jeudi 19 novembre 2009

Supporters français... le déshonneur

En lisant Le Parisien ce matin, je découvre que pendant le match France - Irlande d'hier soir une vraie ferveur avait rempli le Stade de France pour soutenir notre équipe nationale. 13000 drapeaux tricolores distribués, 20000 ponchos bleus et blancs distribués aux spectateurs dans trois tribunes ont dessinés un immense "Allez les bleus". Quatre mannequins géants gonflés à l'hélium s'agitent derrières les buts.
Mais la ferveur n'est pas un vaccin contre l'imbécilité note justement le journaliste ; L'annonce de la composition de l'équipe irlandaise est ponctuée de sifflets par les français. Quatre jours plus tôt à Croke Park, les 75000 irlandais avaient applaudi chaque nom de joueur français !
Hier, en plus, lors des hymnes nationaux, la "Marseillaise" a été chantée par le virage irlandais !
Rien que pour clouer le bec à nos maudits supporters, à ceux qui se croient toujours les plus forts et qui brillent par leur arrogance, nous aurions du perdre...

mardi 17 novembre 2009

Le Président passe…

Aujourd'hui, la Mairie de Paris accueillait la visite d'État de Son Excellence M. Jalal Talabani, Président de la République d'Irak.
Le quartier de l'Hôtel de Ville était bouclé ce midi à l'heure de sortir pour déjeuner.
Je suis sur le passage piétons prêt à traverser...
Soudain, des gyrophare et des motos, voilà Son Excellence qui passe.

Bientôt l'illumination des Champs Elysées...

Noël approche et c'est le 23 novembre, à 18h30, que Charlotte Gainsbourg donnera le coup d'envoi aux illuminations de l'avenue des Champs-Elysées, en présence de Bertrand Delanoë. La plus belle avenue du monde deviendra fuchsia à la nuit, jusqu'au 10 janvier. Je vais tenter d'y être...

dimanche 15 novembre 2009

L’atomium

P1130143 Pas de visite de Bruxelles sans passage par l’Atomium. Le vestige de l’exposition universelle de 1958 et aussi le monument phare de la Ville. L’Atomium représente la maille élémentaire du cristal de fer agrandie 165 milliards de fois.

Contrairement à une croyance populaire largement répandue, les neuf sphères représentent seulement les neuf atomes constitutifs du cristal de fer et ne sont qu'une coïncidence avec la division de la Belgique en neuf provinces.

P1130137La construction de l’Atomium fut une prouesse technique. Sur les neuf boules, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service. Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s), il permet d’accéder au sommet (102 mètres) en 23 secondes. Les escaliers mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure 35 m de long.

Le chocolat belge

P1130107Le chocolat belge est une spécialité gastronomique de la Belgique. Les belges consomment en moyenne 8 kilos de chocolat par personne et par an.

Ici une fontaine géante de chocolat liquide…

Saint-Nicolas a fait son apparition dans les vitrines des chocolatiers. Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants et de la Lorraine est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe. La légende du Père Noel  a été crée à partir du personnage de Saint Nicolas. C'est en quelque sorte l'ancêtre du Père Noel.

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Promenade dans Bruxelles

 

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En ce dimanche après-midi, nous retournons sur la Grand place en passant par le palais royal et la bibliothèque nationale.

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La ville de Bruxelles, après les Jeux Olympiques et avant l’Exposition Universelle de Shanghai 2010, offre durant quatre mois au public européen une immersion dans la culture chinoise, au-delà des clichés persistants, pour y trouver ce qu’il y a de plus authentique et de vraiment artistique comme cette sculpture de lampions qui recouvre un bâtiment de la ville et le transforme en palais traditionnel aux couleurs rouge et jaune.

Musée Magritte

Le Musée Magritte a ouvert ses portes en juin 2009 dans un bâtiment appartenant aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
 
Dès l'entrée, nous apprenons que le musée a été aménagé grâce au mécénat de compétences déployé par les filiales françaises et belges de GDF SUEZ.
 
image Multidisciplinaire, la collection présentée est la plus riche au monde et comporte plus de 200 œuvres composées d'huiles sur toile, de gouaches, de dessins, de sculptures et d'objets peints mais aussi d'affiches publicitaires, de partitions de musique, de photos vintage et de films réalisés par Magritte lui-même.
 
image L'audio guide nous permet de mieux découvrir la pensée et œuvre de Magritte. Dans ses toiles, Magritte reprend souvent trois éléments de son univers immédiatement reconnaissables : le grelot, le ciel et le rideau. Deux éléments sont également souvent présents : le thème de la fenêtre ou de la porte.
 
Les œuvres ont des titres souvent étonnants et qui ne correspondent pas au visuel de œuvre. C'est normal. Pour Magritte, la peinture se suffit à elle même et elle n'a pas besoin de titre. D'ailleurs ce n'est pas lui qui trouvait les titres mais ses amis, le dimanche soir, auxquels il présentait chacune de ses nouvelles œuvres. image
Par  exemple, pour La Joconde, le titre a été trouvé par une jeune historienne américaine qui habite alors chez les Magritte, le temps de ses recherches sur l'artiste. Celui-ci en peindra plusieurs versions qu'il dénomme parfois autrement.
 
Cette visite est l'occasion de comprendre la pensée de Magritte et notamment le fait qu'il introduit dans ses œuvres des mots. imageAlors que ces prédécesseurs se servent de l'écriture pour renforcer l'image ou en prolonger le sens, Magritte l'utilise au contraire pour introduire un doute, pour interroger le lien, arbitraire selon lui, entre la dénomination d'une chose et la chose elle-même, entre l'image et le langage.
 
Ses peintures jouent souvent sur le décalage entre un objet et sa représentation. Par exemple, un de ses tableaux les plus célèbres est une image de pipe sous laquelle figure le texte « Ceci n'est pas une pipe ». imageIl s'agit en fait de considérer l'objet comme une réalité concrète et non pas en fonction d'un terme à la fois abstrait et arbitraire. Pour expliquer ce qu'il a voulu représenter à travers cette œuvre, Magritte a déclaré ceci : « La fameuse pipe, me l'a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n'est-ce pas, elle n'est qu'une représentation. Donc si j'avais écrit sous mon tableau « ceci est une pipe », j'aurais menti ! ».
 
La peinture de Magritte s'interroge sur sa propre nature, et sur l'action du peintre sur l'image. La peinture n'est jamais une représentation d'un objet réel, mais l'action de la pensée du peintre sur cet objet. Magritte réduisait la réalité à une pensée abstraite. Il n'y a pas d'explication a sa peinture, pas de sens universel. Chacun y voit ce qu'il veut.  Magritte l'explique : « je veille, dans la mesure du possible, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l'enchantement nécessaire à la vie des idées »

samedi 14 novembre 2009

Faire les poubelles...

En allant chercher un restaurant, nous avons vu un beau vase qui dépassait de plusieurs sacs poubelles déposés sur le trottoir et provenant d'un salon de coiffure. A y regarder de plus près, il s'agissait d'un vase en terre avec une belle couleur et une belle forme. L'objet aurait bien été en place à la maison.
Aussi, nous l'avons bien caché sous les sacs pour venir le rechercher après diner.
Au sortir de La Barcamoule, nous n'avons pas oublié que nous devions retourner à l'endroit de notre cachette.
La chose fut faite ainsi et nous avons maintenant cette belle bouteille qui sert de vase à la maison.

Ce soir, du homard...

Difficile de trouver une table ce soir à Bruxelles, les restaurants sont pleins.
D'habitude, nous allons au ComoComo. Nous aimons cet endroit alliant cuisine basque et technologie. Le principe est simple, vous prenez un petit tapis roulant de 80 mètres de long sur lequel vous faites circuler des assiettes contenant des tapas issue de la cuisine traditionnelle basque, et vous obtenez un concept détonnant qui nous a conquis. Le principe est simple, vous arrivez, vous vous installez, et vous n'avez plus qu'à attendre et à déguster de succulent Pintxos servis sur des petites assiettes de couleurs différentes. Le code couleur simplifie grandement la reconnaissance des plats, jaune c'est pour le fromage, vert pour les légumes, violet pour les plats à base d'ail, bleu pour le poisson, rouge pour les plats contenant du porc, noir pour les autres viandes, et enfin orange pour les desserts.Le calcul de l'addition se fait au nombre d'assiettes que vous avez déguster, et au boissons que vous consommez. Nous voulions faire découvrir cet endroit design, à la mode, goûtu et convivial à Dimitri mais aujourd'hui, ils sont complets et c'est impossible d'avoir une table.
 
