dimanche 27 septembre 2009

Les plages du débarquement

Le Normandy american cemetery a été édifié au cœur d’un vaste espace concédé par la France aux Etats-Unis. C’est un endroit de promenade dominicale mais surtout un lieu de mémoire qui inspire forcément au recueillement et au souvenir.

Photo0122 Surplombant la plage d’Omaha, il rassemble un total de 9 386 pierres tombales parfaitement alignées et un Jardin des Disparus où sont gravés les noms de 1557 soldats dont les corps n’ont jamais été retrouvé.

Les sépultures sont celles de soldats tombés sur Omaha Beach le 6 juin 1944, mais aussi d’hommes tués ailleurs en Normandie, d’abord inhumés dans des cimetières provisoires puis sur ce site symbolique d’Omaha.

A 17 heures retour sur Paris.

Avec les embouteillages, nous arrivons à Trilport peu après 20 heures.

Un matin à la piscine

Photo0105 Après un copieux petit déjeuner (des gaufres, des crêpes, des œufs brouillés, du bacon, des viennoiseries…), nous allons à la piscine.

Le bain du matin est bien agréable puisque l’eau est chauffée.

Nous nous reposons sur les transats. Le plagiste est aux petits soins et ils nous apportent des matelas.

P270909_10.44[02]Difficile de quitter la piscine de l’hôtel alors que le soleil est de plus en plus chaud. Il faut bien se résoudre à rendre notre chambre pour 12 heures.

Nous partons ensuite pour Saint-Laurent-sur-mer. Alain doit replacer la plaque funéraire sur la tombe de sa grand mère. Nous l’avions prise lors d’un week-end l’an dernier à la découverte des plages du débarquement pour refaire les gravures.

Nous avons aussi prévu de visiter le cimetière américain de Colleville-sur-mer. Lors de son séjour en Normandie courant juin, ma mère n’avait pas pu y rentrer car les autorités préparaient les cérémonies du débarquement en présence du président américain et français.

samedi 26 septembre 2009

Soirée Gastronomie et Flambe au Casino

Le restaurant de l’Hôtel est magnifique. Après une coupe de champagne sur la terrasse du Bar, nous nous retrouvons dans la salle à l’ambiance tamisée par les bougies et les superbes lustres de la salle.

Le menu  du Restaurant Le Lassay est, encore une fois, à la hauteur.

Foie gras et chutney d’abricots, tartare de saumon, de la canette rôtie sauce aux truffes blanches, du cabillaud cuit à l’unilatéral, un plateau de fromages affinés, un mille feuille de fruits rouges et une soupe au chocolat avec un mi-cuit. Voilà ce dont nous avions le choix et avec quoi nous nous sommes régalés.

Après le repas, nous sommes allés au Casino. L’an dernier nous étions boire une dernière coupe à Trouville, cette fois-ci nous tentons notre chance à celui de Deauville. L’entrée est magnifique notamment l’escalier monumental. Il y a une enfilade de salles qui bruissent des pièces qui tombent des jackpots. Les gagnants ramassent leurs gains.

Nous jouons aux machines à 10cts. D’abord une pièce à la fois puis notre voisine nous explique qu’en jouant deux pièces, nous jouons aussi d’autres possibilités de combinaisons gagnantes. La chance est avec nous ce soir. Nous nous partageons la machine. Alain fait deux fois la combinaison “777” et nous fait gagner 25 euros et puis il fait un “777” à 50 euros. Pas mal, pour une mise de départ de 25 euros. Nous allons chercher nos gains bien heureux de cette bonne soirée. Il est plus de minuit et nous avons joué presque deux heures.

Pique nique

Photo0091 Pâté du boucher, rôti de porc, haricots verts, carottes râpées, macédoine de légumes, du fromage et une Danette !

Tout ce qu’il faut pour bien manger sur le sable, au soleil.

Les mouettes sont venues nous dire bonjour et manger le pain que nous avons lancé à leur bon plaisir.

