mardi 30 décembre 2008

Menace Andromède (M6)


Ce téléfilm en deux parties de 3 heures diffusé sur M6 a une histoire...
En effet, lors de notre séjour aux Etats-Unis, d'immenses publicités sur les building faisaient la promotion de ce programme diffusé sur deux soirées consécutives sur la chaîne A&E TV. A l'américaine, des teasers laconiques et des affiches dépouillées ont précédé la diffusion. Des phrases très accrocheuses du type "Is this the end?" (Est-ce la fin?) sur fond vert laissaient présager une superproduction de science-fiction.

L'objet de ce jumbo-téléfilm est un satellite qui tombe sur une petite ville de l'Utah. Après son ouverture forcée par des habitants de la ville, une bactérie ou un virus se répand et qui déclenche soit la mort (par coagulation du sang) soit le suicide (la folie habite l'esprit des gens).

Mais voilà, un bébé et un poivrot ne meurent pas! Pourquoi ne sont-ils ni morts, ni suicidaires (le suicide entrainant la mort, par ailleurs)?

Avouons le tout de suite, l'intrigue est étirée au maximum pour tenir 3 heures (4 heures avec les publicités américaines) et souffre de nombreuses longueurs. Néanmoins, la fin est totalement inattendue et connait plusieurs rebondissement qui permettent de se dire que finalement, c'était pas mal!

samedi 27 décembre 2008

Jeff Koons à Versailles

 Versailles - Koons 070Tout ça pour ça serions nous tentés de dire. Si les œuvres de Jeff Koons dans les appartements du Roi à Versailles agitent le microcosme versaillais depuis le début de l’été, c’est quand même beaucoup de bruits pour pas grand chose. Rappelons qu’une poignée d’irréductibles a dénoncé cette exposition qui porterait atteinte à l’intégrité et à la beauté du Château. Las, quelques uns ont tenté en vain de la faire interdire. Une manifestation a été organisée devant la grille le jour du vernissage, le 10 septembre. Mercredi dernier encore,alors que l’exposition touche à sa fin, se posant en représentant moral de Louis XIV en tant que «descendant direct», le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme a demandé l’interdiction de l’exposition «pornographique». Le tribunal administratif de Versailles, dans une décision fortement motivée, lui a récusé toute légitimité.L’exposition qui devait se terminer le 14 décembre a été prolongée jusqu’au 4 janvier. L’occasion pour nous de revoir le oeuvres d’un artiste que nous avions découvert au Musée d’art contemporain de New York en mai.

Versailles - Koons 049 Rappelons que Jeff Koons est l’artiste vivant le plus cher au monde et que ses œuvres se vendent aux enchères à plusieurs millions d’euros.

Au final, l’exposition ne dénote pas trop dans les pièces du château. Les touristes qui visitent peuvent facilement faire abstractions des pièces exposées.  Au contraire même, si on se souvient que le Roi Soleil voulait que son château soit une “vitrine”, le reflet de l’opulence, de la grandeur du royaume par une débauche de décor en or, de stuc, de faux marbre et de glaces, les œuvres de Koons n’en sont que le prolongement et qu’une transposition contemporaine.

Versailles - Koons 057Des œuvres monumentales faites de ballons d’acier poli ou de fleurs fraîches, des objets banals, aspirateurs, personnages de BD ou encore bibelots de porcelaine, transformés en créations pop-art… Jeff Koons est sans hésitation la nouvelle star de l'art contemporain du moins c’est l’image de lui qu’il veut donner !

Versailles - Koons 078Au fil de nos pas, on découvre donc un homard, une statue en porcelaine de Michael Jackson avec son singe Bubble.  Dans la chambre de la Reine, un bouquet de fleurs plus vrai que nature.   Magnifique également le buste en acier de Louis XIV.

Les 17 œuvres exposées dans les appartements du roi et de la reine, la Galerie des Glaces et le parc, ont été sélectionnées in-situ par Jeff Koons afin de mettre en exergue la relation intime entre une œuvre contemporaine et un contexte d'exposition pour le moins insolite.

Versailles - Koons 131Point d'orgue de cette manifestation, la gigantesque structure de "Split Rocker" que l’on est allé admirer sur le parterre de l’Orangerie.

Franchement, on a plutôt aimé.

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël

Les fêtes de Noël se terminent. Bientôt déjà les préparatifs pour fêter l’arrivée de la nouvelle année.

Nous avons fêté Noël en Picardie. Comme cela devient la tradition, hier soir, avant le réveillon, nous sommes allés à la messe de minuit. Bon, elle avait lieu à Saint-Riquier à 18 heures 30, plus grand chose à voir avec la messe de minuit…

Repas chez ma mère : foie gras, escargots, trou normand au calvados, lotte à l’armoricaine, galantine, salade, fromage et une buche “foret noire”, le régal d’Alain.

A minuit, nous avons déballé les cadeaux. Le père noël nous a gâté (mais il est vrai que nous avons été très sages cette année encore). Nous n’allons pas énumérer les cadeaux que l’on a reçu (et surtout que nous nous sommes offerts), citons simplement le cadeau surprise de la mère de Christophe pour nous : un système de balnéothérapie à installer dans notre baignoire… Elle nous avait prévenu que le cadeau serait original. En effet.

