Je suis arrivé. Au bout de la rue : Le centre Beaubourg.
Je retire mes écouteurs, ferme mon MP3 et je vais travailler…
Bonne journée à vous aussi.
Ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous avons fait hier, ce que nous ferons demain, nos voyages, nos sorties mais aussi nos coups de coeur et nos coups de gueule. C'est le blog de notre vie au quotidien...
Tous les matins, en sortant de la station, je vois la Mairie de Paris. Fabuleuse bâtisse et plaisir renouvelé chaque jour…
A la station Hôtel de Ville, un escalator, une porte automatique, des escaliers et nous sortons enfin de dessous la terre.
La station République est un point d’arrêt des lignes 3, 5, 8, 9 et 11 du métro. Autant dire un véritable carrefour et un dédale de couloirs qui voient passer des milliers de voyageurs par jour…
Ligne 11, direction Chatelet, 2 stations jusqu’à Hôtel de Ville.
Un métro toutes deux minutes le matin et un flot de passagers qui descendent des rames…
- prendre l’escalator pour descendre vers le métro (prendre l’escalier c’est plus rapide aussi…)
- valider son Pass Navigo pour accèder au domaine de la RATP
- se frayer un chemin vers la Ligne 5
- courir dans le couloir,descendre les escaliers
- - arriver sur le quai de la ligne 5, direction Place d’Italie…
et… attendre le prochain !
Petit parcours obligatoire à la descente du train.
Déjà il faut se frayer un chemin entre ceux qui marchent vite, ceux qui marchent lentement, ceux qui allument une clope, ceux qui remontent leur chaussette, ceux qui discutent avec leur copain, leur copine, leur collègue et ceux qui cherchent leur Pass Navigo.
Le parcours du combattant commence… Attention, top chrono:
- valider le Pass Navigo
- passer le portique pour sortir de l’espace Transilien
- attraper un journal 20 Minutes (à lire dans le métro, ca fait passer le temps)
Chacun fait comme il peut. Ceux qui sont montés à Chateau-Thierry et dans les gares précédentes ont eu la chance d’avoir une place assise. Les autres s’arment de patience. Le gros de la troupe va monter à la gare de Meaux. Ensuite 30 minutes de trajet pour arriver à la Gare de l’Est.
Petit comptage rapide, 26 personnes debout en tete de voiture, 6 personnes assises sur les escaliers…
Malgré la fraicheur matinale, il fait bon dans la voiture.
Petit moment de poésie…
La buée sur le carreau, le paysage qui passe à vive allure (quand le train n’est pas obligé de ralentir pour des travaux ou même de s’arrêter “pour régulation” comme nous annonce le chauffeur’)…
C’est beau.
Le train est presque à l’heure aujourd’hui.
Juste le temps d’attendre sur le quai quelques secondes, de brancher mon MP3 et le train arrive.
Positionnement où devrait s’arrêter la voiture numéro 2.
Important, se positionner en estimant où va s’ouvrir la porte et jouer des coudes pour être dans les premiers à monter…
Le but… avoir une place assise mais ce n’est pas toujours chose aisée…
Le train part à 7 heures 37. En quittant la maison à 7 heures 30, je suis pile dans le timing pour rejoindre la gare qui est derrière la maison.
Sortie de la maison, la grande rue à parcourir le rond-point final.
Je suis dans le Chemin d’Armentières, celui qui dessert le parking arrière de la gare.
Il y a un grand parking, assez grand même pour les habitants de Trilport mais il est utilisé par nombre d’habitants des villages à proximité et même des habitants de Meaux. Pourquoi ? il est gratuit à l’inverse de celui de la Gare de Meaux…. Au final, un stationnement qui dépasse largement le parking et celui qui longe la voie de chemin de fer. Les automobilistes les plus pressés se gare sur la bordure de terre en face.
Bonjour, levé tôt, je vous fais profiter de mon trajet de Trilport à Paris, celui que je fais chaque jour pour aller travailler au centre de la plus belle ville du monde. Si, si, c’est vrai.