Le prochain cadeau pour Maman sera une nappe à carreaux.

Nous sommes allés ensuite nous promener dans les rues de Deauville et sur les Planches.

Nous sommes rentrés à l’hôtel pour profiter de la salle de sport et de la piscine extérieure chauffée même si le soleil donnait encore pas mal en fin de journée.

Week-end à Deauville

image Direction Deauville. Nous y rejoignons ma mère a qui nous offrons le séjour pour la remercier de tout ce qu’elle fait pour nous au quotidien.

Nous nous sommes donnés rendez-vous directement pour un week-end luxe à l’Hôtel du Golf Barrière. Nous y sommes allés en mars 2008 et nous avions adoooré !

image A midi pile, nous sommes à la réception pour prendre possession de nos chambres. Cette fois-ci nous avons une vue sur la mer et sur le dernier trou du parcours de golf. Nous sommes donc face à l'estuaire de la Seine alors que l’an dernier nous étions de l'autre côté : sur la campagne et le parcours de golf. La chambre, aux ambiances jaune et orange, est spacieuse. La décoration de l’hôtel est signée Jacques Garcia.

Pas le temps de poser. Maman a préparé un pique-nique ! Drôle d’idée direz-vous mais, au final, une bonne idée. Direction la plage…

dimanche 20 septembre 2009

Mes illusions donnent sur la cour

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« Sur un transat, il mange un esquimau. Le chocolat fond autour de sa bouche, il s’en met partout. On dirait du sang séché. Le ciel est de la même couleur que le soleil. Ce matin, on a braqué le minibar. Augustin voulait qu’on célèbre son départ. L’air a une vague odeur de jasmin. Je suis sûr que c’est le produit d’entretien. Il se lève pour aller commander quelque chose au restaurant, de l’autre côté de la piscine. Je l’observe. De longs palmiers bougent lentement derrière lui. Graphique. Il plonge dans l’eau. Il disparaît quelques secondes, puis il réapparaît. Il revient, il se rallonge sur son transat. Je regarde les parasols kitch, jaunes et rouges, et je pense que ce serait vraiment beau de les voir tous s’envoler en même temps. »
Sacha Sperling a dix-huit ans. Il signe son premier roman et je l’ai lu en une semaine dans les trajets qui me ramènent de Paris à Trilport.

Il nous raconte les frasques d’une certaine jeunesse dorée parisienne, celles des gosses de riches qui flambent les billets de 50 euros aussi vite qu’ils sifflent les bouteilles de vodka. Jeunesse que nous avons croisé ce samedi chez Colette, Rue du Faubourg Saint Honoré : Je ne sais pas lequel acheter, le T-shirt avec les taureaux ou celui à 235 euros. Les deux gosses avaient à peine 15 ans…

- Sacha Sperling, "Nos illusions donnent sur la cour". 
 - DR -

Sacha Sperling (fils de Diane Kurys et Alexandre Arcady) nous raconte une nouvelle éducation sentimentale au coeur d'un sixième arrondissement hyper-privilégié.

Elève à l’école lorraine (transparente allusion à la très sélect Ecole Alsacienne), le héros et narrateur, prénommé Sacha comme l'auteur, a quatorze ans. Et sa vie s'embrase, en cette année de troisième, lorsqu'il rencontre Augustin, qui va lui enflammer le cœur et les sens. Le décor est planté, l’intrigue peut commencer et avec elle une histoire de gosses de riche : père peu présent, mère photographe qui ne comprend rien à cette jeunesse ovni, aux codes radicalement nouveaux. Où l’on drague en mettant soi-même en mémoire son numéro de téléphone sur le portable d'autrui. Où l’on joue aux Liaisons dangereuses en envoyant, sous l’œil impavide de celui qu’on aime, un texto méprisant à celle qui vous a fait les yeux doux toute la soirée. Où l’on joue à la "bataille alcoolisée": "la personne qui pose la carte la plus faible doit boire un verre". Jusqu'à plus soif.  Où l’on joue à Mario Kart en sniffant de la cocaïne, où l’on couche homo ou hétéro tout en redoutant un redoublement, devenu inévitable à force de sécher la classe.
Où l’on découvre l’amour, surtout, avec la force des premières fois. Ces souffrances du jeune Sacha Werther version gay,  IIIe millénaire, et rive gauche bourrée d’argent sonnent juste même si on se demande si tout cela peut être vrai: écriture limpide, détails qui font mouche. Au final, c’est une intrusion dans le monde d’une jeunesse argentée, droguée et alcoolisée qui sait si bien se couper de l’univers adulte. C’est un roman assassin pour une certaine bourgeoisie, mais aussi pour le monde adulte qui a confondu ses désirs avec ses illusions et n'a jamais voulu pleinement assumer ses responsabilités.

samedi 19 septembre 2009

Le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel créé par la Constitution de la Cinquième République veille à la régularité des principales élections et référendums. Il se prononce sur la conformité à la Constitution des lois et de certains règlements avant leur entrée en vigueur et intervient également dans certaines circonstances de la vie parlementaire et publique. Il ne se situe au sommet d'aucune hiérarchie de tribunaux ni judiciaires ni administratifs. Cependant, ses décisions s'imposent « aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.» Le Conseil constitutionnel français a donc de fait une grande autorité sur l'ensemble des institutions françaises.

Surprise. Là où l’on s’attend à des dorures, du marbre et des boiseries, c’est l’endroit le plus moderne du Palais Royal. Rappelons que, parmi les 9 Sages qui composent le Conseil Constitutionnel, il y a Jacques Chirac et Valery Giscard d’Estaing.

Imaginez-les assis autour de cette table en verre poli sur ces sièges en cuir blanc…

La salle de réception et le bureau du Président du Conseil (Jean-Louis Debré) sont, eux, plus conventionnels.

Le Conseil d’Etat

Le Conseil d'État est, en France, chargé de deux missions principales : il est le conseiller du gouvernement et la plus haute des juridictions de l'ordre administratif.

Dans son rôle de conseiller, le Conseil d'État doit être consulté par le Gouvernement pour un certain nombre d'actes, notamment les projets de lois. Dans son rôle juridictionnel, il est le juge suprême dans certaines matières (notamment pour les recours dirigés contre les décisions prises par une administration ou une autorité publique). Son vice-président (qui est le président de fait du Conseil) est le premier fonctionnaire de l'État.

L’occasion donc de visiter les salles de travail des Conseillers, les salles de contentieux des différentes Chambres et la salle de l’Assemblée plénière (avec de superbes fresques). imageLes quatre toiles qui la décorent sont de Henri Martin et datent des années 1920. Ce sont des allégories de “l’Agriculture”, du “Commerce”, de “l’Industrie” et du “Travail intellectuel”. L’ensemble porte le titre de “La France laborieuse se présentant au Conseil d’État”. L’auteur a choisi de représenter une scène de moisson, la place de la Concorde en travaux, les pêcheurs de Marseille devant le Vieux-Port. Le symbole de la pensée est figuré sous la forme d’un vieil homme marchant dans la forêt. Ces peintures sont surmontées d’une frise sculptée par Thabard avec douze figures en camaïeu bleu sur fond doré

Ministère de la Culture et de la Communication

Visite d’un salon, d’une salle de réception, du bureau du chef de cabinet et du ministre; Frédéric Mitterrand a choisi un grand bureau avec une table de réunion qui lui permet de réunir ses conseillers. Le guide nous explique qu’il a choisi son bureau, changé le tableau mural et qu’il travaille beaucoup en consultant et en s’entourant de ses collaborateurs…

Sur l’étagère derrière lui, le nouveau ministre a posé la photo officielle du président de la République mais aussi une photo de son Oncle, François Mitterrand.

Le Palais Royal

Photo 242Après un déjeuner dans une brasserie près de l’Assemblée, nous traversons à nouveau la Seine puis, par le Jardin des Tuileries, nous allons au Palais Royal.

