vendredi 29 janvier 2010

Pour la cheminée…

Photo0178Livraison de bois aujourd’hui pour nous permettre, enfin, de profiter de la cheminée.

5 stères de buches bien rangés dans le garage et dehors dans le jardin.

jeudi 28 janvier 2010

Enfin…

"Cette année je vais travailler avec le Congrès et notre armée pour finalement abroger la loi qui prive les homosexuels américains du droit de servir le pays qu'ils aiment à cause de ce qu'ils sont".

Barack Obama, Discours sur l'état de l'Union hier soir devant le Congrès.

La loi "Don't ask, don't tell" ("Ne rien demander, ne rien dire") impose aux militaires américains homosexuels de ne pas dévoiler leur orientation sexuelle.

Depuis son adoption en 1993, plus de 13.000 soldats ont été renvoyés parce qu'ils avaient évoqué leur homosexualité ou qu'ils avaient été dénoncés.

La Cour des comptes américaine (GAO) estime que ces révocations ont coûté près de 200 millions de dollars au contribuable en frais de recrutement et de formation.

Même si on peut regretter qu’Obama ne décide pas directement d’abroger la loi, préférant laisser l'initiative au Congrès, le pas est franchi.

Les républicains sont encore à la ramasse. John McCain a immédiatement fustigé la décision du président: "Je suis immensément fier et reconnaissant pour chaque Américain en uniforme, en particulier en temps de guerre, et je pense que cela serait une erreur d'abroger la loi". Pourquoi et de quoi faudrait-il protéger les Américain en uniforme ???

lundi 11 janvier 2010

La fin des vacances, une nouvelle année commence...

Ce matin, départ dans le froid vers la gare de Trilport.
A son arrivée en gare, le train de 7 heures 37 est déjà bondé. Ce n'était pas le cas en décembre. Il y avait de nombreuses places de libre.
La trêve des confiseurs est terminée et les fêtes sont passées ouvrant une nouvelle année. Chacun reprend sont activité et repart travailler... La routine du Métro, Boulot, Dodo.
 
Il y a du monde aussi au métro de la gare de l'Est. Je laisse passer deux rames avant de pouvoir enfin monter.
 
Au bureau, rien n'a changé. J'ouvre mon ordinateur et j'ai déjà 150 mails à lire.
Allez, au taf...
 
 

dimanche 10 janvier 2010

Séguin, Bachelot et le PACS

C'est une confidence de Roselyne Bachelot hier matin sur Europe 1 qui retient mon attention et que je veux vous faire partager. Philippe Séguin a été le co-auteur du discours qu'elle a prononcé à l'Assemblée nationale, le 7 novembre 1998, en défense du Pacs. Elle avait alors été la seule élue de droite à voter pour le texte prévoyant son instauration.

Roselyne Bachelot a confié qu'avant de prononcer son discours à l'Assemblée pour défendre sa position sur la Pacs, en 1998, Philippe Séguin lui demande ce qu'elle compte dire. Elle lui montre son texte et il lui répond : « Ton début de discours est bien, mais on peut faire mieux. »

La trace du républicain que fut Philippe Séguin est peut-être ici :

« Mais le moindre avantage de notre débat n'aura pas été de nous conduire à nous interroger sur le sens du mariage républicain, qui ne saurait se résumer à la procréation, ni simplement à resituer l'individu comme sujet de droit dans un couple puisque -et c'est heureux- nous n'utilisons plus nos enfants comme objet de troc ou comme objet de pouvoir quand ils se marient. »

Ou bien peut-être dans la conclusion, prononcée avec émotion par Roselyne Bachelot et approuvée par Philippe Séguin lui-même, comme le relate le compte-rendu publié sur le site de l'Assemblée :

« Les homosexuels ne veulent ni le dégoût des saintes nitouches ni la commisération des dames patronnesses. (…)