Retour dans l’après midi à Meaux.

lundi 22 décembre 2008

Chloé aura son cadeau de Noël

En allant à Paris ce matin pour rendre les 70 copies que j’ai corrigées ce week-end, je me suis arrêté au BHV Animaux. C’est à deux pas de la Rue du Renard. Chloé aura son cadeau de Noël aussi même deux. Dommage, ils ne font pas de papier cadeau.

Petit tour au BHV Hommes. Pas mal de sacoches et une quelques unes qui me tenteraient bien (donc une de chez Mexx). Je n’ai pas cédé à la tentation. Attendons les soldes.

dimanche 21 décembre 2008

Achats de noël

Ce matin, ballade à Val d’Europe. Beaucoup de monde sur le parking mais finalement dans la Valley Shopping, il y a de la place pour bouger dans les magasins. Le magasin Mexx a une bonne promotion. Le deuxième article à 1 euro. Je trouve un très beau pull marine mais hélas pas de deuxième article. Petit tour chez Puma, deux belles vestes : une marron avec l’inscription Puma en doré sur la poitrine, l’autre, grise avec des rayures blanches signées également de la marque. Un pull a motif géométrique plutôt sympa sur le porte manteau mais beaucoup moins sur moi ! (lol). Rien chez Energy, ou plutôt, bien en dessus de mes moyens. Je termine finalement chez Timberland. Un beau pull SLIM à col camionneur à rayure dominante bleue et un cadeau pour Alain qu’il découvrira sous le sapin. Dans Val d’Europe, c’est l’affluence des grands jours. La Fnac est bondée. Le triple CD de Michael Jackson est en bonne place mais c’est une vendeuse qui me dit où il est. Il y a du monde aux caisses, une jeune fille me fais signe sur les caisses de coté. J’avance et grille pas mal de places. Bien sur la Fnac ne donne pas de pochettes cadeaux. Des jeunes à l’extérieur profite de l’aubaine. Quelques pièces en échange d’un paquet cadeau, cela doit servir à financer un voyage au Maroc. Bon courage à eux !

samedi 20 décembre 2008

Lille 3000 en mars 2009

Dans l’après midi nous avons reçus un mail nous annonçant le lancement de Lille3000 le samedi 14 mars 2009. Cette édition est consacrée à l'Europe centrale et orientale : EUROPE XXL.
Pour cette parade d'ouverture qui nous emmènera des pays baltes à Istanbul, lille3000 a fait le choix des transports aériens.

Le programme est alléchant : à travers des projections monumentales, les artistes se déplacent à 15 mètres de hauteur, la foule danse aux sons des orchestres klezmer, 1000 choristes chantent à l'unisson autour des répertoires de l'Europe de l'Est. Et toujours plus haut, les couleurs de lille3000 exploseront en feu d'artifices...

Après Lille2002, Capitale européenne de la culture, que nous avions découvert quand nous habitions encore dans le Nord, cette ouverture vers d’autres mondes, lille3000 l’a déjà vécue intensément à l’automne 2006, avec Bombaysers de Lille. Nous y étions pour découvrir l’Inde et ses multiples facettes au croisement de l’art et de la modernité…

Lille - 20.10.07 (11)Nous étions également là quand lille3000 a su saisir l’opportunité de présenter à Lille des œuvres emblématiques rassemblées par François Pinault, un des plus importants collectionneurs d’art contemporains.L’exposition Passage du Temps au Tri Postal a présenté des œuvres majeures de grands artistes internationaux, autour de la photographie, la vidéo et la lumière.

Nous ne pouvions donc pas manquer ce nouveau rendez-vous. Nous réservons dès maintenant notre week-end (et notre chambre d’hôtel).

mardi 16 décembre 2008

Le jour où la terre s'arrêta

La mode est aux remakes. A croire que l'imagination des scénaristes US est épuisée. Alors dans l'original des années 50, un bonhomme de l'espace et son robot sont prêts à anéantir l'humanité avant qu'elle ne s'auto-détruise. La fable anti-militaire est devenue une grosse machine à effets spéciaux pro-écolo.
Keanu Reeves est il botoxé?
L'acteur n'a en effet aucune expression du visage! Certes le rôle lui demande de ne pas sourire mais il pourrait au moins froncer les sourcils pour jouer l'étonnement. Le fils de Will Smith est moins bon acteur que son père. Lui abuse trop du froncement de sourcils! En même temps il débute. Et je ne parle pas de la fin du film. Ca finit en une minute. Ca a dû être écrit pendant la grève des scénaristes US.
En conclusion, c'est un film à voir avant de s'endormir le dimanche soir en deuxième partie de soirée sur TF1.

samedi 13 décembre 2008

Le jour du départ

Réveillés à 7 heures, les valises sont rapidement prêtes, enfin la majeure partie de nos affaires est vite rangée.

Le petit déjeuner commence sur la terrasse et se termine au bord de la piscine (comme jeudi, c’était si agréable). Comme il reste des timbres et des cartes, nous en profitons. A coup sur, elles arriveront après notre retour.

