Nous nous sommes réveillés très tôt. Vers 5 heures 30 et comme nous n’arrivions pas à dormir, nous avons finalement décidé de nous lever vers 6 heures 30. Nous sommes rapidement préparés, impatients de découvrir NYC.
Le temps est pluvieux. La journée risque d’être très humide…
Jeudi nous avions repéré un petit resto qui sert le petit déjeuner. Il s’appelle Andrew’s.
Les banquettes du resto sont les mêmes que celles que l’on voit dans les films. Il est équipé en Wifi gratuit ce qui nous permet d’appeler la France gratuitement depuis le téléphone d’Alain. Nous laisserons un message sur le répondeur téléphonique de maman et Alain réussi à joindre ses amis de l’hôtel pour leur dire que nous sommes bien arrivés.
La serveuse déverse dans nos tasses un café. Ici, le café est à volonté.
Au menu, Christophe choisi des œufs sur le plat (très cuits), bacon et pancakes et sirop d’érable. Alain opte pour les œufs et des petites saucisses, des toasts. Jus d’orange frais pour nous deux. La serveuse vient régulièrement vérifier que nos tasses ne sont pas vides, et nous les rempli. Le café est léger mais, pour le matin, c’est correct.
Passage chez Vinh pour déposer l’ordinateur qui n’a servi à rien puisqu’il n’a pas trouvé de réseaux Wifi disponibles et qu’il n’avait plus assez de batterie.
Pour notre premier jour, nous avons décidé de faire le tour de la ville en bus (Sightseeing Bus). Une façon tranquille d’avoir une idée générale de ce que nous ferons durant notre séjour, d’aider à nous repérer et d’accuser le coup du décalage horaire (-6 heures par rapport à la France).
Nous décidons de prendre le métro pour nous rendre au point de rendez vous. Il est situé dans la 8ème Avenue (entre la 47ème et la 48ème).
De chez Vinh, nous devons prendre la ligne 3, il y a une station à deux pas de la maison.
Nous achetons une Metrocard. C’est une carte magnétique qui permet aux voyageurs d'utiliser dans le métro une somme prépayée à un guichet, ou dans une machine automatique, ou de disposer d'un nombre illimité de voyages pendant une durée déterminée (appelé aussi Pay-Per-Ride un jour, une semaine ou un mois).
Il est temps maintenant de franchir le tourniquet et d’emprunter le célèbre métro new-yorkais.
Faut-il encore comprendre avant son fonctionnement…
L'organisation du métro de New York est plus complexe que celle du Métro de Paris et auquel nous sommes habitués. Les stations ressemblent en effet la plupart du temps à des dédales, mais de très nombreux panneaux permettent de s'y retrouver, et une fois le principe compris, on parvient sans difficulté à trouver son chemin.
À Manhattan, le métro se déplace quasiment toujours du nord au sud, ou du sud au nord, car les lignes sont la plupart du temps situées sous les grandes avenues. Pour rejoindre le nord, il faut prendre les métros dans la direction Uptown, alors que pour se rendre dans le sud de l'île, il faut prendre les métros dans la direction Downtown. Il faut ensuite parvenir à trouver la bonne ligne, car sur un même quai, une, deux, voire trois lignes différentes peuvent circuler. La présence de plusieurs lignes sur un même quai tient au fait que dans Manhattan, le réseau est divisé en section de lignes.
Les lignes omnibus s'arrêtent dans toutes les stations de leur section de ligne, alors que les lignes express ne font halte que dans les stations considérées comme principales de par le nombre de voyageurs qui y transitent. Les sections de ligne comportent alors quatre voies: les deux voies centrales (accessibles par des quais centraux dans les stations majeures) sont utilisées par les lignes express, alors que les voies externes sont employées par les lignes omnibus. En outre, certaines lignes utilisent le skip-stop (passage/arrêt) pendant les heures de pointe. Les stations sont alors également séparées en stations principales et en stations secondaires, et seul un métro sur deux s'arrête dans les stations secondaires.
Il faut donc bien veiller, lorsque l'on souhaite rejoindre une station particulière, à prendre sur un quai un métro qui s'y rend, car plusieurs lignes d'une même section de ligne vont aller dans la bonne direction, mais il se peut que la station désirée ne soit desservie que par un métro omnibus.
Ceux qui ont compris à la première lecture lèvent la main !
Finalement c’est plus facile à utiliser qu’à expliquer puisque nous ne nous sommes (presque) pas trompés.
Ce matin là, le métro grouille de monde, plus pressés les uns que les autres. C’est finalement pareil dans toutes les capitales. Il n’y a pas qu’à Paris que les gens courent tout le temps. Et puis, c’est aussi l’heure d’aller bosser pour les New Yorkais. 8 heures 15, nous sommes en plein dans l’heure de pointe.
Nous montons dans la rame qui vient d’arriver. Lors du départ, un message de sécurité annonce « Stand clear of the closing doors please ».
Dans le métro, notre impression générale est plutôt positive. Le métro est propre, pas d’odeurs désagréable. Nous nous sentons en sécurité. Le métro accueille également son lot de paumés et de cinglés. Pas plus, pas moins qu’à Paris si ce n’est qu’ici ils nous font plutôt rire parce qu’ils ont, le plus souvent, le « vin gai ».
En sortant du métro, nous sommes sur Times Square. Quartier en constante effervescence, à toute heure du jour et de la nuit, cet endroit reflète sans doute le mieux l'activité de New York, « La ville qui ne dort jamais ». Times Square est une sorte de microcosme à l'intérieur de la ville, avec ses magasins géants, et bien entendu ses affiches (les billboards, enseignes lumineuses ou non) démesurées : publicités pour des voitures, pour des séries télévisées, où pour des pièces de théâtre devenues mythiques jouées dans les théâtres voisins de Broadway.
Nous avons réservés sur internet nos billets (http://www.coachusa.com/newyorksightseeing ) mais les vendeurs sont à l’œuvre dans les rues et il est facile d’acheter ses billets directement pour monter dans ces bus à double étage et à impérial. Le système est intéressant. Quatre circuit (All loops tour - 3 de jour et un la nuit) permet de s’arrêter aux points touristiques de la ville et de remonter dans le bus suivant après la visite (Drop on, drop off).Il y a un bus toute les 20 minutes.
Nous allons commencer par le circuit dans le sud de Manhattan (Downtown) qui dessert plusieurs des grands sites touristiques de la ville.
Le bus à impérial, pratique et très agréable quand il fait beau pour découvrir la ville et faire des photos devient rapidement un supplice quand il pleut. C’est le cas aujourd’hui et les ponchos blancs distribués par le guide n’arrangeront rien à l’affaire.
Que doivent penser les new yorkais ? Nous somme dehors, à l’étage de ce bus, sous la pluie, avec seulement la tête qui dépasse de notre poncho. Notre parapluie nous abrite certes mais il nous empêche de voir ce qui défile autour de nous ?
Nous passons à proximité du Madison Square Garden, nous traversons Greenwich Village, Soho, Little Italy.
Le temps est peu propice à la flânerie à l’étage du bus. Nous décidons de descendre dans le bas du bus et de changer de programme.
Le bus a un arrêt devant le bâtiment des Nations Unies. Comme nous avions décidé de les visiter durant notre séjour, c’est l’occasion de nous replier vers une destination abritée.
En descendant du bus, Chris s’aperçoit qu’il a oublié nos parapluies à l’intérieur. Le bus n’est pas encore parti, le guide sourit, les voyageurs aussi : ce n’est pas le moment de perdre un objet aussi précieux aujourd’hui.
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