Cela a été l'honneur de des associations de défense des droits des homosexuels de faire des propositions qui refusaient les solutions communautaristes, forcément stigmatisantes, pour bâtir un projet où chacun et chacune d'entre nous pourra se retrouver, avec ses enfants, ses parents, à un moment où un autre de sa vie, car finalement nous ne reconnaissons ici qu'une communauté : la République. »

S'il pouvait adopter des positions plutôt conservatrices sur certains sujets (comme l'Europe), il est bon de rappeler que Philippe SEGUIN fut un des rares députés de l'opposition à ne pas voter contre le Pacs le 13 octobre 1999. Pour ne pas ajouter sa voix aux votes de gauche, il s’est réfugié dans l'abstention.

mercredi 6 janvier 2010

… dégagé l’après midi

L’après midi, nous retournons skier sur le Mont Joux et le Mont Jolly. Les nuages caressent les pentes de la montagne, au plus haut du Mont Jolly, nous dépassons les nuages. Nous avons en face de nous de superbes paysages.

Une belle journée de ski aujourd’hui.

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Déjeuner en terrasse

Nous avons donné rendez-vous à midi à ma mère qui souhaite déjeuner sur les pistes avec nous et, ensuite, se promener dans le chemin qu’elle a découvert hier.

P1130274 Au menu de ce midi, saucisses-frites, sandwiches au fromage et au jambon de montagne et du vin chaud. Nous déjeunons sur la terrasse, sous un franc soleil.

P1130276 Par chance, le soleil inonde maintenant Saint Gervais 1300 et la station du Bettex où nous nous sommes donnés rendez-vous est en plein soleil.

Attention en rechaussant les skis. D’habitude après le vin chaud, je me prend une bonne gamelle et j’ai une fâcheuse tendance à croiser mes skis !

Temps incertain le matin….

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Ce matin, le temps est gris sur la résidence. Mais comme nous l’avons appris hier, il n’y a rien de certain au sommet de la télécabine.

Finalement, nous skions dans les nuages une bonne partie de la matinée.

La température est plus fraiche qu’hier mais c’est tout à fait acceptable.

mardi 5 janvier 2010

Mégéve

Cette après-midi, ma mère nous accompagne dans le téléphérique. Dans l’idée de profiter du soleil au dessus des nuages.

Pour notre part, nous explorons une partie du domaine qui nous est encore inconnue. Nous allons du coté de Mégéve.

De belles pistes rouges, poudreuses à souhait. Les bosses sont pronocées et c’’est un démarrage de début d’après midi un peu rude pour nous.

Qu’importe, nous passons une excellente journée de ski sur le domaine d’autant que le soleil pointe encore son nez.

A notre retour sur le bas des pistes, maman est toujours là. Elle a fait une belle promenade à pied sur un sentier de neige poudreuse. Elle décide d’y retourner demain car elle n’a pas pris son appareil photo et le paysage est sublime…

Chris et Alain devant le Mont Blanc

Pas facile de se prendre en photos devant le Mont-Blanc. Il faut bien viser. Après de nombreuses tentatives peu convaincantes, nous demandons finalement un groupe de nous photographier.

Voici un extrait de la discussion:

- can you take a picture of us ?

- je suis française.

- Ah, très bien. Vous pouvez nous prendre en photo.

- Oui pas de problème.

Lorsque nous lui donnons l’appareil photo, la jeune fille nous dit “Ne vous inquiétez pas, je ne skie pas très vite, si je m’enfuie avec vous n’aurez pas de mal à me rattraper.

- Prenez nous avec le Mont Blanc en arrière plan s’il vous plait.

- Ah c’est cette montagne. On se demandait où il était et on ne savait pas.

P1130226 Au final, le cliché est mal cadré mais bon, c’est toujours mieux que rien.

Celle que je prendrais du groupe devant le Mont-Blanc sera meilleure. Dommage pour nous.

Le Mont Blanc

Ce matin, nous skions sur le Mont Joux, à l’extrême droite du domaine skiable de Saint-Gervais.