La piscine n’est pas trop fréquentée même si les transats sont presque tous réservés.

Nous lézardons et en profitons une dernière fois pour nous baigner.

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A 11 heures tapante, nous sommes dans la chambre et l’employé qui doit prendre nos valises frappe à la porte. Nous sommes en retard, elles ne sont pas tout à fait prêtes. Alain est encore sous la douche,

A 11 heures 45, nous prenons un repas dans le restaurant spécialement ouvert pour nous. Nous donnons pour le service nos dernières livres.

A l’aéroport, les formalités de douanes et de contrôle sont rapides. Nous faisons des achats au Duty free : le paquet de Marlboro est à 17 euros. L’alcool n’est pas cher non plus : le litre de vodka se paye 21 euros, comme le litre de Ballantine”s et le litre de J&B est à 23 euros.

L’embarquement prend du retard. Prévu à 14 heures 25, nous sommes dans l’avions à 15 heures. Le commandant de bord nous annonce un trajet de 5 heures 20 et une température à Paris de 2°C. Bonne météo jusqu’en Italie où nous devrions connaitre quelques perturbations, la visibilité sera moyenne.

Quelques minutes après le décollage,l’hôtesse annonce la désinsectisation : il s’agit de pulvériser un produit dans la cabine qui empêche le développement et la propagation des maladies.

En vitesse de croisière, on nous sert un repas. Le vin et la bière sont vendus 3,50 euros su XL Airways. Le Diable s’habille en Prada est diffusé dans la cabine. XL vend les écouteurs individuels au prix de 2 euros. Il n’y a pas de petits profits.

Nous volons à 10400 mètres, 700 kms/heure avec un “fort vent de face”  précise le commandant de bord. La température extérieure est de –52°C. Nous survolons Rhodes, Salonique, les pays de l’ex Yougoslavie, Venise, Zurich, Bâle, Dijon et Troyes.

A 20 heures nous sommes à Paris.

Les valises arrivent à 20 heures 19. Le passage de la douane s’effectue facilement. Ouf, nous sommes en surcharge douanière pour l’alcool (1 litre par personne normalement et nous avons 2 litres), en cigarettes (1 cartouche par personne et nous en avons chacun deux) et Chris porte une fausse Rolex !

Retour ensuite en Picardie.

Nous retrouvons Chloé qui sentait notre retour depuis le matin selon Maman. Dire que ce matin nous étions dans la piscine, sous le soleil et 30°C… La vie normale reprend son cours.

vendredi 12 décembre 2008

Retour mouvementé

De retour sur la terre ferme, nous reprenons le bus pour rentrer sur Hurghada.

Mais le bus met un temps fou à partir. Nous sommes dans le bus depuis plus d’un quart d’heure et nous ne sommes toujours pas en route. Trois russes nous rejoignent. Nous sommes donc 13 à voyager (nous ne sommes pas superstitieux).

Le chauffeur est au téléphone et palabre. Sur notre insistance, il consent à partir. Etrangement, par rapport à ce qu’il nous a habitué hier, il roule au ralenti. Ce que nous prenons pour de la prudence excessive. Il téléphone encore puis s’arrête sur le coté de la route. Une voiture s’arrête derrière nous. Un couple monte à l’avant à coté du chauffeur.Visiblement ils ne sont pas contents. Nous repartons à l’allure habituelle ! Quelques kilomètres plus loin, l’homme se met à crier. Ils sont allemands. Il n’est pas content de voyager dans ces conditions (avec son sac sur les genoux) et avec 13 autres passagers alors qu’il aurait payé pour une voiture personnelle. Plusieurs fois, il demandera, en vain, au chauffeur de respecter le code de la route, d’allumer ses phares et de conduire moins vite : “Je ne veux pas être une victime d’un accident de la route en Égypte”. Il n’est pas habitué à la conduite égyptienne.

Nous arrivons à l’hôtel à 21 heures 30. Le chauffeur en descendant nos valises du coffre nous demande un bakchich ! Vu le nombre de fois où nous avons failli mourir, il peut toujours attendre…

Ballade au fil du Nil

La fin d’après-midi est consacrée à une ballade sur le Nil.

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Une felouque a été aménagée en salon de thé. Durant la promenade on nous sert de l’eau, du Coca et du thé.

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Cette promenade est l’occasion de voir les enfants Egyptiens jouer sur les bords du Nil, les mères cultiver les terres, les pères et les ados pécher au filet. L’occasion pour nous de faire également de belles photos.

La vallée des reines

Dans la montagne, la vallée des reines est la nécropole des épouses royales, des filles, parfois des fils des rois. On en connaît aujourd'hui près de quatre-vingt tombeaux dont celui de la reine Néfertari, la Grande épouse royale de Ramsès II, mais seuls deux ou trois sont ouverts au public. Nous avons donc visité trois tombes dont celle Tyti.

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Au sein des tombes, il fait une chaleur écrasante. Les parois sont décorées d’hiéroglyphes et de cartouches.

Dans une des tombes, il reste un sarcophage. A coté, un bocal avec un fœtus fossilisé qui a été découvert sur le site.