Une heure de queue plus tard, nous débutons la visite du Palais Royal qui regroupe, en fait, le Ministère de la Culture et de la Communication, Le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel. Il intègre aussi la Comédie-Française mais les visites étaient sur réservation.

Photo 240Le Palais Royal est plus connu pour ses extérieurs que pour l’intérieur; Sa cour d’honneur accueille en effet les fameuses colonnes de Daniel Buren (en cours de rénovation) et une sculpture de sphères de Pol Bury.

Assemblée Nationale

De la place Vendôme au Palais de l’Elysée, il n’y a qu’un pas. Malheureusement la queue est déjà importante pour visite la résidence du Petit Nicolas et de Carla.

Nous décidons finalement d’aller voir du coté de l’Assemblée Nationale. Il y a moins de monde devant les barrières. Aussitôt passés les contrôles de sécurité, la queue commence et il nous faudra attendre une heure pour pouvoir commencer la visite. Le parcours est très bien organisé puisque nous commençons par visiter l’Hôtel de Lassay, la résidence du président de l’Assemblée et nous passons ensuite dans le Palais Bourbon, via la Salle des fêtes. Nous empruntons ainsi le chemin que fait le président quand il va siéger au Perchoir. Durant l’attente, nous aurons même l’occasion de le voir…

Une très belle visite qui nous a permis de nous rendre au sein même de la salle des séances et de la bibliothèque.

Journée du Patrimoine

Samedi, pour la première fois, nous participons aux Journées du Patrimoine.

Au travail, j’ai reçu un gentil mail de MAM, ma nouvelle ministre…

Le week-end prochain auront lieu les journées européennes du patrimoine. Vous le savez, l'hôtel de Bourvallais, qui héberge depuis 300 ans le bureau du Garde des Sceaux et de ses collaborateurs, ouvre ses portes au public.

Cette année, j'ai souhaité qu'une ouverture spéciale soit organisée pour vous et vos familles, le samedi matin, avant l’ouverture au public.

Lieu de travail, mais aussi lieu de mémoire emblématique de l'histoire de notre ministère, je vous invite à venir le découvrir.

A 11 heures, nous sommes devant les portes du Ministère. Nous allons découvrir les différentes pièces : salon privé, salle à manger, bureau du Secrétaire d’Etat, Bureau de la Ministre, salons et salle de réunions, jardins et la Salle des Sceaux.

A la fin de la visite, pas une goutte de champagne, rien à manger… L’ère DATI est définitivement terminée.

dimanche 13 septembre 2009

Alain et Christophe couvreurs

Il avait tellement plu cette fameuse nuit de lundi à mardi, que nous en avions mal dormi. Chloé nous avait rejoint pour dormir mais il pleuvait si fort et les éclairs étaient si violent qu’elle nous empêcha de fermer l’œil rapidement. Le lendemain matin, nos yeux boursoufflés ne virent pas que dans la chambre d’ami, un évènement imprévu allait nous transformer en couvreurs du dimanche. Au sens propre.

En effet, à notre retour le soir, nous découvrions la couette du lit de la chambre d’amis mouillée et une petite flaque d’eau au sol. Au plafond, entre deux plaques de polystyrène, un goutte à goutte! Il faut voir ce qu’il se passe. Christophe monte dans le toit et va vérifier d’où peut venir ce dégât des eaux. Au dessus de la chambre d’amis et de la salle de bains, notre toit terrasse (sorte de long chien assis) semble laisser passer l’eau. Alain finit tôt le lendemain et nous faisons venir un couvreur.

