Ali, le guide que nous avons choisi pour aller aux portes du désert nous a conseillé cette visite. Elle permet de prendre un bateau et de se rendre à l’Ile des flamands roses. Les brochures et les guides vantent l’endroit car des milliers d’oiseaux s’y reposent et sur le trajet il est possible de voir des dauphins…
La mer, autour de Djerba, n'a pas de fond. Pour cette raison, elle est particulièrement poissonneuse. Seules, des embarcations légères peuvent la sillonner. Un chenal long de 8 kilomètres a été creusé à l'entrée du port d'Houmt Souk pour permettre l'accostage et aussi de se rendre sur cette ile.
La période ne se prête pas à voir des oiseaux puisque nous sommes en hiver et que les volatiles sont partis voir ailleurs si le soleil est meilleur. Quant aux dauphins, aucun à l’horizon.
Pas de poisson non plus dans les filets que nous avions déposé sur le trajet aller et que nous avons relevé au retour.
Sur l'île, à défaut de curiosités naturelles, on trouve des vendeurs de cartouches de Marlboro et de colliers en coquillages.
L'excursion comprend un excellent coucous au poisson et fruits de mer, assorti de bouffonneries qu'accomplit, hilare, l'équipage. Les marins-saltimbanques imitent les touristes qu'ils sont appelés à servir : l'Allemand gonflé de bière, exigeant, pointilleux, maniaque, avare et sans humour. Le Français poltron et sale. Ils prennent leur revanche sur leurs clients et entre eux ; ils ont la main leste et le rire facile.
Nous avons passé une bonne journée, l’ambiance à bord du bateau et sur l’'ile étant assurée par un équipage prêt à tout pour nous détendre : sketchs, chansons, danses, blagues…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire