Enfin, le départ. Nous préparons ce voyage depuis plusieurs mois, en fait depuis la date à laquelle nous avons acheté les billets.
La deuxième batterie que j’ai achetée sur un site allemand par internet pour mon appareil photo n’est pas arrivée. L’envoi a du se perdre.
Nous décidons de faire un détour à la Fnac de Paris Nord.
La Fnac n’ouvre qu’à dix heures le matin. Nous attendons un peu dans la galerie commerciale car l’heure n’est pas encore arrivée. A l’ouverture je me précipite vers un vendeur du rayon photo. Il n’y a pas de batterie standard pour mon appareil en stock, c’est dommage j’aurai pu la payer moins chère. Le vendeur me propose donc une batterie PANASONIC au prix prohibitif de 99 euros. Je refuse poliment puisque sur internet, la batterie standard est vendue 16,90 euros.
Ce détour nous permet quand même à Alain d’acheter une bombe anti crevaison au Carrefour. La Citroën C3 Pluriel que nous avons acheté et que nous sommes allés chercher hier à Saint-Soupplet avait un pneu dégonflé ce matin. Je suis allé le regonfler rapidement à la station essence près de la rue mais il vaut mieux prévoir le nécessaire pour regonfler la roue à notre retour.
A quelques kilomètres de là, nous sommes au Suitehotel de Roissy. Celui où Alain travaille comme assistant d’hébergement. Nous y déposons la voiture dans le parking de l’hôtel et nous profitons du petit déjeuner. Le principe est super sympa même s’il peut dérouter un peu de prime abord. Elaboré par une cuisinière et une nutritionniste, ce petit-déjeuner allie des petits plaisirs gourmands et l’équilibre. Il se compose d’un plateau en carton dans lequel on y glisse des ramequins en plastiques remplis de recettes aussi originales et savoureuses que colorées. Le principe est de déposer 4 éléments d’un petit-déjeuner équilibré : constructeurs, énergétiques, lactés et fruits. Aussi, on peut manger une omelette froide aux fines herbes et à la tomate, des morceaux de jambons et de fromages, de la semoule à la lavande ou bien un crumble à la compote de pommes et de fraises.
Enfin, c’est l’heure de la navette.
Nous partons du SuiteHotel pour Roissy avec la navette de l’hôtel. C’est pratique, elle dessert l’hôtel et les aérogares. Il y en a une au minimum toutes les quarts d’heure et au plus toutes les 40 minutes. Elle nous dépose au terminal 2 E en vingt minutes.
Les premières formalités à l’aérogare sont plutôt rapides. En fait, les contrôles ne sont pas effectués par des employés d’Air France mais ceux d’une société privée.
Ils nous remettent la fameuse carte verte que nous devrons remplir dans l’avion et présenter aux autorités américaines. Le préposé nous pose une question concernant nos valises : « ces valises sont-elles les vôtres ? », « avez-vous préparé vos valises vous-mêmes ? ».
Notre pré enregistrement effectué la vieille nous permet de prendre rapidement notre carte d’embarquement sur une borne informatique. C’est en tout cas ce qu’il aurait du se passer. Hélas, la borne ne reconnaît pas la bande de lecture optique de notre passeport. Une hôtesse d’Air France s’apercevant du problème nous dirige donc vers un comptoir dépassant ainsi les passagers qui attendaient sagement leur tour.
Aller dans le hall d’embarquement est un vrai périple. Nous embarquons à la porte 76 E. C'est-à-dire dans un autre bâtiment de l’aéroport. Pour y arriver, nous devons prendre des escalators, un tapis roulant et… un autorail.
Les contrôles douaniers sont interminables. Le contrôle des objets avant la zone internationale créée une file que les agents n’arrivent pas à réduire. Les passagers s’impatientent, certains (dont nous) coupent les files et passent sous les cordons de sécurité pour gagner quelques rangs.
Depuis le 11 septembre 2001, de nouvelles règles sont mises en place. L’une d’elle s'applique aux liquides que les passagers sont autorisés à emporter dans leur bagage à main au-delà des points de contrôle. Tout liquide (y compris les crèmes, gels, pâtes dentifrice, aérosols et parfums) doit être contenu dans un récipient individuel d'une capacité maximale de 100 ml et placé dans un sac en plastique transparent refermable, d'une capacité n'excédant pas un litre. Beaucoup de femmes remplissent les sachets qui sont distribués avec leurs tubes de crème et leurs rouge à lèvres ;
Nous serons bientôt en retard pour l’embarquement. Le contrôle est rapide. Nous passons sous le portique de détection après avoir retiré de nos poches tous les objets métalliques et notre ceinture.
Une petite course pour l’embarquement nous permet d’être juste à l’heure à la porte E76.
Nous prenons place dans l’avion et à 13 heures 15, c’est effectivement le décollage de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle-Paris.
Nous sommes aux premières loges. Nous assistons en direct au décollage puisqu’une caméra est placée sous l’avion. L’image est retransmise sur les écrans situés dans l’appui tête en face de nous. Rapidement, l’avion prend de la vitesse et de la hauteur. Bientôt nous survolons la région parisienne et le train d’atterrissage est rentré.
Juste le temps de regarder un peu toutes les possibilités offertes par l’écran devant nous que c’est déjà l’heure de manger.
Les hôtesses nous proposent tout d’abord un apéritif. Pour fêter ces vacances tant attendues nous trinquons au champagne. Alain n’apprécie pas trop les petits gâteaux feuilletés au fenouil.
Les hôtesses nous distribuent un menu assez original. Il s’agit d’une petite carte postale sur laquelle est noté ce que nous allons déguster mais aussi les plats chauds que nous devons choisir.
L’entrée est un couscous provençal. Le plat chaud est, au choix, une fricassée de poulet printanière accompagnée d’une purée de pomme de terre à la ciboulette ou bien des pâtes fusilli servies avec une sauce marinara aux légumes grillés. Alain tranche pour les pates et moi pour la fricassée.
Nous avons aussi sur notre plateau une part de fromage, un entremet au chocolat (une sorte de crème au chocolat assez épaisse) et un gâteau à l’orange et aux canneberges.
Nous prenons ensuite un café et, comme c’est la fête, nous terminons par une petite liqueur de poire.
Le système de vidéo embarqué nous permet d’avoir des informations sur le vol (temps de trajet, altitude de l’avion, température) mais aussi d’écouter de la musique, de regarder des films (système de multidiffusion toutes les 10 mn en plusieurs langues) ou bien de jouer.
Nous profitons donc de plusieurs films. Je m’oriente vers les Chti’s et Enfin veuve. Alain regarde…
L’arrivée à New-York NEWARK prévue à 15 heures 35 est avancée, compte tenu des excellentes conditions météo.
Nous touchons donc la terre de l’Oncle Sam à 15 heures 08
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire