Aujourd’hui, nous avons prévu une sortie “rafting”. Nous allons descendre la rivière du Doron de Bozel.
En préparant cet article, nous avons découvert sur la brochure que cette rivière est répertoriée en classe IV. Après quelques infos puisées sur le net, nous apprenons que les rivières sont classées en 6 catégories par ordre croissant de difficultés… La catégorie 4 présente un niveau très difficile avec des passages non visible d'avance, des grosses vagues continuelles, des rouleaux puissants et rapides, des roches obstruant le courant, des chutes élevées. Avec le recul, le Doron de Bozel est dans la bonne catégorie !
Affublés d’une combinaison en néoprène, d’une veste, de chaussettes, d’un casque et d’une pagaie nous sommes prêts à la descente.
Notre moniteur prend le temps de nous expliquer les ordres qu’il va nous donner : “
- droite, en avant”, ceux à droite pagaient en avant
- “gauche, en arrière”, ceux à gauche du raft pagaient en arrière,
- “stop”, on arrête de pagayer
- “sécurité”, on se cale au milieu du bateau pour se protéger.
Il faut savoir que nous sommes assis à même le flotteur extérieur du bateau, les pieds calés sous le flotteur et que nous ne sommes pas attachés. Nous sommes donc dans une position instable qui peut conduire à la chute hors du bateau. Dans ce cas, les consignes sont : rejoindre le bateau si les eaux sont calmes sinon rejoindre la berge. Si il n’y a pas de berge, le plus simple est de se mettre sur le dos, bien à l’horizontal, les bras collés au corps.
La descente de 6 kilomètres se déroule finalement dans de bonnes conditions. Nous respectons les consignes à la lettre. Quelques secondes après être montés sur le bateau, nous franchissons la première chute sans problème.
Nous sommes positionnés à l’avant du bateau, nous en prenons plein la figure et les sensations sont fortes.
Nous franchissons plusieurs obstacles. Notre barreur tente avec nous quelques figures: remonter la rivière pour faire un surf sur une vague, marche arrière…
Une bonne demie heure nous aura suffit pour faire cette descente.
Nous nous sommes parfaitement entendus sur le bateau et cette expérience nous laisse un gout d’inachevé.
Comme tout le monde est ok, nous décidons de faire une deuxième descente. Nous partirons à 800 mètres plus haut sur la rivière, ce qui nous obligera à traverser un passage plus technique, rapide et sportif.
A 16 heures 30, nous sommes parés pour la seconde descente. Une reconnaissance des premiers obstacles s’avère nécessaire. Quel pied !
Le moniteur, compte tenu du fait que c’était notre seconde expérience, s’est permis des choses qu’il ne pourrait pas faire avec des novices… Par exemple nous faire foncer sur un rocher au lieu de le contourner. Une sorte d’auto-tamponnante où le coussin du raft sert d’amortisseur au choc.
Le meilleur a été la “crêpe” : prendre une vague de travers et se positionner tous sur un des cotés du raft pour le faire renverser et nous retrouver tous à l’eau ! 
Il nous a fallu également faire attention aux branches des arbres qui effleuraient l’eau et qui pouvaient nous éborgner.
Comme à la première descente, nous avons terminé le parcours par une dizaine de mètres de traversée à la nage.
Découverte ce soir d’une petite perle au cœur des rues piétonnes de la vieille ville. Imaginez plutôt des salles à colombages, de belles tables nappées, des belles assiettes et des beaux verres et un menu à moins de 15 euros qui propose 3 plats. Bienvenue au Petit Bacchus.
En entrée : Salade de gésiers et magret de canard fumé, 
La plupart des plats sont servis dans des cocottes en cuivre
À la question “les objets ont-ils une âme ?”, Erwin Wurm répond “oui” avec un point d’exclamation !