Quelques mètres plus loin, nous avons repéré un restaurant où les Ribs sont à volonté. Peine perdue, la serveuse nous indique que nous aurons une table à 22 heures 15 et il est à peine 21 heures...
 
Nous faisons le tour de la place Sainte Catherine. Les restaurants sont pleins...
Un menu attire l'oeil. Celui de la Barcamoule. Il y a une table vide... Chic.
 
Le menu est alléchant : amuse bouche, entrée, bisque de homard, plat et dessert.
 
L'amuse bouche est un petit morceau de pâté maison sur un toast accompagné d'une salade. Tout cela aiguise l'appétit.
 
Petite déconvenue sur l'entrée pour Dimitri et Alain qui se voient servir une tranche de foie d'oie immangeable. Visiblement un problème d'emballage du fournisseur, une "grande maison" nous assure pourtant le serveur. Bon rattrapage de la cuisine puisque l'entrée est remplacée par une cassolette de Saint-jacques et de langoustine à la sauce Champagne. Entrée que j'avais choisie et qui s'est révélée excellente.
La bisque de homard est servie bien chaude et épicée.
Vient ensuite le homard grillé aux herbe. Avant de manger, le serveur nous amène un bavoir rose...
C'est la tradition du restaurant et cela permet aux convives de ne pas se salir... Nous cédons volontiers à cette tradition qui, du même coup, nous rend ridicule au yeux du reste des clients...
Le plat qui nous est servi est succulent et très fin. La dernière fois que nous en avions mangé, c'était à Boston et ce fut un vrai calvaire. Là, la bête est coupée et les pates sont déjà cassées. Rien à faire sinon déguster. Pour se faire pardonner encore, on nous offre le café.
Au final, l'addition ne comptera pas non plus le vin mais là ce ne doit pas être un geste commercial mais plutôt une erreur de la patronne...
Il est presque minuit et nous sortons de table pour  aller directement dans les bras de Morphée.

Détente à l'hôtel

De retour de notre balade dans les rues de la ville, nous montons rapidement dans la chambre pour enfiler nos maillots de bains... image Nous aimons cette hôtel car il dispose d'une piscine, d'un jacuzzi, d'un sauna et d'un hammam. Rien de tel pour se délasser après une bonne journée. Une bonne adresse à deux pas de la Grand place et du centre de Bruxelles : Novotel Centre Tour noire.
Nous prenons l’apéritif dans la chambre… Une bouteille de champagne en provenance de Trilport nous attend dans le frigo. Nous avons ramené également les flutes à champ’, les gâteaux secs et nous avons acheté des petits saucissons ardennais.
 

Jeanneke Pis

Beaucoup moins connue et plus difficile à trouver, nous sommes allés voir Jeanneke Pis.

P1130067 C’est une statue et une fontaine d'environ 50 cm, pendant féminin du Manneken-pis, située de l'autre côté de la Grand-Place de Bruxelles. Ce n’est pas du meilleur gout mais bon…

Elle est située dans une petite ruelle nommée l'impasse de la Fidélité près de la rue des Bouchers. Alors que son illustre frère a des origines anciennes, cette statue est une pure création à but commerciale érigée à la demande des commerçants du quartier; Elle fut commandée en 1985 et inaugurée en 1987.

Les gaufres de Bruxelles

P1130055 Selon la légende, la gaufre de Liège fut inventée par le cuisinier du prince de Liège, au XVIIIe siècle. Celui-ci ayant demandé une pâtisserie sur base de gros morceaux de sucre perlé, le cuisinier tenta la cuisson d'une pâtisserie type brioche dans un gaufrier avec du sucre perlé mélangé à la pâte. Le parfum de vanille dégagé lors de la cuisson ravit le Prince et cette recette de gaufre entra bien vite dans les traditions culinaires de la région de Liège pour ensuite envahir rapidement tout le royaume de Belgique.
La gaufre de Bruxelles est une variante à base de lait et de farine fermentante, croustillante.
Aujourd'hui, nous les dégustons saupoudrée de sucre et avec des fraises et un coulis de chocolat...

Visite de Bruxelles

Dimitri ne connaissant pas Bruxelles, après un bref passage à l'Hôtel, nous allons directement sur la Grand place.
 
P1130064 Cœur historique de Bruxelles, la Grand-Place et ses monuments font toute la renommée de la ville et de la Belgique tout entière. Elle est classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998.
 
