lundi 21 juin 2010

Santa Monica

La route est dégagée et il est plutôt facile de conduire à Los Angeles. C'est dimanche, il fait beau, c'est peut être une explication à la fluidité du trafic.

L'hotel est facile d'accès et nous y sommes en 45 minutes. Une erreur de programmation du GPS nous a fait perdre un peu de temps mais nous avons pu rouler dans LA un petit peu plus que prévu.

Un voiturier prend en charge notre voiture à l'entrée de l'hôtel. L'employée de la réception nous offre des cookies tout chauds. Si on aime, il y a un numéro de téléphone sur l'emballage pour en commander d'autres.

Juste le temps de se rafraichir et nous sortons pour voir la plage de Santa Monica. L'idée de s'allonger sur le lit ne nous effleure pas l'esprit. D'une part, nous ne sommes pas encore trop fatigué et nous ne ressentons pas le décalage horaire et d'autre part, le risque est de s'endormir et de se réveiller au beau milieu de la nuit. En voyage, même avec le décalage, il faut se caler sur le nouvel horaire le plus vite possible.

La plage est à 15 minutes de marche.

Il y a beaucoup de monde. C'est dimanche et les californiens profitent du beau temps : château de sable pour les enfants, baignade, rollers, vélo ou skate sur la piste cyclable qui longe le bord de mer.

Le Pier qui accueille la fête foraine est bondé. Beaucoup de vie sur ce ponton et l'occasion de pouvoir acheter de nombreux objets réalisé par des (prénom sur des grains de riz, petits tableaux peints devant nous, caricatures, sculpture du visage sur du plâtre...).

Une association plante des croix sur le sable et a déposé des faux cerceuils flanqués du drapeau américain. Ils dénoncent la guerre en Irak. Les croix plantés dans le sable représentent les soldats américains qui ont perdu la vie.

Nous quittons le Pier pour aller diner. Il est 19 heures passées.

Dans la 3ème rue, il y a également beaucoup d'animation. C'est la seconde zone touristique de la ville. On y trouve des magasins de vêtements, des restaurants et un bon nombre d'artistes de rue qui font le show pour quelques dollars.

La technique est toujours la même... rassembler un maximum de personnes autour de soi, faire quelques exhibitions plus ou moins convaincantes et promettre ensuite le clou du spectacle. Avec beaucoup de gouaille, des blagues et en interpellant le public, le faire rire, le faire frapper dans les mains, le show dure une bonne demie heure. Alain a été choisi sans le public par un performer qui promet une acrobatie au-dessus de la tête des 5 gars pris dans le public. Las, après la quete, il annonce qu'il n'a plus le droit de faire cette acrobatie pour des raisons de sécurité du public mais réalise, sans élan ni aide, 5 flips arrière sur un pied. Belle performance quand même.

Nous dinons au Johny Rocket Restaurant. On nous avait conseillé ce restaurant car les hamburger sont fait devant le client et les steaks sont frais. Ambiance de Hamburger house des années 50 : banquette en cuir bordeaux, juke box et immense comptoir.

Un dernier tour dans la rue et nous allons nous coucher.

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