Paris, le 25 août 1944, les Alliés arrivent aux portes de la ville. Peu avant l'aube, Dietrich von Choltitz, gouverneur du Grand Paris, se prépare à faire sauter la capitale. Un plan minutieux doit détruire les principaux monuments de Paris. Il ne doit plus rien rester. Sa rencontre avec Raoul Nordling, l'ambassadeur de Suède à Paris, doit changer le cours de l'Histoire. La pièce imagine l'âpre négociation entre les deux hommes.
Hitler a donné l'ordre de détruire Paris. Faut-il l'exécuter ? Cyril Gély, renouvelle avec plaisir l'exercice du face à face imaginaire. Un jeu de chat et de souris, entre deux grands acteurs : Niels Arestrup et André Dussolier.
Car, si on connaît le dénouement, on n'en reste pas moins accroché à la passe d'armes entre les deux hommes. Deux personnalités contrastées interprétées par des pointures qui se retrouvent ensemble sur scène pour la première fois. Cheveux plaqués sur le crâne, Niels Arestrup en impose dans l'uniforme et les bottes du général dévoué au IIIe Reich. André Dussollier se montre d'une subtilité admirable en diplomate roué. Le savoir-faire des deux comédiens sert une mise en scène simple, juste et efficace. Retenons également le décor spectaculaire de Stéphanie Jarre et les lumières raffinées de Roberto Venturi, qui fait véritablement lever le jour sur un Paris grandiose vu des fenêtres d’une suite de l’Hôtel Meurice.
Ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous avons fait hier, ce que nous ferons demain, nos voyages, nos sorties mais aussi nos coups de coeur et nos coups de gueule. C'est le blog de notre vie au quotidien...
dimanche 27 mars 2011
Diplomatie au Théâtre de la Madeleine
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