Deir el Bahari

Le temple funéraire de la reine Hatschepsout en impose. On y accède par un passage obligé devant des boutiques. Les jeunes vendeurs sont particulièrement insistants et la cinquantaine de mètres à parcourir est particulièrement pénible.

La visite du temple est agréable et tout à fait surprenante de par la grandeur du site.P1080588

Ce temple est situé dans un cirque rocheux, au pied de la montagne thébaine. Pour mémoire, c’est le lieu de l'attentat sanglant de 1997.

image Après la mort de Thoutmosis II, Hatschepsout épouse son neveu, le tout jeune Thoutmosis III qu'elle écarte du trône aux dires de certains égyptologues d’autres disant qu’elle invente une véritable cogérance. Il n’en demeure pas moins qu’elle règnera comme un homme, Sur les murs du temple, elle justifie a postériori sa prise de pouvoir par le mythe de la théogamie : le dieu Amon se serait uni avec sa mère Ahmès pour l'engendrer ! Ses représentations la figurent souvent avec la barbe postiche et le pschent (double couronne portée par les pharaons de l'ancienne Égypte).

Sur certains bas-reliefs, ses seins sont à peine visibles : il s'agit de montrer qu'elle est l'égale absolue des rois;

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Le sanctuaire est composé de trois terrasses reliées par des plans inclinés.

Quelle sensation! Jamais, dans cette Egypte où rien ne change je n'ai perçu d'une façon aussi directe la durée infinie qui enveloppe et dépasse tout être et toute chose. Ce grand cirque à mes pieds, ne semble pas enfermé dans une montagne, mais creusé dans la planète, assez profond pour que rien n'y arrive des bruits de la surface ...

André Chevrillon (Terres mortes)

Les colosses de Memnon

Après un repas sur une barque amarrée sur le bord du Nil, nous prenons une felouque pour la rive opposée donc la rive consacrée aux morts.

Nous faisons une pause devant les Colosses de Memnon.Les P1080571colosses de Memnon sont deux sculptures de pierre monumentales (près de 19 mètres de haut chacune) situées sur la rive occidentale de Thèbes (Égypte), sur la route qui mène à la nécropole thébaine. Ils sont les derniers vestiges du gigantesque palais d'Amenhotep III, construit durant la XVIIIe dynastie, qui n'existe plus de nos jours.

Après le tremblement de terre qui fit disparaitre le palais, au lever du soleil, la statue de gauche commença à émettre des sons ressemblant à ceux d'une cithare, à "parler" sous l'effet de l'eau entre les pierres qui se dépose la nuit. 

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Ainsi se créa l'Oracle de Memnon (nom d'un roi mythique d'Ethiopie, fils de l'Aurore). Ils devinrent vite un lieu de pèlerinage pour les grecs et les romains comme les empereurs Hadrien et Septime Sévère. Ce dernier restaura les deux géants, qui se sont tues, et qui semblent aujourd'hui régner sur les champs alentour.

Les deux colosses représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux ; de chaque côté de ses jambes sont figurées sa mère, Moutemouia, et son épouse, Tiyi. Sur les deux cotés du trône figure une représentation symbolique de l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte représenté par deux « Nil » nouant le papyrus et le lys, symboles du « double pays ».

Le temple de Karnak

Notre guide, Mahmud, profite de ce début de matinée pour se mettre à l’ombre du temple, à l’écart, et nous fait un cours sur l’époque pharaonique : les deux rives du Nil (la vie, la mort), la basse et la haute Egypte, les 30 dynasties, les3 empires (ancien, moyen et nouvel empire). Mahmud nous explique également les étapes de fabrication de ce temple. P1080529

P1080483Tout d’abord les deux cotés de la façade (coté guerrier à l’extérieur, coté des offrandes à l’intérieur) puis la salle à ciel ouvert, la salle des colonnes dite salle hypostyle (134 colonnes à Karnak) puis le sanctuaire auquel on accède par des marches (élévation du Dieu).

Mahmud nous explique également l’obélisque et sa finalité.

Pendant près de deux millénaires, Karnak fut l'un des principaux centres religieux d'Égypte, les adjonctions et remaniements successifs dont il fut l'objet à partir du Moyen Empire lui permettant d'atteindre une taille, une complexité et une diversité hors pair : d'où son nom égyptien d'Ipet Sout,iptY1VstststtO49, « le plus estimé des lieux ».

La visite continue vers le lac sacré. P1080527Nous passons devant le Scarabée. Cette statue porte bonheur si on fait un vœu et qu’on en fait le tour trois fois.

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La promenade a duré presque trois heure et nous n’avons pas vu le temps passer.

 

A juste titre, les temples de Karnak, sont classés depuis 1979 au patrimoine mondial de l'UNESCO.

jeudi 11 décembre 2008

En route pour Louxor

Nous sommes les premiers arrivés à l’agence. Normalement nous sommes huit à voyager.

Dans le magasin qui jouxte l’agence et qui sert de repli, un jeune français vient claquer ses dernières livres. Il repart ce soir et veut acheter des papyrus. Il ne sait pas ce qu’ils représentent : “C’est quoi la vallée des Rois ?”, “Abou Simbel, je ne sais même pas où c’est !”.