La place jouit d'une forte animation de jour comme de nuit. Et aujourd'hui ne déroge pas à la règle. Comme c'est déjà le soir, la place est illuminée et elle nous dévoile tous les détails de ses façades.
 
P1130063 À deux pas de la Grand-Place, se cache le Manneken Pis. Également connu sous le nom de Petit Julien, il s'agit d'une fontaine en bronze représentant un petit garçon en train d'uriner. Cette statue mesurant tout juste trente centimètres, aussi célèbre que la Tour Eiffel l'est à Paris, a été installée en 1619.

La coutume veut que l'on offre un vêtement à la taille de la statuette. Toutes sortes de costumes ont ainsi été offerts à Bruxelles, en particulier par des diplomates ou des responsables d'association ou des politiques de toutes origines. Ce soir, le Petit Julien est paré d'un vêtement blanc et bleu... C'est pour rappeler la journée nationale de Lutte contre le Diabète.
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En revenant dimanche, il sera tout nu...

Exposition Controverses

image Initialement présentée au Musée de l'Elysée de Lausanne, le Muséum du Botanique de Bruxelles reprend l'Exposition Controverses qui présente une centaine de photos ayant chacune prêté à confusion, scandale, polémique ou procès et reflétant l'air du temps, les changements de mœurs et de la censure.
En effet, depuis son invention en 1839 (seulement), la photographie est au centre de nombreuses, controverses et de procès retentissants. Symbole de liberté d'expression et de droits individuels, mais aussi de pouvoir et d'argent, la photographie est confrontée régulièrement aux autorités, à la censure ou à la manipulation.

Elle a suscité des débats passionnés qui se sont souvent terminés devant les tribunaux.

imageL'exposition soulève par l'image plusieurs questions : la véracité d'un message, l'authenticité d'une photographie, les droits d'auteur, la conscience professionnelle
, le pouvoir des images...
On y trouve des photographies de grands noms - Nadar, Lewis Carroll, Man Ray, Henri Cartier-Bresson. Il y a bien sur également les photographies de Toscani (celles des fameuses publicités Benetton) et celles d'anonymes qui se sont rendus célèbres pour avoir été les témoins d'un moment de l'Histoire.

 

L'exposition s'ouvre sur des clichés apparemment inoffensifs : portraits du mime Debureau par Nadar, du comte de Cavour ou d'une enfant travaillant au champ. Pas d'images " choc ", contre tout attente... En réalité, cette entrée en matière est une mise en garde : il ne faut jamais sortir l'image de son contexte. Car ces tirages, aussi anodins soient-ils, ont posé les bases du statut photographique : reconnaissance du droit d'auteur pour l'un, la photo comme œuvre d'art pour l'autre ou comme document pour le dernier.

imageTrès vite, des images capturent le regard. Et avec elles, une question s'impose : peut-on véritablement tout montrer ? La photographie est continuellement soumise au critère de l'acceptable et de l'inacceptable. Selon les cultures et le temps, la réceptivité peut être violente ou tranquille. C'est la fragilité de cet art qui s'annonce, a priori, comme un langage universel.

L'exposition pose de façon aiguë la question des limites de la création et de la diffusion de l'image photographique ainsi que la question du discours qui accompagne ces images. Comme, les célèbres photos de Paris sous l'occupation allemande d'André Zucca, commandées par le IIIe Reich dans le but de desservir la propagande nazie. Un caractère commandité qui pose problème et fausse le sens lorsque l'origine-même de la photo est dissimulée, perpétuant de fait l'ambiguïté... De même, une photo emblématique de la Guerre du Viêt Nam, celle de la petite fille de Trang Bang brûlée au Napalm courant nue sur le bitume, perd-elle sa valeur de document historique quand il s'apprend que la bombe lancée n'était pas d'origine américaine mais vietnamienne ?

image Le nudisme, mode de vie à choix personnel, ne peut-il pas être photographié sans être accusé de pédophilie ou de pornographie, notamment lorsqu'il s'agit de familles avec parents et enfants naturistes ?

Tout au long de l'exposition, il est donc question de tels cas de consciences collectives, de convictions personnelles, et de points de vue, mis en images par le travail des photographes, jonché d'obstacles juridiques et éthiques.