Alain l’accueille le lendemain soir. Mais comme on lui a dit que le toit est à 4 mètres du sol, au dessus du deuxième étage, lui en grand professionnel l’a cru et, raté, il manque un mètre pour atteindre le toit terrasse qui est à 5 mètres. Quand j’explique que nous avons trouvé une flaque d’eau sous le toit, à l’intersection entre le toit terrasse et le toit normal, il me précise que la fuite ne peut pas venir du trou qu’on voit du sol. Le “trou”, c’est une aération, merci pour la précision, je suis un peu nul pour tous ces trucs de bricolage mais ça, Alain le savait. Pas d’autre choix, l’artisan doit revenir le lendemain. Muni d’une très grande échelle, il arrive le lendemain et nous montons directement sur le toit terrasse. Le diagnostic est sans appel, il faut tout défaire et tout recommencer. P130909_12.20Alain réussit à vaincre son vertige et accompagne le monsieur sur le toit. Il y a un problème à un endroit apparemment. “Il faut tout refaire?”. Il répond par un rire étouffé par un “bah ouais!”. Il ne peut rien faire pour arranger la situation, même temporairement. Une fois en bas, le couvreur annonce la couleur “il y a 21 mètres carrés, je vais vous faire un devis”. Waouh! 21 mètres carrés! Alain a failli rater son permis car il n’a pas la notion des distances. Mais là, il ne compte pas plus de 12 mètres carrés.

P130909_12.59Le devis arrive quelques jours plus tard. La surface de 21 mètres carrés est confirmée. La somme de 6600 euros nous est demandée. Là, c’est nous qui étouffons un rire “bah non!”. Christophe se met tout de suite à la recherche de matériaux et nous discutons de différentes possibilités de réparer nous mêmes. Nous avons voulu cette maison alors cette fuite, on va s’en charger.

La solution retenue est donc une couche de goudron, par-dessus laquelle est déjà fixée une couche d’aluminium. Un minuscule petit trou semble à l’origine de nos ennuis, nous ferons un traitement spécial à cette endroit avec de la mousse expansive étanche, en plus du goudron et de l’aluminium. P130909_12.20[01]Pour faire fondre le goudron, l’emploi d’un chalumeau est nécessaire. Il faut d’abord balayer le toit. Puis c’est parti pour le déroulé de produits étanches. Christophe fait fondre la matière et j’avance petit à petit. Le tout nous prendra à peine 5 heures. Les dépenses pour cette réparation ont été 30 fois moindre que le devis du couvreur, soit environ 200 euros. Et surtout, après les pluies abondantes qui ont suivi dès le lendemain, ça marche très bien!

Nos amis dormiront définitivement au sec!

vendredi 11 septembre 2009

Mylène Farmer au Stade de France

image La première partie très courte a été rythmée par les percussions et les danses de Bale de Rua; Issu des danses de rue nord-américaines, de la capoeira et de la samba, ses danseurs se nourrissent également de leurs racines africaines et de leur quotidien. Sur des musiques originales et certains grands airs de sambas, les danseurs s’accompagnent eux-mêmes à grand renfort de percussions. Ils ont démontré en quinze minutes chrono une prodigieuse ingéniosité, et une énergie communicative qui a traversé le Stade.

Vers 21 heures 30, le show de Mylène a commencé. Elle se produit dans l’immense Stade de France pour des deux concerts et c’est la première chanteuse française à assurer cette performance de remplir le stade deux jours de suite.

Il faut prendre toute la mesure du lieu, dont même les habitués des concerts en stade disent qu'il impressionne par ses murs de spectateurs dans les gradins. Le spectacle s’est enchaîné avec différents tableaux. On regrettera qu’entre deux tableaux, le noir salle soit si long. Deux problèmes techniques ont surgit durant la soirée : à deux reprises le son s'est coupé sur des séquences pré-enregistrées pour donner de l'ampleur au son du groupe.

