
Retour à Meaux dans la matinée après avoir profité jusqu'à 10 heures de la piscine.
Le temps est mauvais. Sur la région d'Orléans, il a neigé.
Ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous avons fait hier, ce que nous ferons demain, nos voyages, nos sorties mais aussi nos coups de coeur et nos coups de gueule. C'est le blog de notre vie au quotidien...
Levé un peu difficile. La fatigue commence à se faire sentir mais nous sommes quand même à 9 heures sur le Pont de la Liberté. Nous décidons de prendre le vaporetto de la Ligne 2 mais dans le sens opposé. Nous passons par la gare des bateaux de croisières, devant les zattere et comme il y a un arrêt sur l’ile de San Georgio, nous décidons de nous arrêter.
Visite de l’église et courte promenade sur le port de plaisance. de cet endroit, nous avons une belle vue sur la place Saint Marc.
Le vaporetto nous conduit directement à la place San Marco, nous traversons le grand canal sur sa largeur.
Visite du musée Correr et de la bibliothèque.
Nous quittons rapidement le musée pour profiter des ruelles de Venise.
Nous repassons devant la Fenice. Il est midi, les visites ne sont plus possibles. C’est dommage tant La Fenice fait partie également du patrimoine incontournable de la ville.
Nous décidons d’aller nous balader du coté de l’église et du quartier de l’Académia à pied.
On prend un traghetto pour traverser le canal. Le prix est dérisoire, et c’est l’occasion de traverser le Grand Canal sur une gondole.
Pas de chance, l’église est fermée durant l’heure du midi. Elle n’ouvre qu’à 14 heures. Trop tard pour nous.
Nous continuons notre ballade et nous passons devant le musée Gughenheim. Le guide nous indique que les chats de la propriétaire sont tous enterrés dans le jardin.
Dans les petites ruelles typiques, sous un porche, un joueur de violon. Il joue bien et la voute donne à la musique une sonorité et un écho particulier.
Nous passons devant un magasin de vente d’aquarelle et de lithographie. L’occasion de faire quelques photographies des œuvres d’un artiste qui a une belle sensibilité…
Encore de la musique au loin. Un son cristallin. Normal puisque c’est un joueur sur verre.
Nous déjeunons sur la terrasse du restaurant où nous sommes allés vendredi soir. Le serveur nous reconnaît. Pour ne pas débourser trop nous choisissons le menu touristique tout à fait correct : spaghetti à la bolognaise en entrée puis escalope au vin blanc et pommes de terre au four pour Alain, même viande mais une salade mixte pour moi. Café.
Nous retournons vers la gare routière à pied.
Une fois encore, nous faisons un arrêt au Pont du Rialto pour acheter un masque de carnaval.
Nous nous arrêtons ensuite dans le magasin de Silvio Cannizzo (Santa Croce, 743 – 30125 Venise www.silviocannizzo.it ), un lithographe. L’occasion d’acheter deux belles gravures de Venise que nous encadrerons et qui ornerons un des murs du salon.
Le glacier devant lequel nous passons est une institution (Gelateria Alaska, 1159, Calle Larga dei Bari, Santa Croce – Venise). Il est facilement reconnaissable à sa façade bariolée de toutes les couleurs et à un grand panneau sur lequel le propriétaire, Carlo, a punaisé tous les articles et coupures de presse le concernant. Il a des parfums extraordinaires, du moins très étonnants.
Le bord du grand canal est l’endroit idéal pour déguster ces parfums : Chocolat et banane pour Alain, chocolat et gingembre pour Christophe. Divin ! Dernière pause photos.
Il est l’heure ensuite de rentrer à l’hôtel et de se diriger vers l’aéroport.
Il y a beaucoup de monde à l’aéroport. Un seul guichet ouvert pour l’enregistrement des bagages.
On mange dans le restaurant de l’aéroport. : pizza et tarte pour Alain, pizza et salade de fruit pour Christophe.
Nous décollons à 21 heures 15 et nous sommes à Roissy Charles de Gaulle à 22 heures 50.
Retour à la maison. C’est fini.
On reprend le vaporetto jusqu’au pont du Rialto et nous nous mettons à la recherche d’un endroit pour diner.
Trop tard pour rentrer nous reposer à l’hôtel. Il est déjà 18 heures.
Nous prenons l’apéritif dans une ruelle animée de Venise. Bar à vin bien agréable. Nous sommes un peu serré sur la terrasse.
Diner dans un restaurant à coté. Très moyen voire décevant. Les pizzas sont bonnes mais le service passable. On essaye grossièrement de nous vendre des pates aux homards (péchés du matin ! – étonnant des homards à Venise). Les desserts sont franchement mauvais, en tout cas bien trop chers et pas à la hauteur du nom donné sur la carte. Le flan au chocolat et le coulis de chocolat blanc était un brownie dans une sauce parfumée au chocolat blanc. Le saucisson de chocolat une sorte de rouleau en chocolat avec des morceaux de noisettes à l’intérieur.
Les clients sont une bonne occasion de nous faire oublier ce que nous avons dans l’assiette.
Les 4 mamies à coté de nous sont de sortie. Elles n’arrêtent pas de rire mais il ne faut pas les chercher… surtout quand le serveur oublie de fermer la porte qui donne vers l’extérieur et que cela créé un courant d’air.
Derrière nous, un homme seul : il commande un plat mais en guise de hors d’œuvre, il verse de l’huile dans son assiette et sauce avec du pain. Estomac d’acier.
Nous quittons rapidement le restaurant et, sur la Place Saint-Marc, nous assistons à la sonnerie de 20 heures de la Tour de l’Horloge.
Retour de la Place saint marc à la gare routière en vaporetto et gros dodo après une journée bien remplie.
Nous prenons le vaporetto au pont du Rialto pour aller au Palazio Gracci.
Au départ, c’était le Musée de la Fondation Pinault. Il a restauré ce palais pour y exposer sa collection personnelle alors qu’en France,il n’arrivait pas à finaliser son projet.
En fait, ce ne sont plus les œuvres de la collection personnelle de François PINAULT mais une exposition sur le thème de l’art contemporain italien (de 1968 à nos jours).
Ca commence par le hall : 9 corps recouverts d’un linceul. Une œuvre en marbre.
Le reste est finalement beaucoup moins extravagant qu’on pourrait s’y attendre. Si le palais est magnifique, les œuvres exposées sont moins intéressantes que Chris l’imaginait. Heureusement l’audio guide permet de mieux s’y retrouver et de comprendre un peu mieux “le délire de l’artiste” (très tiré par les cheveux le plus souvent).
Levé à 8 heures. Petit déjeuner et départ avec le bus de ville. Nous réussissons à prendre celui de 8 heures 51.
A l’embarcadère, nous prenons le vaporetto pour Murano. C’est la ville du verre. Il y a des magasins partout.
Nous n’allons pas au musée du verre ayant déjà vu, à notre avis, la même chose sur le trajet pour Niagara au printemps…
Ballade sur les quais.
Nous profitons d’une porte ouverte pour regarder des ouvriers travailler.
Petit en-cas (café et petit sandwich) dans un café sur les quais et retour en vaporetto vers le quai de départ pour Burano.
Le vaporetto est dans 30 minutes. Dernière ballade dans Murano. Nous cédons pour un souvenir : Une coupe en verre signée par l’artiste et avec le « M » de Murano. Tout se marchande, des 36 euros du départ, nous l’obtenons pour 30 euros. Marchandage relatif finalement.
Le trajet de Murano à Burano est assez long. Nous déjeunons sur les quais. Je goute une spécialité de poissons frits ou en beignets (calamars, petits poulpes, éperlans, crevettes…). Alain se contente d’un classique panini et de frites.
Burano est une île de la lagune de Venise. Elle est traversée par des canaux enjambés par des ponts et est reliée par un pont à l'île de Mazzorbo. Cette île est connue pour la dentelle qui y est fabriquée et pour ses canaux bordés de maisons colorées. La coutume veut qu'il revienne aux femmes de choisir la couleur de leur maison. On dit qu'elles choisissent une couleur vive afin que leur époux, pêcheur, puisse repérer de loin la maison, surtout par temps de brume ou après une soirée trop arrosée !
Sur une place, nous découvrons la statue de Baldassare Galuppi — né le 8 octobre 1706 à Burano et mort le 3 janvier 1785.
Nous découvrirons en rentrant que c’est un compositeur vénitien, connu pour ses opéras.
Belle ballade dans la ville. Maisons de pécheurs typique colorées. Partout, du linge est pendu aux fenêtres. Burano : la ville qui sent la lessive.
Nous partons de Paris Roissy Charles de Gaulle. Comme pour tous les charters, le vol est au départ du Terminal 3. L’avion est programmé à 11H15. Il y a beaucoup de brouillard sur la piste et le trafic aérien est ralenti. Nous partons finalement avec un retard de 25 minutes.
Nous volons avec la compagnie XL Airways. Compagnie inconnue pour nous mais qui offre une prestation tout à fait acceptable pour un vol aussi court.
Nous mangeons un encas dans l’avion : un sandwich au poulet et nous prenons une boisson.
Après une heure de vol nous longeons la lagune de Venise. Nous sommes hélas sur le mauvais coté de l’avion. La meilleure vue est sur la droite de l’appareil et nous sommes à gauche.
Nous arrivons à Venise à 13 heures 30. A l’aéroport, nous prenons rapidement les valises et sommes pris en charge pour le transfert vers notre hôtel.
Nous avons profité d’acheter une carte de bus pour 3 jours au comptoir de l’aéroport. Cela nous permettra de bouger de l’hôtel dès notre arrivée. La carte est un achat important puisque les transport sont très chers à Venise. A titre d’exemple, les billets de bus ou vaporetto ACTV sont vendus à l’unité 6,50 € - le trajet possible est d'une heure maximum, avec changements possibles, mais toujours dans la même direction. La carte elle coute 31 euros.
Après un petit quart d’heure de car, nous arrivons à l’hôtel RUSSOTT (Via Orlanda 4, San Giuliano, Venice 30173, Italy). L’hôtel est ancien et à bénéficié d’un coup de jeune il y a quelques temps. Cet hôtel dispose de 181 chambres modernes et lumineuses, toutes équipées de la télévision par satellite, d'un système de réglage de la température, de connexions sans fil à Internet et d'un minibar.
Les chambres ne seront prêtes qu’à 15 heures 30 et il est à peine 14 heures. Nous posons les affaries dans la bagagerie et nous prenons le bus pour découvrir le plus rapidement possible les charmes de la Ville.