jeudi 11 décembre 2008

Ballade dans Hurghada

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes d’attaque de bon matin. Le décalage horaire d’une heure nous conduit à être debout très tôt.

Petit déjeuner sur la terrasse qui se prolonge sur un transat avec une coupe de salade de fruits et un café. La sono diffuse du Gershwin.

Ce matin, j’ai envie de voir le vrai Hurghada; Pas celui des touristes mais celui des habitants. Nous partons donc pour le quartier de Dahar. Un taxi nous emmène pour 40 LE. Cela nous parait cher mais au final nous avons parcouru facilement une vingtaine de kilomètres.

P1080413Le souk ouvre à peine et nous sommes plutôt tranquilles. Quelques vendeurs viennent à notre rencontre et nous invitent dans leurs échoppes. Nous refusons poliment et cela en reste là.

Nous nous enfonçons dans les ruelles à l’écart. P1080422Nous n’irons pas bien loin.

 

 

Cette ballade, au delà des sentiers battus, fait rapidement comprendre le décalage entre la zone réservée aux touristes où tout est propre, verdoyant, luxuriant et signe d’opulence et ce quartier sale, délabré et où la pauvreté arrive jusqu’à nous à travers ses enfants qui mendient en nous voyant. 

Nous faisons rapidement demi tour pour rejoindre le souk qui commence à s’animer. Des enfants jouent à la balançoire, d’autres se promènent avec des ânes.

Un cheval, jeune à l’apparence, est là dans la rue. Des enfants tentent de l’approcher, il est nerveux et prêt à la ruade.

Retour en taxi en passant par Ramstore pour acheter quelques souvenirs. Ce que j’ai vu ne pousse pas à dépenser inutilement mon argent, l’humeur n’est pas pour moi aux achats. A vrai dire, je suis un peu retourné par ce que j’ai vu et par ce que je vis depuis que nous sommes arrivés en Egypte.

Nous nous délassons ensuite autour de la piscine avant de rejoindre Tamer à 16 heures pour le départ à Louxor.

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