P1130205 De ce point culminant, la vue est magnifiquement dégagée. Les derniers nuages s’estompent.

L’occasion pour nous de contempler la vue magnifique sur le Mont-Blanc dont le sommet est enfin visible.

Sous la brume

Saint Gervais est sous la brume ce matin. Il n’y a pas de neige comme c’était pourtant prévu.

Du télésiège qui nous emmène sur la piste, l’image est belle. Nous passons à travers les nuages. Au dessus, la vallée a disparue sous un lit de coton blanc.

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lundi 4 janvier 2010

Promenade sous la neige

Il neige toujours cet après midi et comme le temps est très brumeux sur les cimes des montagnes où nous skions, nous préférons aller, à pied, découvrir le bourg de Saint Gervais.

IMG_0183 Le petit sentier qui nous mène au centre ville est fortement enneigé. La promenade devient une belle partie de plaisir quand ma mère qui a peur de glisser décide de faire une partie du chemin sur les fesses. Elle réinvente alors la luge… sans luge.

Nous passons un pont qui donne à voir un superbe paysage sous la neige, une cascade et des stalactites de givre.

Arrêt dans le bourg chez un fromager pour acheter des fromages locaux : tomme de chèvre, tome de vache fermier, morbier… IMG_0205

IMG_0221Nous passons, au retour, sur le pont du diable qui s’illumine sur nos pas au moment où la nuit tombe.

Un peu de nature

Sous la neige, les paysages sont superbes. Les trajets en télésièges sont l’occasion de regarder la nature et le panorama.

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Sous la neige

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Le ski sous la neige

P1130160 Prenant notre courage à deux mains, nous nous décidons de partir skier. Le temps qu’il fait en bas de la station n’est vraiment pas encourageant mais si, en haut du télécabine, le temps est mauvais et les conditions de ski mauvaises nous redescendrons.

Il neige à gros flocons à Saint Gervais 1400. Les conditions ne sont pas des plus terribles mais elles restent assez bonnes pour descendre les pistes.

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Surprise au réveil

imageIl a neigé cette nuit. Surprise au réveil; Le parking de la résidence est recouvert d’un manteau neigeux bien épais.

Chloé s’en donne à cœur joie au moment de sa sortie matinale. Un petit tour chez la boulangère pour le pain frais du petit déjeuner. De retour, elle court, elle saute dans les épais tas de neige laissés sur le coté de la route par la déneigeuse. Soudain, arrivée à la résidence, sa patte arrière se bloque. Elle a du mal à marcher, c’est ensuite son arrière train et la patte avant droite qui l’empêche d’avancer. Dans un gémissement, elle se couche sur le coté dans la neige et elle ne peut plus marcher. image Panique totale. Je la prend dans mes bras et nous rentrons dans le hall de la résidence. Chloé va mieux. Ce devait être une crampe ou bien une réaction à ses folles enjambées dans la neige.

Notre journée de ski semble bien compromise si l’on s’arrête à la quantité de neige qui tombe ce matin.

dimanche 3 janvier 2010

Première journée sur les pistes

A 10 heures 30, nous sommes sur les pistes.

P1130147 Il ne fait pas grand soleil. L’ami se cache derrière les nuages gris. De la neige est prévue dans l’après midi.

Le ski c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et, très rapidement, nous retrouvons nos réflexes de sportifs  émérites.

A l’heure du déjeuner, nous nous dirigeons vers un restaurant d’altitude. Sur le coté de la piste, je vois un jeune garçon allongé dans la neige. Il ne semble pas allé bien. Je m’arrête et je demande à la jeune fille qui l’accompagne si tout va bien. Elle m’explique que son ami est tombé et qu’il ne se souvient de rien. Elle dit qu’il s’agit d’un coup de fatigue. Bizarre, le jeune homme me dit qu’il a déjeuner, que tout allé bien et que, d’un coup, il s’est senti mal et qu’il est tombé doucement. Depuis, impossible de se relever.

