Olivier Py, dans Adagio, retrace l’ultime promenade intérieure de François Mitterrand, parce qu'il a eu très tôt l’intuition de se trouver face à un personnage théâtral de premier ordre. Assoiffé de lucidité au point de refuser pendant son agonie les secours de la morphine, Mitterrand fut en effet selon Py le dernier de nos grands politiques à être à ce point imprégné d’un style tout classique au sens littéraire du terme, veillant jusqu’au bout à être digne de son monument – ou de son masque. Son choix de vouer son existence au «démon de l’action» ne l’a jamais conduit à lui sacrifier ni les mots, ni la pensée, et au cours de ses derniers mois, il contrôla pas à pas le progrès de sa propre disparition de façon à se donner à lui-même un ultime rôle à sa mesure.
Ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous avons fait hier, ce que nous ferons demain, nos voyages, nos sorties mais aussi nos coups de coeur et nos coups de gueule. C'est le blog de notre vie au quotidien...
mercredi 30 mars 2011
Adagio d'Olivier PY au Théâtre de l'Odéon
Nous avons réservé nos places pour aller voir vendredi soir au Théâtre de l'Odéon la dernière pièce d'Olivier PY, Adagio.
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