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Plusieurs moments sont à retenir, que l'immensité du stade réduit le spectaculaire : la suite L'Ame-stram-gram et Je m'ennuie avec ses danseurs et danseuses dans un ballet de corps écorchés, repris par des animations sur les écrans aux transparences étonnantes ; l'utilisation très graphique d'un décor sur les côtés où des mannequins dans des boîtes sont mis en lumières et en ombres chinoises rappelant les générique de la série James Bond qui trouve toute sa force visuelle durant Appelle-moi (dans des tons roses et violets) et dans California (jouant sur des oranges-dorés) ; un remarquable travail en triple plans durant Point de suture, avec la chanteuse, en robe blanche, à l'avant scène, un jeu d'écrans montrant des corps dansants, derrière lesquels un autre écran présente ces mêmes corps dans des mouvements différents, le tout allant se confondre entre le réel – Mylène Farmer – et les films.

imageSurtout, on retiendra la lente remontée de la scène centrale vers la scène principale sur la musique d'Avant que l'ombre, jusqu'à un escalier où deux squelettes géants agenouillés se penchent vers Mylène Farmer avant de se redresser vers les hauteurs du stade.

Enfin, la quatrième partie du spectacle où la succession de Libertine, Sans contrefaçon, L'Instant X, Fuck Them All, Dégénération et C'est dans l'air a transformé le stade en un espace mouvant avec l'ensemble du public emporté dans la danse et le chant. Restait le final, Désenchantée. Cet hymne générationnel a été utilisé au rappel, avec un lancer de bandes argentées.

La multitude de caméras présentes pour filmer les deux concerts du Stade de France, comme nous, n'en a pas perdu une seconde.

vendredi 4 septembre 2009

2012

 imageRoland Emmerich ne sait pas faire de film! Il ne sait faire que des grosses productions qui écrasent tout sur leur passage! “Independence Day”? C’était lui! “Godzilla”? Encore lui! “Le jour d’après”? “10 000”? Toujours lui! On aime ou on aime pas mais ses films sont faits pour être vus au cinéma en Dolby Surround hyper puissant à faire claquer vos tympans, vos dents et vos lunettes! Quand les extra-terrestres d’Independence Day réduisent New-York, Los Angeles et Washington en cendres, soyons clairs, on en prend plein les yeux! Quand Godzilla sort de l’Hudson River et va faire une balade dans Manhattan, on entend ses pas au loin!

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Nouveau défi de taille pour Roland Emmerich: la fin du monde! Rien que ça! On a eu le droit au printemps dernier à un film sur l’apocalypse. Mais là, grosse déception! Toutes les scènes de “Prédictions” (“Knowing”) les plus impressionnantes étaient dans la bande annonce! Et comme si ça ne suffisait pas, le film se termine sur une note religieuse avec des allusions à peine voilée, voire carrément évidentes, à Adam et Eve et la renaissance du monde ailleurs, en dehors de notre monde de pêcheurs, car il semble que nous l’ayons bien mérité dans le discours en filigrane laissé par le film.

image Donc Emmerich va nous dévoiler sa vision de la fin du monde dans le film intitulé sobrement “2012”. Soit dit en passant, cela va éviter tout problème de traduction pour l’exportation du film. Les affiches seront les mêmes pour tout le monde. Quoique. Roland Emmerich est très doué en marketing et avait réalisé plusieurs affiches pour “Le jour d’après”, mettant en glace plusieurs monument dont… la tour Eiffel! Pour “2012”, c’est le Jesus du Pain de Sucre à Rio qui est gratifié de sa propre affiche. Le tout premier teaser qui lançait la promotion du film montrait un bonze, courant sonner une cloche. Il est au sommet d’un montagne, pourtant, c’est bien une vague qui s’approche à toute vitesse et englouti le temple niché au sommet d’une des montagnes himalayennes. L’avantage d’Emmerich est de ne pas tout montrer dans ses bandes-annonces. image Par contre, cette fois, Emmerich organise un gigantesque buzz sur internet autour de son film, et plus particulièrement autour du début. En effet, la bande annonce explique que le calendrier Maya s’arrête au 21 décembre 2012, car le monde s’arrête ce jour là. Alors un tas de sites se met à relayer cette fausse information, mise là simplement pour renforcer l’effet du film. Alors pas d’affolement! Sony a des accords avec Google et Yahoo! et taper 2012 sur un de ces moteurs de recherche vous guide directement soit vers le film, soit vers des documentaires “authentiques” sur notre fin programmée (programmée pour la énième fois d’ailleurs quand on y réfléchit).