Après l’avoir positionné en PLS, j’appelle le 18 et suis mis en relation avec les secours sur pistes. La balise de la “piste de la pierre -  5” les guide rapidement vers nous. Le jeune homme, Lucas, 16 ans, indique au secouriste qu’il est habitué à ces malaises. Il n’a pas de traitement mais il a déjà consulté à l’hôpital et il s’agirait d’un problème de pancréas. Parce qu'il est en sécurité et pris en charge, nous laissons Lucas et les sauveteurs qui le placent sous oxygène et nous gagnons le Chalet La Rosay;

P1130150 Le restaurant est plutôt chic. Il est adapté à la clientèle de Megève. Chalet de montagne, décoration avec de vieux ustensiles de cuisine, des guirlandes de sapin, des petits chalets miniatures.

A 1850 mètres d’altitude, La nourriture est digne d’un restaurant parisien. Nous prenons une soupe au potiron pour Alain et aux légumes pour moi avec des croutons et du fromage. Le plat du jour est un magret de canard sauce à l’orange, polenta et purée de châtaigne. Nous finissons par une tarte aux fruits rouges.

L’addition vaut le détour : près de 60 euros soit, un bon repas dans une brasserie parisienne. Bien sur, ce sont les prix de Megève et ils n’étonne personne ici. Comme dit Alain, “on ne fera pas ça tout les jours”.

L’après midi reste aussi grise que le matin et le froid commence à nous gagner. Nous décidons de rentrer à la résidence dans le courant de l’après midi.

Nous avons passé une bonne journée de ski puisque nous avons été à l’extrémité d’une partie du domaine skiable soit, pour un premier jour, un bon parcours.

La boulangère…

La nuit a été difficile. Chloé ne se fait pas à l’air de la montagne, en tout cas à sa nouvelle maison. Trois réveil dans la nuit pour que Madame prenne l’air dehors alors qu’il gèle à pierre fendre.

Alain s’est dévoué dans la nuit. Je prend le relais le matin. Promenade au lever du jour. L’odeur des croissants nous conduit jusqu’à la boulangerie. Nous aurons du pain frais et des croissants ce matin pour le petit déjeuner. Comme la machine à carte bleue ne fonctionne pas et que je n’ai pas de monnaie, la boulangère me suggère de prendre la marchandise et de revenir payer plus tard ! Ca commence bien, enfin des commerçants qui sont… commerçants !

Notre ardoise sera payée dans la journée et nous achèterons en prime une galette des rois pour le soir.

samedi 2 janvier 2010

En route pour Saint Gervais Les Bains

Il ne faudra que 5 heures pour nous retrouver à Saint Gervais (sans compter la pause repas). Voyage tranquille alors que, sur l’autre voie de l’autoroute, les bouchons sont nombreux. Les vacanciers de Noël et du jour de l’An rentrent chez eux et nous, nous partons.

Nous pensons que nous serons seuls sur les pistes…

IMG_0005 Chloé a squatté les genoux de la mère de Christophe pendant tout le voyage… A l’aise.

Dès l’approche d’Auxerre, la neige est présente dans les champs. Il a neigé depuis peu. Ce paysage ne nous quittera pas jusqu’à notre arrivée.

A Saint-Gervais, notre résidence est non pas au pied des pistes mais au pied du télécabine qui nous conduira chaque matin sur les pistes enneigées de Saint Gervais, Saint Nicolas de Véroce et Megève.

Foule à l’accueil, tout le monde a eu la bonne idée d’arriver à 17 heures. Beaucoup d’italiens, de russes et d’anglais qui sont encore, eux, en vacances. Finalement la résidence est complète.

Après une petite heure d’attente, nous sommes dans les murs de notre appartement. Nous avons profité de l’attente pour acheter notre forfait et réserver nos skis. C’est autant de temps de gagné pour demain matin… Pas de temps à perdre quand on a l’occasion de skier une seule semaine dans l’année.

vendredi 1 janvier 2010