vendredi 12 décembre 2008

Retour mouvementé

De retour sur la terre ferme, nous reprenons le bus pour rentrer sur Hurghada.

Mais le bus met un temps fou à partir. Nous sommes dans le bus depuis plus d’un quart d’heure et nous ne sommes toujours pas en route. Trois russes nous rejoignent. Nous sommes donc 13 à voyager (nous ne sommes pas superstitieux).

Le chauffeur est au téléphone et palabre. Sur notre insistance, il consent à partir. Etrangement, par rapport à ce qu’il nous a habitué hier, il roule au ralenti. Ce que nous prenons pour de la prudence excessive. Il téléphone encore puis s’arrête sur le coté de la route. Une voiture s’arrête derrière nous. Un couple monte à l’avant à coté du chauffeur.Visiblement ils ne sont pas contents. Nous repartons à l’allure habituelle ! Quelques kilomètres plus loin, l’homme se met à crier. Ils sont allemands. Il n’est pas content de voyager dans ces conditions (avec son sac sur les genoux) et avec 13 autres passagers alors qu’il aurait payé pour une voiture personnelle. Plusieurs fois, il demandera, en vain, au chauffeur de respecter le code de la route, d’allumer ses phares et de conduire moins vite : “Je ne veux pas être une victime d’un accident de la route en Égypte”. Il n’est pas habitué à la conduite égyptienne.

Nous arrivons à l’hôtel à 21 heures 30. Le chauffeur en descendant nos valises du coffre nous demande un bakchich ! Vu le nombre de fois où nous avons failli mourir, il peut toujours attendre…

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