Le départ a lieu à 17 heures. Nous sommes six et nous devons encore rejoindre quatre personnes du coté de Sekkala;

Le bus qui nous transporte est tout rideaux tirés. Nous ouvrons pour faire entrer la lumière. Le chauffeur referme ceux de l’arrière comme pour mieux cacher nos bagages.

Sitôt partis, il faut mettre de l’essence. Un bus est avant nous. Le chauffeur demande au pompiste de nous servir mais il refuse. Nous repartons pour une autre station mais, là, trois bus sont en attente. Le chauffeur d’un des bus consent à nous laisser servir.

Le trajet est un vrai périple.

Assez rapidement le bus s’arrête dans un garage pour faire vérifier la pression des pneus. Nous nous arrêtons ensuite dans un café pour une pause alors qu’il n’y a même pas 40 minutes que nous sommes partis.

En route, nous quittons la voie pour prendre une piste dans le désert. C’est un chemin de terre au milieu de nulle part fait de bosses, de trous et de poussières. Le bus ne ralentit pas sont allure pour autant. Nous sommes agités dans tous les sens. Nous avons franchement peur et nous ne nous sentons pas en sécurité.

Nous sommes seuls sur cette piste dans le désert. Pendant quelques kilomètres nous suivons une voiture. Nous la retrouvons à travers de notre chemin. Notre chauffeur prend un sentier détourné en franchissant une butte. Il s’y reprend à deux fois. Les deux hommes qui sont dans la voiture descendent et viennent à la rencontre du chauffeur. Ils parlent. Les deux hommes s’approchent du bus, ouvrent la porte arrière, nous regardent et referment la porte. Dire que nous avons crus mourir n’est pas loin de la vérité… Que voulaient-ils, nous ne le saurons jamais. Le chauffeur nous a dit que nous devions prendre ce chemin car la route principale était fermée depuis le matin du fait d’un convoi présidentiel qui devait passer.

Louxor est encore loin.

Sur la route, soudain on s’arrête encore. Un vieil homme est au bord de la piste. Il a deux chiens avec lui et il y a une sorte de maison, là, au milieu de nulle part. Notre chauffeur lui donne un pain chaud qu’il avait acheté au café lors de notre première pause.

Après une heure de route sur cette piste, nous retrouvons l’asphalte.

Le bus roule à vive allure. A chaque véhicule que nous croisons, des coups de klaxon, des appels de phares. Plusieurs fois, notre chauffeur éteint les phares et conduit à la lueur de la pleine lune ! Le temps est clair mais quand même.

Nous arrivons à Louxor à 22 heures. Nous avons mis 5 heures pour parcourir 250 kilomètres. Le repas nous attend à l’Hôtel Queen Valley :  soupe à l’oignon, poisson frit avec du riz parfumé et une jardinière de légumes. Le dessert est une pâtisserie traditionnelle.

Nous allons ensuite nous coucher, épuisés. La chambre est correcte et propre. Le sommeil ne tarde pas à venir.

Ballade dans Hurghada

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes d’attaque de bon matin. Le décalage horaire d’une heure nous conduit à être debout très tôt.

Petit déjeuner sur la terrasse qui se prolonge sur un transat avec une coupe de salade de fruits et un café. La sono diffuse du Gershwin.

Ce matin, j’ai envie de voir le vrai Hurghada; Pas celui des touristes mais celui des habitants. Nous partons donc pour le quartier de Dahar. Un taxi nous emmène pour 40 LE. Cela nous parait cher mais au final nous avons parcouru facilement une vingtaine de kilomètres.

P1080413Le souk ouvre à peine et nous sommes plutôt tranquilles. Quelques vendeurs viennent à notre rencontre et nous invitent dans leurs échoppes. Nous refusons poliment et cela en reste là.

Nous nous enfonçons dans les ruelles à l’écart. P1080422Nous n’irons pas bien loin.

 

 

Cette ballade, au delà des sentiers battus, fait rapidement comprendre le décalage entre la zone réservée aux touristes où tout est propre, verdoyant, luxuriant et signe d’opulence et ce quartier sale, délabré et où la pauvreté arrive jusqu’à nous à travers ses enfants qui mendient en nous voyant. 

Nous faisons rapidement demi tour pour rejoindre le souk qui commence à s’animer. Des enfants jouent à la balançoire, d’autres se promènent avec des ânes.

Un cheval, jeune à l’apparence, est là dans la rue. Des enfants tentent de l’approcher, il est nerveux et prêt à la ruade.

Retour en taxi en passant par Ramstore pour acheter quelques souvenirs. Ce que j’ai vu ne pousse pas à dépenser inutilement mon argent, l’humeur n’est pas pour moi aux achats. A vrai dire, je suis un peu retourné par ce que j’ai vu et par ce que je vis depuis que nous sommes arrivés en Egypte.