En route…
Jeudi soir, au Palais Omnisports de Paris Bercy, les Black Eyed Peas étaient les maîtres des lieux.
A 19 heures 30, amuse bouche avec un groupe de LA : rap à l’américaine qui a permis de nous échauffer.
Ensuite, Cheryl Cole a donné de la voix pour une première partie qui aurait pu ressembler à un vrai show d’un artiste français : choristes, vidéo, effets de lumières, plusieurs changements de costume… La première partie est revisité. Du vrai et grand spectacle et non un exercice imposé au rabais.
Ensuite, c’est l’euphorie… La salle n’a pas attendu longtemps. Juste quelques minutes pour installer la scène et Fergie, Will.i.am, Taboo et Apl.de.ap ont proposé un show haut en couleur entre hip hop et délire robotique fluo.
Sur scène, la scénographie est en vert fluo, comme celui de la pochette du disque orné d’un visage digital. C’est lui qui s’anime sur des écrans géants en ouverture du concert, alors que Bercy est déjà hystérique. Les membres des Black Eyed Peas sortent de terre, enrobés d’un faisceau laser, tels des hologrammes. Pourtant ce sont bien quatre chanteurs survoltés qui démarrent « Let’s Get it Started » et prennent possession des deux passerelles, pour avancer vers le public.
Un éblouissant jeu d’écrans bouillonne de partout, diffusant un logo Black Eyed Peas enflammé. Cinq musiciens sont perchés sur un podium, quasiment invisibles. Qu’importe. Le public est là pour en prendre plein les yeux et les oreilles. Pendant près de deux heures, le collectif multiplie les effets : six danseuses en forme de haut-parleurs géants l’accompagnent sur Rock That Body. Will.I.Am se retrouve suspendu à un fil pendant Meet Me Halfway, puis se lance dans une improvisation rap en utilisant des bribes de textos envoyés par le public, qui défilent sur les écrans avec la bénédiction de la marque de téléphone Blackberry, sponsor immanquable.
Le show des Black Eyed Peas est un grand jeu, porté par un bon esprit réjouissant. Quand chaque membre y va de sa prestation solo, tous y trouvent leur compte.
Apl épate avec un numéro de danse hip-hop,
Taboo s’offre une virée dans les airs sur une immens e moto qui traverse la salle, au-dessus du public. Impressionnant.
La tigresse Fergie mesure la popularité de ses hits solos en faisant chanter à ses fans Fergalicious, Glamorous et Big Girls Don’t Cry. Au fait, est-elle aussi gourde qu’elle le laisse paraitre ?
Mais ce n’est rien évidemment à côté de Will.I.Am de retour en combinaison et masque robotique, perché à mi-hauteur sur une plate-forme pour un long numéro de DJ. Jubilation notamment lorsqu’il mixe du MJ.
La fosse est en sueur… On chante, on crie, on saute, les bras en l’air… Du sport pour tenir le rythme !
Au milieu de tout ca, les Black Eyed Peas veillent à rester généreux. Tandis que ses consœurs Madonna ou Britney Spears se révèlent incapables d’incarner leur son et lumière réglé à la seconde près, le groupe joue la proximité. Le quatuor sert du « Paris, we love you » à tout-va. Il fait la part belle à David Guetta, s’approche au plus près du public en revenant à la musique organique sur Shut up, Don’t Lie et Pump it. Les interprètes ont pris à la fin du concert un moment pour présenter, un à un, les danseurs et musiciens, chose assez rare dans un spectacle américain. De plus, les remerciements au public français ont été nombreux et chaleureux. Amour, le ur leit motiv, est toujours l'élément essentiel prôné dans leurs paroles depuis leurs début.
Le groupe demande à Bercy d’allumer les téléphones portables : tout bercy est illuminé de petites lumières blanches. Magique.
Feu d’artifice final : Boom Boom Pow et bien sûr I Gotta Feeling, dans une ambiance inouïe.
"J’ai le sentiment que, ce soir, cela va être une bonne soirée”, répète le refrain. Celle des Black Eyed Peas l’a été pour nous et c’est certainement le meilleur concert que nous ayons vu jusqu’à maintenant.