jeudi 8 avril 2010

Alice aux pays des Merveilles & Le choc des titans

image Ceux qui me connaissent, savent que je rêve de trucs tordus et plutôt complexes si on rentre dans les détails. Et bien, figurez-vous que j’ai fait un rêve les yeux ouverts! Je suis tout simplement allé voir “Alice au pays des merveilles”. Notez que le hasard fait bien les choses, cette chère Alice, maintenant devenue grande, est hantée toutes les nuits par des cauchemars. Ce n’est pas mon cas, je fais rarement des cauchemars et puis franchement, ce n’est pas un cauchemar que vit Alice. Sauf la chute au début, elle est flippante et Alice est flippée. Ses nuits et les miennes sont bien agitées. Très vite, la griffe Tim Burton se fait sentir. La partie dans le monde “normal” est complètement neutre et sans saveur.  image Cette pauvre Alice est prise pour une folle et va devoir épouser un lord roux super moche, la pêche au thon rouge est encore autorisée à l’époque. Mais dès l’apparition du petit lapin, on se sent happé vers le monde merveilleux qui attend Alice. Un monde aux couleurs inhabituelles, avec des codes qui nous échappent mais qui sont dans une cohérence où nous sommes entraînés. La reine rouge, le chapelier, la souris, le lapin fou… tout le monde est à sa place. Je mets un petit plus au chat. Le chat qui a le pouvoir de s’évaporer et qui demande à Alice “Suis-moi”… même moi image je le suivrai! Ce passage du film est tout à fait le type de moment que je pourrai vivre dans un de mes rêves. C’est évanescent, ça flotte dans l’air… j’ai adoré ce chat. Johnny Depp semblait devoir porter le film à bout de bras à en croire le battage médiatique autour de son rôle et la campagne d’affichage multi-personnages (avec quand même un choix des afficheurs porté sur Johnny). Il n’en est rien, les personnages sont tous importants et l’intrigue ne tourne pas autour du chapelier. C’est un moment très sympathique renforcé par la 3-D, très bien exploitée et de très bonne qualité.

image Transition facile à l’aide d’un élément de mythologie: on tombe de Charybde en Scylla! On passe d’un monstre sacré à un monstre… tout court! En 1981, en pleine époque Péplum, sort “Le choc des titans”. Hommes en jupes, casque en fer de 3 tonnes, trucages en pâte à modeler… une magie qui traverse les époques sans prendre de ride. A peine esquisse t’on un rictus en voyant un trucage un peu raté mais l’esprit de l’histoire du “Choc des titans” est là. C’est un français qui est mis aux commandes de la version 2010 de ce classique: Louis Leterrier. Déjà, premier souci: le film est tourné en 2-D mais face aux succès de la 3-D, des scènes sont retravaillées à la va-comme-je-te-pousse. Hadès, frère de Zeus, a les cheveux qui partent de la moitié du crâne. Mais quelle idée de les mettre en 3-D? Et pourquoi ne pas avoir synchronisé le mouvement des cheveux et le mouvement de la tête? Ca donne mal à la tête!! Et puis au bout d’un moment, avec les lunettes 3-D sur le nez, je trouve que l’image est bien plate. Je lève les lunettes. L’image est tout à fait visible imagesans lunettes. En gros, le début du film avec le voyage dans les  étoiles, les scènes qui se passent à Argos contre la montagne et les scènes qui se passent dans l’Olympe sont en 3-D valable. La scène avec Méduse est mauvaise, la fin avec le Kraken est pénible à regarder. Et puis autant le dire tout de suite, l’affiche du film montre la fin du film! En voilà une idée débile! Bref, un film qui a le mérite de rappeler que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes.

Alain.

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