D
ans un monde saturé d'images, " Controverses " rappelle que la photographie est un art fragile, sans cesse confronté aux problèmes de droit et d'acceptation morale. Aujourd'hui encore, de nombreuses images d'un réalisme sanglant ne connaîtront pas les papiers glacés des magazines (par exemple, les photos de Lady Diana dans la voiture où elle a trouvé la mort).
Certaines photos prêtant toujours à controverse, un avertissement est fait à l'attention du public : « Certaines images sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteurs et tout particulièrement du jeune public ». Vu son succès auprès du grand public, l'exposition " qui était prévue jusqu'au 22 novembre sera prolongée jusqu'au 3 janvier 2010 inclus !

Commençons par les frites...

P1130047Nous sommes partis vers 10 heures 30 de Trilport et il nous a fallu un peu moins de trois heures pour arriver dans la capitale belge. Nous avons une fin de loup...
Depuis que nous venons, nous n'avons jamais gouté les fameuses frites qui font la réputation de la Belgique.
A ce qu'il parait, Le lieu le plus réputé de Bruxelles est la mythique "Maison Antoine", place Jourdan, non loin du Parlement européen. Direction donc ladite place.
P1130043La "Maison Antoine" est en fait un kiosque au centre d'une place. Il y a un monde fou. Les frites doivent donc y être bonnes. Après un peu plus d'une demie heure d'attente nous voilà donc servis. Nous sommes encombrés de nos cornets de frites, cervelas au fromage, et des mitraillettes (la dénomination belge de nos sandwiches américains).
Direction le café d'en face où nous pouvons déguster nos frites. L'occasion de les accompagner d'une bonne bière belge (1,50 le demi !).

Votre patience récompensée

Voilà donc les photos et les articles sur notre week-end à Bruxelles… Les articles ont été publié lundi mais, pour un soucis, de clarté et de meilleur suivi chronologique, j’ai décidé de les publier à la date du jour où les événements se sont passés… 

vendredi 13 novembre 2009

Début du week-end

Enfin le week-end. La semaine n’a pas été trop chargée puisqu’elle a été ponctuée par un jour férié mais, quand même ,nous sommes heureux d’être déjà à la fin de cette semaine. Une raison particulière ? Oui et même des milliers. D’abord nous allons passé le week-end avec Dimitri que nous n’avons pas revu depuis juin (le jour de ma fête d’anniversaire) et aussi parce que nous partons pour Bruxelles dès demain matin…

Vous aurez l’occasion bien sur de suivre notre balade en Belgique (en temps réel si notre hôtel est équipé en Wifi et sinon dès dimanche soir).

Nous retournons au Novotel de la Tour Noire pour profiter de la superbe piscine, de la cascade d’eau, du sauna et du hammam et parce qu'il est idéalement situé à deux pas de la Grand Place.

Au programme, une visite guidée de la ville pour Dimitri qui ne connait pas du tout, un parcours à la découverte des façades peintes aux couleurs des héros de la BD belge, une exposition de photos qui ont provoqué la polémique, le musée Magritte dimanche matin, peut-être un tour sur les puces de la Place du jeu de balle.

A très vite...

lundi 9 novembre 2009

Moments d’émotion à la Concorde

Les parisiens sont venus nombreux ce soir sur la Place de la Concorde pour fêter les 20 ans de la Chute du mur de Berlin. 

Nous y étions.

imageSur cette place emblématique, les façades de l'hôtel Crillon et du musée de la Marine étaient animées par des projections d’images avec cinq moments forts : les heures sombres de la division de l’Europe, la chute du Mur, l’Europe réunifiée, l’Europe en marche, vers la liberté. Un hommage a été rendu au violoncelliste Mstislav Rostropovitch venu jouer spontanément au pied des ruines du mur le 11 novembre 1989 afin de porter un message de paix. imageVingt ans plus tard, c’est le virtuose Marc Coppey, disciple de Rostropovitch, et vingt-six violoncellistes, symbolisant chacun des pays de l'Union européenne qui ont interprété des œuvres de Fauré et de Bach.

Une centaine d’artistes, choristes et musiciens sont ensuite apparus sur les balcons du Crillon et de l’Hôtel de la Marine.

Enfin, moment symbolique, par un jeu de lumières, la porte de Brandebourg, symbole du lieu de fracture entre les deux Berlin, est apparu en lieu et place de la façade de l’église de la Madeleine.

Il y a 20 ans, le mur de Berlin tombe...