Nous nous délassons ensuite autour de la piscine avant de rejoindre Tamer à 16 heures pour le départ à Louxor.

mercredi 10 décembre 2008

Le Souk du Caire

Nous empruntons le périphérique (long de 100 kms nous assure Ismaël) et entrons, enfin, dans le vieux Caire.P1080359Le souk est semblable à ceux que nous avons déjà vus dans d’autres pays mais là, les vendeurs sont plus insistants. Ils nous alpaguent dans la rue et il est difficile de s’en défaire. L’un d’entre eux colle Alain sur une bonne centaine de mètres alors que nous ne lui demandions rien. Au final, il voulait nous vendre des bijoux, puis du cuir, puis une chicha et finira par nous proposer du haschich !

Nous déambulons dans les ruelles.

Une mosquée joliment éclairée nous permet de quitter ces lieux pour retrouver du calme. Au loin, les appels à la prières, des tambours, des “youyou”: une fête doit se préparer. P1080381 Du rire aux larmes,tout à l’heure dans le souk, des hommes portaient un cercueil et de frayaient un chemin dans une rue bondée, suivis par une procession d’hommes aux yeux rougis.

A 17 heures 30, nous retrouvons Ismaël dans un café. L’heure pour nous de boire un thé à la menthe avant de repartir.

P1080400A 18 heures, nous sommes à l’aéroport et deux heures plus tard, nous sommes à l’hôtel.

Le Sphinx

Notre visite se termine par le Sphinx. Sur certaines photos, il nous semblait petit. Peut être parce que la prise de vue l’englobait avec les pyramides. Pas si petit que çà finalement.

D'une longueur de soixante-treize mètres, d'une hauteur de vingt mètres et d'une largeur de quatorze mètres, le sphinx de Gizeh est une sculpture qui a été taillée dans un promontoire naturel dans le roc. Sa tête est taillée dans un piton de calcaire dur.

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Longtemps identifié au pharaon Khéphren, fils de Khéops, il pourrait en fait représenter Khéops lui-même. Le pharaon se serait levé un matin et aurait décidé l’érection de cette statue, la tête du sphinx serait la sienne. Le sphinx assurait une fonction de gardien du site, ou peut-être plus précisément du temple solaire édifié à côté de la pyramide de Khéops.

La sortie que nous utilisons pour quitter le site dénote avec la quiétude et la sérénité qui dégagent des pyramides. P1080340Cris, foule agglutinée aux portes, enfants qui mendient, ballets de bus, de taxis et de voiture, le tout dans une odeur nauséabonde, celle de l’urine et des excréments des ânes et des chameaux qui attendent là et qui se lâchent sur le trottoir !

Le KFC (sic!) en face permet de nous désaltérer le temps que notre chauffeur nous retrouve.

Nous quittons Gizeh par ses bidonvilles, en route pour le Souk du Caire.

Sur le plateau de Gizeh

La grande pyramide ne reste pas isolée sur le plateau de Gizeh. P1080307Khéphren et Mykérinos le fils et le petit-fils de Khéops, ont édifié leurs propres monuments juste à côté, l’occasion pour nous d’une belle ballade autour des pyramides.

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A coté des trois pyramides, on voit des pyramidions (des pyramides plus petites). Ismaël nous explique qu’elles ont été construites pour y accueillir les femmes. Nous aurions dû y penser.

La pyramide de Kheops

La visite des Pyramides commence par Kheops. Nous avons obtenu un billet pour pouvoir visiter la chambre funéraire. Nous avons de la chance car il y a seulement 150 billets vendus le matin et l’après midi.

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Rappelons que la pyramide est est la seule des sept merveilles du monde de l'antiquité à avoir survécu jusqu'à nos jours. Durant des millénaires, elle fut la construction humaine de tous les records, la plus haute, la plus volumineuse et la plus massive. 449px-Grande-galeriePour accéder à la chambre funéraire, nous devons emprunter un boyau creusé à même la pierre puis un escalier.  La hauteur sous plafond est tellement réduite que nous sommes contraints à rester accroupis ou courbés. Impossible de nous lever sauf à nous cogner la tête. Un deuxième escalier mène au tombeau. Là, au dessus de notre tête, nous parcourons une immense galerie de plusieurs dizaines de mètres de haut. Dans la salle funéraire, un sarcophage en granite, vide et sans couvercle, est disposé à l'ouest de la chambre.

Nous repartons en sens inverse non sans nous cogner… Pas facile de descendre à moitié accroupi et courbé dans la pénombre.

Déjeuner sur le Nil

En sortant du musée, nous allons déjeuner. C’est l’occasion de parler avec notre guide.

P1080209 Ismaël est étudiant en histoire-géographie. Il a publié deux livres qu’il nous présente. Il a également été journaliste mais il a préféré arrêté cette activité à cause du système politique qu’il condamne fermement. Pour lui Bouteflika est un dictateur qui appauvri son peuple. Il nous dit qu’il n’est jamais venu en France car les conditions d’entrée sont dures. Il a le sentiment que les arabes sont mal vus en Europe et aux Etats-Unis et qu’il lui est donc difficile de pouvoir voyager.

