jeudi 24 juin 2010

Beaucoup de route et les premiers pas dans le désert

Réveil à 6 heures 15. Un long parcours nous attend. Nous devons rejoindre Williams en Arizona. Nous allons emprunter sur une grande partie la mythique Route 66.

Notre trajet nous amène à Barstow. Tient il y a un Outlet (le nom des magasins de marque à prix soldés). On ne peut pas résister à la tentation et nous passons chez American Eagle. Rien de nouveau depuis hier et celui de Los Angeles. Nous trouvons notre bonheur chez Calvin Klein (sous vêtements, chemises et t-shirt). Une pause boisson chez Starbuck et chez 76 pour faire le plein d'essence et nous repartons sur la Route 66.

Le Bagdad café se trouve à 30 minutes de Barstow. Le guide indique qu'il faut aller à Newberry Springs (46548 National Trail Halway) mais il faut continuer un petit peu plus loin sur la route.

Ambiance « au milieu de nulle part » pour ce café qui est resté comme dans le film la fameuse citerne d'eau en moins. On inscrit un mot sur le livre d'or que le patron nous tend. Il y a beaucoup de français qui passe ici si l'on en croit les messages sur le livre mais aussi les nombreux témoignages qui ornent les murs du style «Paulette et Francis sont passés par ici, Vive les Usa et vive le Beaujolais ». Véridique.

Sur la route, nous nous arrêtons à une station service. Il ne faut pas la louper car nous sommes en plein désert et la vie se fait rare. Ici, ils servent de l'essence et à manger.

A l'entrée, sur la caisse, des brochures sur les Témoins de Jéhovah. Il y en a aussi dans l'espace repas. Un panneau à l'entrée prévient : « Nous n'avons pas choisi d'être ici. Nous avons déjà dépensés beaucoup d'argent dans ce magasin. Afin de faire fonctionner notre affaire au milieu de nulle part, cela nous coute une fortune. Vous avez le choix de consommer ou non. Merci de ne pas vous plaindre auprès des employés. Nous sommes ici pour vous servir ».

De fait, nous n'avons pas trouvé que les prix étaient exorbitants pour un endroit « au milieu de nulle part », tout juste un peu plus élevés qu'à Los Angeles..

Nous continuons notre route vers Williams sous une chaleur terrible. Le thermomètre de la voiture indique une température extérieure de 113°F soit près de 43°C (petite indication : pour connaître la température en °C, il faut prendre la température en °F, retrancher 26 et diviser par deux)..

Nous sommes en Arizona.

Depuis le début de notre voyage, des trains longent l'autoroute. J'ai commencé à compter les wagons et à 62 je me suis arrêté... Ce sont des trains de frets avec, à chaque fois, deux ou trois locomotives qui poussent une centaines de wagons : des citernes, des containers et, en même temps, des remorques de poids lourds sur des plateformes. Ces convois sont très impressionnants car très longs et très lents. Certains sont immobiles sur les voies. Il doit y avoir une régulation entre eux car ils se suivent parfois de quelques centaines de mètres les uns des autres.

Nous traversons Kingman. Une sorte d'oasis en plein désert : maisons cossues, toutes les enseignes habituelles reconnaissables aux immenses panneaux publicitaires installés sur des mats. A croire qu'elles rivalisent à celles qui placera son logo le plus haut dans le ciel ! La ville possède également son golf !Au milieu du désert, nous traversons donc un ilot de verdure.

Il est clair que les Etats Unis ont encore beaucoup à faire en matière d'écologie. Chaque ville possède bien souvent son golf et cette activité est gourmande en eau (la consommation d'une ville de plusieurs milliers d'habitants en une année à ce que je me souviens).

Nous arrivons à Williams. Chouette l’hôtel dispose d’une piscine. Il est 17 heures, nous avons bien mérités un plongeon !

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