Novembre 1989. La RDA, « premier Etat socialiste en terre allemande » tant vanté par ses dirigeants presque plus staliniens que Staline, est en pleine déliquescence. Chaque jour, ou presque, des centaines de milliers de manifestants marchent dans les rues de Berlin ou de Leipzig. Des centaines de milliers d'autres ont quitté le pays pour s'installer « drüben », en face, à l'Ouest, et y trouver la liberté. Economiquement, la banqueroute menace
 
Dépassées, les autorités communistes tentent de faire face. Elles s'efforcent de négocier une aide économique avec Moscou et Bonn (alors capitale de la République fédérale). L'URSS de Mikhaïl Gorbatchev ne peut rien promettre : elle n'a plus d'argent pour aider un « pays frère ».
 
Alors qu'Egon Krenz, et son équipe tente de s'attaquer à l'un des problèmes les plus urgents de la RDA: celui des voyages à l'Ouest et l'ouverture des frontières, les juristes de la très redoutable Stasi bricolent un décret prévoyant un système de visas pour les citoyens de RDA juste désireux de voyager et ne souhaitant pas quitter définitivement le pays. Histoire de tenter de les décourager en raison des obstacles administratifs... 

Approuvé par le Bureau politique du Parti, il est présenté au Comité central qui siège en séance plénière le 9 novembre 1989. Le porte-parole Günter Schabowski tient ensuite à 18 h une conférence de presse pour rendre compte des travaux du comité central. Cette conférence, qui réunit 200 journalistes du monde entier, est retransmise en direct à la radio et à la télévision.

Egon Krenz charge le porte-parole de présenter le décret à la presse. Schabowski emporte le document sans le lire.
La conférence de presse s' éternise. La salle s'assoupit, aux dires de témoins. Un correspondant italien, Riccardo Ehrmann, pose alors une question sur les voyages, sujet évidemment sensible entre tous. Les journalistes sortent de leur torpeur. Günter Schabowski hésite, bafouille. Il évoque alors le décret dont le secrétaire général lui a donné le texte. Il le découvre en le lisant à haute voix devant les journalistes et annonce : « Nous avons décidé de rédiger une réglementation qui autorise tout citoyen de la RDA à sortir du pays par les postes-frontière ». La torpeur quitte définitivement les journalistes et les questions commencent à fuser. « Les voyages privés pour l'étranger peuvent avoir lieu sans condition », explique le porte-parole. Question d'un journaliste « Quand cela entre-t-il en vigueur ? ». Le porte parole hésite, regarde autour de lui et ne trouve pas d'appui, il donne sa réponse : « Autant que je sache, dès maintenant ! ».
 
En fait, Günter Schabowski s'est trompé et a mal interprété le document. L'ouverture des frontières n'était autorisée que le lendemain 10 novembre à 4 heures du matin. Mais il est trop tard pour rattraper l'erreur...
A 19h04, l'agence de presse est-allemande donne des éléments de l'allocution. A 19h05, Associated Press annonce : « La RDA ouvre sa frontière ». Le télétexte (ancêtre d'internet) de France 2 titre : « Le Mur de Berlin est tombé ». A 20 h, la télévision ouest-allemande diffuse l'information : après 28 ans de fermeture quasi-absolue, le Mur de la honte va s'ouvrir !

OutlookDans les heures qui suivent, des milliers de personnes affluent vers les postes-frontières.
La situation est confuse. A la porte de Brandenbourg, la foule craint un moment que les policiers (les fameux Vopos) et les militaires de l'Est fassent usage de leurs armes mais ils sont livrés à leur sort, et ils doivent improviser. Les officiers et les soldats qui servaient sur la frontière se trouvaient dans une situation impossible. Ils étaient confrontés à un scénario extraordinaire pour lequel ils n'avaient reçu aucune consigne puisque les ordres ne devaient arriver que le lendemain.
 
Je voulais rappeler ce moment historique tant, depuis longtemps, Alain et moi nous nous sentons proches de l'Allemagne et des Allemands. Bien sur, le fait est qu'Alain a de la famille qui vit en Allemagne mais ce n'est pas uniquement pour ces raisons.
 
