait, une clerc) a officié.

Lecture du contrat, inventaire des différents diagnostics (amiante, plomb, gaz, électricité…), tri des pièces d’urbanisme (certificat d’urbanisme, déclaration de non préemption, contrainte de voisinage et l’absence de servitudes…) nous avons enfin pu signer toutes les pages du fameux document et remettre au notaire un beau petit chèque du Crédit agricole !

Sitôt quittés l’étude, nous avons foncé à Trilport pour commencer à préparer les pièces pour notre déménagement.

Premiers travaux : peinture de la chambre pour oublier ce fameux violet tellement moche et premiers coups de balais pour se débarrasser des poils et de toute trace des chats (Chloé ne serait pas contente que ses poils se mélange à ceux des félins de l’ancien proprio) !

Anniversaire de notre Pacs au Lido

Nous fêtons notre anniversaire de Pacs au Lido. Il y a 8 ans, nous signions devant la greffière en chef du Tribunal de Grande Instance d’Amiens notre pacte civil de solidarité. L’occasion, le soir, de manger à la Dent Creuse avec un couple d’amis et de faire une grande fête (sous la pluie) quinze jours plus tard à Millencourt-en-Ponthieu.

Ce soir, le diner spectacle commence à 19 heures 30.

Le menu est plutôt fin même si cela ressemble beaucoup à de la cuisine d’assemblage plutôt qu’à de la cuisine gastronomique :  mousse de truite mi-fumée sur un caviar de courgettes, volaille façon “Henri IV” et bouillon émulsionné au foie gras et Finger tout chocolat.

Une bouteille de champagne plus tard, place au grand spectacle de la Revue Bonheur. Après les rappels d’usage “Attention, la revue Bonheur va commencer, nous vous rappelons que le Bonheur doit se vivre, il ne se filme pas, il ne se photographie pas !”, le show commence.

70 danseurs dont les Bluebell Girls et les Lido Boy Dancers, 600 costumes et 23 décors très impressionnants dont une patinoire avec de la vraie glace, des bassins avec des jets d’eau qui sortent de la scène et même un cheval !