La discussion nous mène ensuite sur la place des femmes dans la société égyptienne. Lui faisant remarquer qu’il y a peu de femmes qui travaillent dans notre hôtel, il nous explique que la main d’œuvre sur la mer rouge vient essentiellement d’Alexandrie ou du Caire et que ce sont les hommes qui quittent la maison, les femmes devant s’occuper de l’habitation et des enfants. Ismaël adopte cette conception de la séparation des sexes et reprouve le fait que les femmes puissent travailler. Pour lui, elles prennent le travail des hommes alors qu’il est déjà difficile pour les hommes de trouver un travail. Il nous explique qu’il s’est marié à 31 ans, que c’est tard mais qu’il ne pouvait faire autrement puisque, pour se marier, l’homme doit financer le mariage, assurer le logis et acheter les meubles et les bijoux pour la femmes. Il nous explique aussi qu’il faut se présenter vierge au mariage et qu’à 31 ans, c’est un peu long d’attendre !

Dans le bus qui nous mène aux Pyramides, il nous confiera que ce matin il était content de voir qu’il accompagnait deux hommes. Il n’aime pas travailler avec les femmes : “Je suis un homme, je suis marié, ce n’est pas cela mais elles sont bêtes”.

Le musée Egyptien du Caire

P1080184Ismaël, notre guide, nous a retrouvé.Les jardins ouvrent à 8 heures 30, le musée à 9 heures et il est 8 heures 15. Beaucoup de touristes sont déjà là, amassés devant les grilles. A l’ouverture, nous profitons pour nous promener dans le parc et faire quelques photos. Il est interdit d’entrer dans le musée avec un appareil photo ou un caméscope.  P1080206

A 9 heures, nous sommes dans le musée. Il commence par nous expliquer comment se lisent les hiéroglyphes et comment les interpréter. Ses explications nous permettent de mieux nous rendre compte de la qualité des œuvres exposées mais aussi, avec le recul, de la minutie et de la patience qu’il a fallu pour graver aussi finement la pierre. Ismaël a une phrase toute personnelle pour qualifier ce qu’il nous explique : “C’est génial”.

Au premier étage du musée, c’est en effet fabuleux. La majeure partie des pièces exposées concerne la Chambre funéraire de Toutânkhamon. Plus de 1700 des 2000 objets retrouvés dans la tombe sont exposés. Tous intacts, composés d’or, de coraux et de lapis-lazulis.

Lord Carvanon qui assista le 22 novembre 1922 à la découverte du fabuleux trésor rapporte :

"D'abord, je ne vis rien. L'air chaud qui s'échappait de la chambre faisait vaciller la flamme de la bougie.
Puis, à mesure que mes yeux s'accoutumaient à l'obscurité, des formes se dessinèrent lentement : d'étranges animaux, des statues et partout le scintillement de l'or. Pendant quelques secondes, qui devaient sembler une éternité à mes compagnons, je restai muet de stupeur".

Ainsi, on a pu voir trois lits de parades et deux chars dorés, deux statues du roi grandeur nature ainsi que de nombreux autres objets dont les coffrets de vases canopes qui renfermaient les viscères du roi.

La momie du pharaon était enfermée dans une série de cercueils emboîtés les unes dans les autres que l’on peut voir également dans le musée. Le dernier cercueil, celui qui contenait la dépouille, est en or massif et pèse plus d'une tonne !

Dans la salle des bijoux, on découvre le fameux masque d'or (onze kilos) à l'effigie du pharaon.

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Conduire en ville

Notre chauffeur nous attend dans le hall du Terminal. Nous l’avons pour la journée. Nous retrouverons notre guide au Musée.

P1080183Conduire en Egypte mais surtout au Caire est un vrai tour de force. Nous nous en rendons compte immédiatement. Personne ne respecte la signalisation, les limitations de vitesse, les priorités et tout le monde klaxonne ajoutant ainsi encore plus de pagaille au désordre routier.

Précisons également qu’aux voitures et au bus, il faut compter sur des charrettes trainés par des mulets ou des chevaux, des chameaux, des calèches et des motos où le nombre de passagers peut avoisiner la dizaine !

En vol pour le Caire

La nuit a été difficile pour tous les deux. Bien que couchés tôt, notre sommeil a été ponctué de réveils pour vérifier si nous ne loupions pas l’heure de départ.

Quand le réveil sonne, nous sommes immédiatement mobilisés. A 5 heures 10, nous sommes devant l’hôtel. Le taxi qui nous emmène à l’aéroport est déjà là.

Pour le vol, les formalités sont sommaires. Les égyptiens ne connaissent pas Vigipirate. L’aéroport est petit, il y a seulement deux portes d’embarquement pour les vols intérieurs.

Avant le décollage, dans l’avion, on nous fait passer sur les écrans de TV des versets du Coran. Certainement pour nous assurer la protection d’Allah. P1080179Un dessin animé nous donne les consignes de sécurité. Le personnage est typique: moustache et sourcils volumineux. Nous volons sur un Airbus A320-200 (145 places). Même si le vol est court, on nous propose une boisson. Air France l’a supprimée depuis longtemps sur les vols intérieurs.

A l’approche sur Le Caire, on aperçoit les pyramides au loin.

mardi 9 décembre 2008

Autour de la piscine

A 6 heures 15, impossible de ne pas entendre le muézin faire l’appel à la prière. Sauf peut-être pour Alain qui dort toujours à point fermés. Je n’ai pas pu résisté et je suis allé sur la terrasse pour profiter du spectacle.