Nos vraies premières vacances, nous les avons passées en Allemagne. Une dizaine de jours pour aller à l'exposition universelle d'Hanovre et puis un détour jusque Berlin. De suite, nous avons été sous le charme. Ville fascinante aussi bien en été qu'en hiver. Ville magnifique qui, en 20 ans, a su s'émanciper, se développer, créer, aller de l'avant. Nous y sommes retournés quelques années plus tard. Un autre été, nous avons visité d'autres villes : Francfort, Cologne, des petites villes dans la campagne et d'autres au passé moins glorieux (Nuremberg).
 
Aujourd'hui, à 19 heures, nous serons très heureux et très fiers de partager un moment de fête et de fraternité sur la place de la Concorde avec nos amis allemands.
 
 

jeudi 5 novembre 2009

A méditer

« Il faut toujours savoir comment on va finir avant de commencer » de Gaulle, cité par A. Peyrefitte, C'était de Gaulle, t. 3, Fallois, 2000, p. 290. -

Henri Michaux disait quant à lui « Atteignez d'abord, vous approcherez ensuite » 

mardi 3 novembre 2009

Ce que je lis…

image Le passage en caisse est un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes.
 
Et lorsque la caissière s'appelle Anna Sam, qu'elle est titulaire d'une licence de lettres et qu'elle n'a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres. D'abord sous la forme d'un blog qui a fait le buzz en 2008, Anna Sam a écrit un livre qui nous emmène dans l'univers fascinant des grandes surfaces, ce haut lieu de consommation. Nous passons de l'autre côté de la barrière et nous découvrons le petit monde du supermarché à travers les yeux d'une caissière.
 
image Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d'une caissière de grande surface ?
Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ?
 
Cette jeune diplômée, pur produit de la "génération no future" comme elle y fait allusion ironiquement dans le titre de son blog, a choisi d'aller à contre-courant de la dénonciation de sa condition et de son déclassement volontaire qui peut surprendre. Elle prend au contraire le parti d'une approche positive de son travail, pourtant ingrat (elle sait qu'elle n'a aucune perspective d'évolution), pour lequel elle semble nourrir une certaine affection, se qualifiant avec humour de "maître-jedi de caisse", et tente de combattre les idées reçues.
 
image Anna SAM met en lumière nos petits travers. Les tranches de vie professionnelle qu'elle montre à voir nous font forcément réfléchir sur la façon de nous comporter lorsque nous sommes dans les grands magasins.
 
Ce midi, en allant acheter mes pommes au Prisunic du coin de la rue j'ai redoublé d'attention lors de mon passage en caisse : "Bonjour Madame, Merci Madame, Au revoir Madame, Bonne après midi"... Oui, en effet, la caissière n'est pas une machine. Ce livre est un bien fait pour l'humanité des hôtesses de caisse (et des hôtes de caisse)...
 

lundi 2 novembre 2009

Sarko radote…

Depuis que «Le Petit Journal» de Canal+ a relevé que le discours sur l'agriculture du chef de l'Etat était une reprise d'un précédent discours, d'autres répétitions ressurgissent...

image Et si Nicolas Sarkozy avait déclamé plusieurs fois les mêmes discours, au nez et à la barbe de ses interlocuteurs ? Après le copié-collé de son discours sur l’agriculture en octobre, repris d’un discours dit plus tôt en février, et même inspiré d’un discours de septembre 2007, le blog www.bienbienbien.net s’est amusé à éplucher les archives de l’Elysée... à la recherche d’autres répétitions.
Bilan des recherches: il y a bel et bien plusieurs discours copiés-collés du chef de l’Etat. Notamment lorsqu'il s'adresse aux Français à l'étranger, lors de ses déplacements officiels, en Angola, au Tchad, en Tunisie, en Grèce, ou en République tchèque. Mais aussi à l’adresse des commerçants de Rungis, lors de la cérémonie de remise du muguet, les 30 avril 2008 et 2009. Et enfin sur l’emploi des jeunes, dans un discours datant du 15 juillet, dont «la structure est strictement la même que celle du discours du 24 avril», lit-on sur le blog, même «si les phrases sont parfois retravaillées».
Selon le linguiste Jean Véronis, interrogé par 20minutes.fr, cela pose des questions sur le président de la République: «Quand on contrôle, on ne fait pas ce genre des bourdes». Ce à quoi l'Elysée a rétorqué: «C’est normal. Il ne change pas d’avis tout le temps».

dimanche 1 novembre 2009

Aujourd’hui il pleut à Meaux. En tout cas le temps est bien couvert. Nous allons certainement allés faire un tour à Alinéa…