samedi 11 avril 2009

Visite du Château et des caves de Pommard

Venir en Bourgogne et ne pas visiter une cave, c’est impensable.

Pommard (32)Nous nous sommes  donc arrêtés sur la route des vins, au Château de Pommard. Ce château a été acheté par Maurice Giraud, un savoyard qui a fait fortune dans la construction de chalets et qui a pour passion le vin et l’art…

 

Pommard (22)En 2004, alors qu'il vient de se rendre propriétaire du Château de Pommard, Giraud installe au centre de la Cour du Château le monumental « Saint Georges terrassant le Dragon » de Dali (sept exemplaires dans le monde). Depuis quelques jours, « La Licorne » a rejoint Saint-Georges. Il en existe seulement deux exemplaires au Monde.

Fruit de sols complexes et de climats concentrés sur son clos, le terroir du Château de Pommard est composé d’un cépage unique: le pinot noir. Pour le vin, le propriétaire est très exigeant. Le Château est propriétaire, sur une seule parcelle de 20 ha, de ses vignes et il n’achète pas de raisins à d’autre producteurs. Ainsi, il a un contrôle entier sur ce qu’il fabrique.

Pommard (1)Les vignes puisent dans le sol la puissance et le tanin (un pied de vigne peut s’enfoncer à près de 25 mètres dans la terre) si particulier aux vins de Bourgogne.

Lorsque arrivent les vendanges, chaque grappe fait l'objet d'un traitement méticuleux. Cueillies et triées à la main, seules les plus belles seront pressées.

Pommard (24) Macération et fermentation douce se succèdent alors, permettant au raisin de se vinifier. C'est dans des fûts de chêne neufs, issus des meilleures forêts et des plus grandes tonnelleries que se poursuivra l'élevage, quinze à dix huit mois durant.

Après avoir été mis en bouteilles, ces vins peuvent se boire dès leur quatrième année mais aussi se conserver en cave, plus de 30 ans.

La visite des chais est impressionnante.400.000 bouteilles et des centaines de fûts de chêne alignés reposent à une température constante de 12°C. Il y en a pour une petite fortune puisqu’une bouteille coûte près de 50€ !

Pommard (8) La bouteille elle même a son histoire. Soufflée pour la première fois au XVIIIème siècle, elle disparaît, emportée par la tourmente. En 1969, les propriétaires d'alors, lui redonnent sa forme si originale : Un goulot élégant, un aspect ventru, une bague bien marquée. Les flacons portent aujourd'hui encore l'étiquette d'origine sur laquelle figurent les armoiries du Château.

Une dégustation des bouteilles des dernières années nous a fait céder à la tentation. Nous repartons avec une bouteille des millésimes 2003 (année de la canicule ce qui donne un vin puissant et riche en arome), 2004 (année de grêle) et 2005 (année d’équilibre entre la pluie et le soleil et donc la meilleure année de production).

Il parait que c’est un investissement meilleur que la Bourse !

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