Alors je vous laisse découvrir la bande annonce. On en prendra plein les mirettes une fois de plus. C’est ça aussi, le cinéma!

http://www.2012lefilm.fr/

Les feux de l’amour

Le “"soap-opera” est un genre américain de série télévisée. Le mot “soap” (savon) a été accolé à “opera” (qu’on peut traduire par drame ici) car les grandes marques de savon et de lessive sponsorisaient ces programmes peu coûteux à produire. Un des principes du soap-opera est de durer aussi longtemps qu’il y a de l’audience et ne connait une fin que lorsque le public commence à se lasser. Contrairement à la Telenovela, programme latino-américain (Brésil, Mexique, Argentine entre autres), qui elle a un début, un milieu et une fin, pas de prolongation! Dynastie, Dallas ou encore Côte Ouest ont finalement connu une fin. Mais “The young and the restless”, que nous appelons en France “les feux de l’amour” continue de résister, aussi bien aux Etats-unis qu’en France.

Alors ça fait des années que la famille Jabot domine les intrigues avec sa société de cosmétiques. Et n’attendez pas de rythmique trop soutenue. Il faut des fois un épisode entier pour qu’une femme trompée par son mari ne crache sa Valda pour enfin hurler “tu m’as trompé avec Phyllis!”. J’ai attendu 3 épisodes! La fille se torture la tête 3 épisodes pour savoir comment elle va le dire! Alors un des petits trucs employé par les producteurs pour faire durer les épisodes, ce sont les verres qui doivent être sans fonds car ils n’arrêtent pas de les remplir et ce sont les silences. imageSilences sur fond musical devant un miroir pour nous faire comprendre que le personnage réfléchit. “Mais non, je n’y suis pour rien dans cette affaire”, regard sur le miroir, musique au violon, plan suivant! Et ne parlons pas des grosses affaires! Si parlons-en… Là ça peut s’étirer sur des semaines! Donc en ce moment, ça fait trois semaines qu’on est sur une affaire d’empoisonnement de la nouvelle crème hydratante de la société Jabot. Au bout de 3 semaines, on en est aux interrogatoires des témoins et suspects. Victor (photo ci-dessus) a été aveugle pendant un an en l’an 2000, alors pour ce cas-là, ça peut prendre un an aussi.

imageMais voilà, soyons honnêtes, c’est prenant! J’ai envie de savoir si Nikki va écouter Victor et voter un soutien à la société Jabot et donc à Victor, je veux savoir si Gloria l’empoisonneuse (photo ci-contre,  entourée de ses enfants qui sont dans la confidence) va se faire prendre, je veux savoir si les enfants de Phyllis et du couple Drucilla-Neil vont s’en sortir sans le soutien de leurs parents. Et quid du fils des Jabot, Nicholas, celui qui a trompé sa femme après le décès de leur fille! Bon j’ai pas encore saisi tous les liens de famille mais je ne peux que progresser…

jeudi 3 septembre 2009

Qui sera le 2000ème lecteur ?

image Bientôt, le 2000ème lecteur de notre blog. Aurons nous plus de chance que la dernière fois pour le 1000ème qui finalement n’a pas voulu se dénoncer, euh pardon, qui n’a pas voulu se dévoiler…

Nous réitérons notre demande et donc à vous qui suivez nos aventures : celui qui sera le 2000ème peut il nous envoyer un petit mail à chris-alain@cegetel.net !

Ce serait dommage de perdre un voyage autour du monde avec la personne de son choix comme l’illustre inconnu du mois dernier (et oui, nous avons autant de lecteurs tout les mois…)

Merci encore à vous tous de nous lire et, moins de timidité, lâchez  vous et envoyez nous des commentaires...

Dans les librairies

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La deuxième édition de l’ouvrage de préparation au concours de surveillant pénitentiaire vient de paraitre. C’est un bouquin auquel j’avais participé à la rédaction l’année dernière.

La première édition s’est bien vendue et j’ai été appelé, en juillet, pour mettre à jour les pages que j’avais déjà écrite. Ce fut assez rapide mais il y avait, sur la première édition, beaucoup de chiffres que j’ai voulu actualiser avec les données les plus récentes en ma possession.

Pour préparer le concours au mieux, je propose au candidat une présentation de l’administration et de ses métiers et, dans un second temps, les différents types d’épreuves (admissibilité et d’admission). Le lecteur peut y trouver des exercices adaptés aux modalités du concours. La partie sur le QCM de culture générale, et la logique (séries de lettres et de chiffres) ont été rédigées par un autre auteur. J’ai préparé la partie concernant la rédaction du compte rendu professionnel, la  préparation à l’entretien avec le jury et aux épreuves physiques.
Au printemps, j’ai participé à la rédaction d’un autre ouvrage (toujours pour se préparer au concours de surveillant. Il s’agit de fiches pratiques de préparation au concours pour la collection Tempo (Vuibert éditeur).

Les deux ouvrages sont disponibles dans les librairies et sur internet (site de la Fnac, Priceminister, Amazone : Studyrama, Tempo).

Samedi 12 septembre : Grand feu

imageAvec Christophe et Xavier, nous irons dans le Parc de Saint Clou pour ce qui est annoncé comme étant du jamais vu en France.

Sur 400 mètres de façade et 3 niveaux de tirs nous aurons le droit à 2 h 20 de spectacle pyrotechnique : bombes italiennes, chinoises, espagnoles... Chandelles romaines,soucoupes volantes,marrons...

Décors de feu, pièces sur mâts fixes et tournantes, girandoles et autres spécialités utilisées lors des mariages princiers et royaux à Versailles ou Chantilly… Des  flammes, des fontaines, des  embrasements, des bengales... Des rafales, des rythmes de feu au son de percussions en live et en prime, un concert de piano volant à 12 mètres de hauteur…

Prions pour que le temps soit de la partie et qu’il ne tombe pas des cordes.

Mylène Farmer au Stade de France le 11 septembre

image Nous ne sommes vraiment pas des fans au point de crier à plein poumon toute une soirée “Myléééééééne” mais, hier soir, en surfant sur le net et en voyant qu’il y avait des places pour le concert de vendredi au Stade de France, on n’a pas pu s’empêcher…

Des places encore disponibles alors que normalement les billets pour le concert du 12 septembre, mis en vente le 28 mars 2008 (vous avez bien lu), se sont vendus en moins de deux heures. La seconde date au Stade de France pour le 11 septembre 2009 a été décidée et mise en vente quelques jours plus tard. Elle a suscité un engouement encore plus fort puisque tous les billets avaient été vendus en 1h15 !

Visiblement il en restait encore quelques uns dans les tiroirs… La FNAC proposait hier soir des billets pour vendredi uniquement et annonçait le samedi complet. Ce matin, il y a avait des billets pour les deux dates. Ce soir il y a encore des billets à 130 euros pour samedi et un bon choix de billets à tous les prix (60 euros sur la pelouse, 70 euros en zone intermédiaire et 130 euros en zone basse).

On sait que les concerts de Mylène Farmer sont de véritables spectacles et que nous en aurons pour notre argent.

Un article paru dans "La Tribune de Genève" le 1er septembre donne quelques détails qui nous conforte à dire que ce sera grandiose :
on retiendra que la scène sera entièrement couverte avec un toit qui fait environ 1600 m2, 750m2 d'écran géants, 200 tonnes de matériel posé sur le gazon du stade, 3000 kilowatts «fabriqués» par trois générateurs indépendants.

La divine rousse pourra aussi compter sur une acoustique «parfaite» grâce à un système multidiffusion qui permet d’obtenir «un son identique sur l’ensemble du stade.

Nous serons aux places 35 et 36 de la zone Z14 au rang 52 dans la partie intermédiaire…