Ce matin, c’est détente et repos autour de la piscine. A midi, nous participons à un “défi”; les animateurs jettent des lettres de scrabble dans la piscine, nous devons les rechercher au fond du bassin.  Un membre de notre équipe est au bord du bassin et doit reconstituer des mots avec les lettres que nous lui donnons. Une première partie pour faire le plus de mots possible, une deuxième pour faire le plus grand nombre de points. La belle consiste à faire le mot le plus long. Nous remportons la partie avec DEBROUSSAILLERONT.

L’après-midi, nous restons à la piscine puis nous allons voir la plage que nous partageons avec les trois autres hôtels. C’est en fait une plage artificielle encastrée entre deux jetées en béton.Là encore, sur le bord de l’eau, il est facile d’apercevoir des poissons.

Cette journée n’avait rien d’épuisante mais nous sommes pourtant couchés tôt. Demain, nous serons levés à 5 heures pour prendre l’avion en direction du Caire.

lundi 8 décembre 2008

Soirée à l’hôtel

Nous repassons chez Orbit tours pour chercher nos billets d’avion pour notre voyage au Caire mercredi. De retour à l’hôtel, nous prenons l’apéritif au bar de la terrasse extérieure. L’équipe de Look organise tous les soirs un Quizz. Aujourd’hui le thème est les musiques d’émissions TV. Nous pensions que ce serait facile pour nous et nous avons eu raison : Alain gagne haut la main la première partie en découvrant les titres de Capital, Club Dorothée, On a tout essayé. Au super banco, là où tout les points précédents sont annulés, il découvre Des racines et des ailes et remporte la partie. Son lot est un petit déjeuner au lit amené par l’animateur ou animatrice de son choix dans la tenue de son choix. Demain, nous devrions avoir le petit déjeuner amené par l’animatrice du jeu habillée en Jackson 5… Mais à la fin du jeu, Alain renonce à son cadeau et l’animatrice en est quitte avec une bise.

Plongée dans la mer rouge

Rendez vous à 8 heures devant l’hôtel. Un jeune nous accompagne en taxi jusqu’au bateau. Il nous confirme notre départ au Caire mercredi matin et le voyage pour Louxor jeudi soir.

Le bateau nous emmène sur l’Ile de Giftun. Le trajet dure une bonne heure. Le temps est moyen pour l’instant. disons qu’il ne fait pas aussi chaud qu’hier. La traversée est agrémentée par une démonstration de pliages de serviettes de bain: turban, chapeaux en tout genre…

P1070847Arrivés à proximité de l’ile,notre bateau ne peut s’amarrer (profondeur très faible du fond). Une embarcation nous emmène sur l’Ile. La barque est pleine, le pilote fait tanguer volontairement…

Arrivés sur l’ile, nous trouvons un coin tranquille. Il y a beaucoup de monde ici. Rapidement, nous chaussons les palmes à la découverte des fonds marins.

P1070858 Dès les premiers mètres, il y des poissons et des coraux. A chaque pas, les espèces changent. Notre baignade dure une bonne demie heure et l’expérience est vraiment très particulière : approcher et presque toucher les poissons que nous avons vus hier dans les aquariums ! Beaucoup d’oursins également et un poisson pierre.

Sur la plage, un des accompagnateurs nous parle de la France et de Sarkozy. Il dit qu’il ne veut pas se marier car les règles sont mauvaises en Egypte. Il ne remet pas en cause directement le Président mais plutôt ceux qui font les lois. Il abrège en disant que nous sommes en vacances et que, lui, il est là pour travailler et qu’il ne doit pas nous embêter avec ca.

Alain dit qu’il y a trois sujets à ne pas aborder de prime abord avec des inconnus pour rester dans de bons termes: l’argent, la religion et la politique.

De retour sur le bateau, il est l’heure de déjeuner. Repas frugal mais qui a l’originalité d’avoir été préparé sur le bateau: pommes de terre à la viande hachée, salade de tomates, poisson grillée et fallafel.

P1070910 L’après midi est consacré à deux plongées au large de l’ile. Il y a beaucoup plus de poissons et de coraux. Le spectacle que nous observons n’a rien à voir avec celui du matin. Beaucoup moins de touristes donc beaucoup plus de coraux intacts tout au long de la plongée. Nous nageons à des profondeurs différentes. Spectacle permanent. Même si nous étions fatigués après la deuxième plongée, la troisième est l’apothéose tant par la profondeur, les poissons que nous découvrons et la beauté des coraux. Peu de ceux qui sont sur le bateau profitent du spectacle, ils n’ont pas eu le courage de plonger une troisième fois. C’est dommage pour eux.

P1070953 Le retour est calme. Tout le monde se repose et profite du soleil couchant. Au retour, le bus qui nous ramène à des problèmes de moteur. On nous demande de descendre: le moteur est sous le siège. Un couple est monté avec nous. La femme nous fait la confidence qu’un couple de russes a pris du corail vivant lors d’une plongée. Encore les russes qui se font remarquer.